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De nouveaux va-t-en -guerre en MARCHE vers la 3ème guerre mondiale?


De nouveaux va-t-en -guerre en MARCHE vers la 3ème guerre mondiale?

AgoraVox le média citoyen

par SEPH
samedi 1er juillet 2017

L’Elysée a annoncé que les présidents français et américain Emmanuel Macron et Donald Trump, qui se sont entretenus par téléphone le 27 juin, avaient souligné « la nécessité de travailler à une réponse commune en cas d’attaque chimique en Syrie ».

Macron et Trump viennent de déclarer presque la même chose : l’utilisation d’une arme chimique fera l’objet de représailles et d’une riposte immédiate. Sous-entendu l’utilisation par Bachar.

Les terroristes ont utilisé à plusieurs reprises des armes chimiques ( Mossoul, Alep, Damas,….) sans que l’Occident s’inquiète. Rappelons pour mémoire que lors du conflit Iran-Irak l’Irak a utilisé largement des armes chimiques fournies par la vertueuse Allemagne (et d’autres en occident), contre l’Iran sans aucune protestation.

Par ailleurs, la Syrie a détruit sous contrôle international tous ses stocks d’armes chimiques. Alors pourquoi une telle rhétorique ?

Les allégations US faisant état de la préparation par Damas d’une attaque chimique risquent d’entraîner une nouvelle escalade de la crise syrienne. Les risques augmentent au fur et à mesure que l’armée syrienne s’approche de la victoire finale sur le plan militaire.

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Source : http://arretsurinfo.ch/coincee-a-al-tanf-larmee-americaine-admet-quelle-a-perdu-la-course-pour-occuper-le-sud-est-de-la-syrie/

En effet, le rapport de force a bien changé avec le soutien de la Russie et des gardiens de la révolution iraniens, Al-Qaïda et Daesh sont sur la défensive, ils perdent du terrain tous les jours. L’arrivée de nouveaux djihadistes est en forte diminution, beaucoup de chefs ont été tués, notamment le principal d’entre-eux : Abou Bakr al-Baghdadi qui aurait été tué le 28 mai 2017 par des bombardements de l’armée russe à Raqqa.

L’armée syrienne a atteint la frontière avec l’Irak et, fait très important, elle a fait la jonction au nord de Al-Tanf avec les milices chiites de la « Mobilisation Populaire » (en arabe al-hachd al-cha’abî). Cette jonction isole la base américaine installée à Al-Tanf en catimini au sud -est de la Syrie dans une zone contrôllée par Daesh !!!, permettant ainsi aux forces conjointes de la résistance de remonter le fleuve Euphrate vers Raqqa pour en chasser Daesh.

Mais le plus important c’est que le plan États-unien d’occuper toute la partie est de la Syrie entre L’Euphrate et la frontière irakienne est actuellement très compromis. C’est un échec cuisant pour la diplomatie U.S. qui doit impérativement changer ses plans pour poursuivre son véritable objectif : : mettre la main sur le pétrole et le gaz syrien grâce à une partition de la Syrie ou au remplacement de Bachar el-Assad par des dirigeants bienveillants aux intérêts U.S.

Pour cela, Trump doit engager encore plus l’armée U.S., mais il lui faut un prétexte solide, car cet engagement renforcé est contraire à ses promesses électorales.

Washington prépare une escalade de la crise syrienne

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Trump doit a tout prix empêcher l’armée syrienne et les milices chiites de remonter vers Raqqa et de libérer Raqqa. Cela sonnerait la fin de cette guerre, donc l’échec total d’une politique de conquête consistant, par des déstabilisations successives, à faire tomber le rempart syrien pour mieux attaquer l’Iran, puis par la suite attaquer la Chine et la Russie. Le Plan U.S. étant que les USA soit le seul pays dominant sur cette planète coûte que coûte.

Le porte-parole de la présidence américaine Sean Spicer a affirmé, mardi 27 juin 20174, que le gouvernement syrien était en train de préparer une nouvelle attaque à l’arme chimique, tout en mettant le Président syrien Bachar el-Assad en garde contre le « prix élevé » que paierait son armée en cas d’attaque sur des civils.

Mais les États-Unis ne fourniront pas de preuves que le régime de Bachar el-Assad préparerait actuellement une nouvelle attaque chimique. Selon la porte-parole du département d’État américain, c’est impossible, car il s’agit d’informations provenant des services secrets.

Cette déclaration est très grave, car les États Unis s’arrogent le droit de punir avant que l’acte ne se produise.

C’est également sans preuve qu’ils se sont déjà permis de tirer dans la nuit du 6 au 7 avril 59 missiles de croisière Tomahawk vers la base aérienne syrienne d’Al-Chayrate, près de Homs, en réaction à une soit-disant attaque chimique de Khan Cheikhoun attribuée aux forces de Bachar el-Assad.

Ironie de l’histoire, ce sont des frappes U.S. en Syrie et en Irak ( surtout dans la région de Mossoul ) qui ont fait, ces derniers mois, des milliers de morts parmi les civils. Si, on remonte aux deux guerres d’Irak, c’est plus d’un million de civils massacrés sont les bombes U.S. Et 500 000 enfants morts faute de médicaments du fait de l’embargo U.S.

Les États Unis ont depuis longtemps pris l’habitude de violer le droit international. Aujourd’hui, ils vont plus loin en faisant des appels aux meurtres, pour avoir ensuite la légitimité pour eux, puisqu’ils avaient averti que cela allait se produire.

En conséquence, Al-Qaïda ou Daesh savent ce qu’il faut faire pour que l’armée syrienne soit sévèrement punie et qu’ils puissent ainsi reprendre l’initiative : la guerre peut continuer encore longtemps et les USA continueront d’occuper illégalement une partie stratégique de la Syrie.

Tout ceci se présente comme une préparation du terrain pour une nouvelle frappe militaire encore plus forte pour inverser le rapport de force.

Pourquoi les USA intensifient-ils leur présence militaire en Syrie

Il est clair que les forces américaines comptent maintenir leur contrôle sur une partie du territoire syrien après l’éventuelle défaite de Daech.

En effet, nous pouvons constater que le soi-disant État islamique est en train de cesser d’exister. Il ne reste plus qu’à chasser les terroristes de Raqqa et Mossoul.

Après quoi pour les U.S.A, l’heure viendra de rétablir le contrôle sur les territoires repris aux djihadistes. De toute évidence, il s’agit pour le Pentagone du moment opportun pour intensifier les efforts et de venir prendre la place des terroristes.

Sur le plan militaire nous constatons un renforcement impressionnant de la présence U.S.en Syrie : par exemple, le récent déploiement de systèmes d’artillerie américains HIMARS dans le sud de la Syrie témoigne que les États-Unis ont l’intention d’empêcher le retour de cette région dans le giron de Damas.

Il s’agit d’une arme très efficace, que les Américains utiliseront pour montrer aux forces gouvernementales ce qui arrivera à ceux qui tenteront de reprendre un territoire contrôlé par les U.S.A.

Le système HIMARS permet notamment d’effectuer des frappes de précision, même lorsque les conditions météorologiques empêchent avions et drones de le faire. Les missiles HIMARS ne sont pas coûteux, pour les détruire en vol il faut des missiles au moins dix fois plus coûteux. Ceci pose un sérieux problème de coût. Ainsi, pour détruire les missiles HIMARS il faut détruire les rampes de lancement, ce qui revient à détruire les bases U.S. qui les abritent. Le risque d’un embrasement généralisé est certain.

Les États-Unis veulent donc imposer de facto des zones d’exclusion aérienne en Syrie, pour casser l’élan de l’armée syrienne dans son combat contre le terrorisme. Ceci constitue objectivement une protection des djihadistes.

Dans ce sens, le 18 juin dernier, les avions de la coalition américaine n’ont pas hésité à abattre un Soukhoï syrien qui effectuait une mission anti-Daech, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Raqqa. Le pilote syrien a été porté disparu et retrouvé par la suite.

Par ailleurs, la chaîne d’information CNN se référant à des sources dont elle n’a pas révélé l’identité, a annoncé que le gouvernement américain a donné l’ordre à ses bases aériennes et maritimes au Moyen-Orient, de se tenir prêtes à une éventuelle attaque contre la base aérienne de Shayrat dans la banlieue de Homs en Syrie.

Tout ceci n’est-il pas un prétexte pour justifier la présence prolongée des troupes américaines sur le territoire syrien ?. D’ailleurs le Commandant de la coalition anti-Etat Islamique menée par les Etats-Unis prévoit une occupation de la Syrie qui va au-delà de la défaite proche de Daesh .

http://www.cbsnews.com/news/us-troops-just-getting-started-raqqa-syria-stephen-townsend-isis/

Moscou réagira en conséquence aux potentielles provocations US contre l’armée syrienne

Moscou ne laissera pas sans réponse les potentielles provocations des États-Unis lancées contre les Forces armées syriennes, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

« Nous allons réagir dignement et proportionnellement en fonction de la situation donnée », a signalé le ministre lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue allemand Sigmar Gabriel dans la ville russe de Krasnodar.

Le diplomate a confirmé que le secrétaire d’État américain Rex Tillerson avait évoqué plus tôt, lors d’un entretien téléphonique, une « nouvelle » attaque chimique prétendument préparée par Damas contre les unités de l’opposition.

M. Lavrov lui a rappelé de son côté que les « allégations qui demeurent toujours sans fondement et selon lesquelles le 4 avril l’aviation syrienne aurait utilisé des munitions chimiques » à Khan-Cheikhoun n’avaient pas encore été examinées. La Russie fait tout son possible pour qu’une mission d’experts indépendants s’y rende, a-t-il souligné.

Les russes ne restent pas les bras croisés :
« L’Occident prépare des provocations en Syrie », a affirmé la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, ajoutant que la Russie dispose de nouvelles preuves à ce sujet.

Ainsi, Moscou possède des données concrètes démontrant que la « mise en scène » d’une série d’attaques chimiques dans deux localités syriennes est en cours :

« Il y a effectivement de nouvelles données… Nous estimons qu’une provocation de ce type est en cours de préparation. Pour ce qui est du concret, il n’est pas à exclure qu’il puisse s’agir des localités de Sarakab et Ariha », a indiqué aussi la diplomate lors d’un point presse.

Est-ce que sera suffisant pour dégonfler le Casus belli en préparation ? On peut en douter.

Au delà de la Syrie, les États-Unis veulent redessiner le Proche-Orient : Coup d’état en Arabie Saoudite et mis au banc du Qatar

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Le récent voyage de Donald Trump au Proche-Orient présage de grands changements dans cette zone

En effet, la récente entrevue du Président américain avec les dirigeants des États arabes et musulmans avait pour objectif d’établir une nouvelle répartition des pouvoirs dans la région.

Dans les années 1930, le Président américain Franklin Roosevelt s’était mis d’accord avec Abdelaziz Al Saoud, fondateur de l’Arabie Saoudite, pour lui accorder sa protection et son soutien en échange du pétrole.

Or, à l’heure actuelle, face à de nouvelles menaces auxquelles le royaume saoudien est confronté, il est temps de renouveler la stratégie politique, ce qui se reflète dans la création d’une Otan Arabe dirigé contre l’Iran.

En effet, pour l’Arabie Saoudite et son allié Israël , il est intolérable que se constitue un axe de la résistance allant de Beyrouth à Téhéran en passant par Damas et Bagdad . Pour ce faire, il est donc impératif que la Syrie soit partitionnée et que l’Iran soit affaibli afin d’assurer une sécurité maximale pour Israël .

Pour affaiblir l’Iran, c’est le projet « Ben Salmane ». Il a été mis au point par Trump avant son élection avec le futur prince héritier Mohammad Ben Salmane (MBS). C’est ce projet multidimensionnel qui devrait, espère Washington, permettre aux États-Unis de s’emparer totalement du détroit d’Ormuz que Trump vient de mettre en œuvre en Arabie saoudite .

Mohammad Ben Salmane (MBS) jeune, particulièrement borné et inexpérimenté vient d’être nommé opportunément prince héritier à la place Mohammad Ben Nayef . Cette nomination est un véritable coup d’État dans la maison des Saoud fait par les américains qui ont forcé la main du roi actuel qui est très diminué.

MBS servira de principal pion aux Américains qui vont de plan en plan pour reconquérir le terrain perdu au Moyen-Orient.

Tout ceci explique la signature par Trump de 380 milliards de dollars de contrats à Riyad, dont 110 milliards pour armer ce chien fou de MBS.

Ce choix ne doit rien au hasard, rappelons que le prince MBS connu pour sa haine anti-iranienne, il a mis à feu et à sang le Yémen avec la soutient des U.S.A., Israël, …et de la France. Il est prêt à tout pourvu que les Américains lui apportent leur appui.

La crise du Qatar entre dans le cadre des projets occidentaux de réaménager la région proche-orientale
Après la visite de Trump, le Qatar est soumis à un chantage inique de la part de l’Arabie saoudite, Bahreïn et l’Égypte

Parmi les 13 conditions ont trouve : la réduction du niveau des relations diplomatique avec l’Iran, la renonciation à la création de la base militaire turque ; et la fermeture de la chaîne d’al-Jazeera,

Que risque le Qatar, s’il continue à résister au maximalisme de Riyad, ? : « Les mesures qui risquent de tomber contre le Qatar ; comprendraient les sanctions économiques, la suspension de l’adhésion du Qatar au Conseil de coopération du golfe Persique, la création à Bahreïn d’une base militaire arabe par 3 pays que sont l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats ainsi que le gel des avoirs bancaires du Qatar dans les banques des pays qui ont sanctionné le Qatar », a écrit le quotidien égyptien al-Ahram al-Arabi .
La crise du Qatar s’inscrit donc dans les projets de réaménagement de l’Occident.

En résumé, Trump veut contrôler le golfe Persique et son pétrole par l’intermédiaire d’une Arabie Saoudite toute puissante et viscéralement anti-iranienne.

Les points qui pourraient dégénérer en conflit mondial.
Syrie

Toute attaque majeure occidentale ou israélienne contre la Syrie mettrait la Russie dans une situation difficile, et c’est précisément la raison pour laquelle quelques-unes des têtes les plus chaudes de l’élite occidentale pourraient tout simplement décider d’en prendre le risque.

Le gouvernement et le peuple russes ne veulent absolument pas de la guerre et la Russie a montré à plusieurs reprises ses capacités à rester très « zen » pour désamorcer toutes les provocations agressives que l’Occident a jusqu’ici manigancé contre elle, en Ukraine comme en Syrie. Il ne faut pas être un expert militaire ou géopolitique pour voir que si la Russie résiste militairement, cela pourrait être un risque d’escalade menant tout droit à la troisième guerre mondiale. C’est quelque chose que la Russie veut éviter presque tout prix, mais si la situation venait à devenir existentielle, ce serait une autre affaire.

Golfe Persique

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La guerre pourrait très bien commencer par un simple incident maritime dans le golfe Persique ou par une petite bataille maritime dans le détroit d’Ormuz impliquant l’Arabie saoudite et l’Iran., fournissant au Pentagone le prétexte nécessaire pour imposer son contrôle sur le détroit d’Ormuz.

Parmi tous les scénarios jusqu’ici imaginés et joués, celui d’une confrontation militaire totale entre les deux puissances régionales que sont l’Arabie et l’Iran séduit le plus les Américains. Potentiellement dévastateur, un tel scénario pourrait ouvrir la boîte de Pandore du confessionnalisme avant de plonger l’une des régions les plus riches de la planète dans un cercle infernal de guerres fratricides comme on en a vu en Europe des siècles derniers.

L’essentiel pour les Américains consisterait à trouver l’alibi nécessaire au déploiement de leurs troupes et des troupes de l’OTAN dans le golfe Persique pour reprendre le contrôle de toute la région. MSB le nouveau prince héritier adoubé par Trump est l’homme qui devra fournir cet alibi.

Qatar
Le Qatar à toujours été une épine dans le pied de l’Arabie Saoudite, son annexion tout comme le Yémen font parti des projets des Saouds.

Le Qatar a commis un crime de lèse majesté pour son ennemi hériditaire l’Arabie Saoudite en se rapprochant de l’Iran. Le prétexte est donc tout trouvé pour la belliqueuse Arabie Saoudite.

Ainsi, le chef de la diplomatie bahreïnie Khalid ben Ahmed al-Khalifah a menacé le Qatar d’« une intervention régionale imminente » si Doha ne respectait pas les accords avec les pays de la région.

Analysant cette mise en garde, Abdullah A?ar, expert turc en sécurité et en lutte antiterroriste, prévient que toute intervention militaire risque d’engendrer un conflit régional susceptible de se transformer en Troisième Guerre mondiale.

L’expert turc ajoute qu’ « En examinant les déclarations du chef de la diplomatie bahreïnie, Khalid ben Ahmed al-Khalifah, il faut comprendre que Bahreïn agit sous les ordres de l’Arabie saoudite et dans le cadre des projets occidentaux de réaménager la région proche-orientale.

On sait que la position de la Turquie et de l’Iran sur la crise qatarie diverge fondamentalement de la position des pays hostiles au Qatar.

Les tentatives de l’Occident de provoquer une confrontation entre les pays de la région est évidente »,

C’est pour ces raisons que la Turquie vient d’envoyer des troupes au Qatar pour protéger ce pays, augmentant ainsi les risques de conflit.

Conclusion

Personne n’est évidemment dupe du prétexte de l’inénarrable « attaque chimique », c’est un « false flag » annoncé à l’avance et sans aucune vergogne. Quel gogo peut encore décemment croire qu’à chaque fois qu’Assad est vainqueur sur le terrain, il est subitement pris d’un coup de folie et ordonne une attaque chimique provoquant représailles et sanctions ?

Un gros malaise doit actuellement traverser l’institution militaire américaine. Récemment, le journaliste d’investigation américain Seymour Hersh publiait un article détaillé démontant totalement l’intox de l’attaque chimique Khan Cheikhoun il y a trois mois. On y apprend le désarroi de plusieurs officiers US : »Rien de tout cela n’a de sens. Nous SAVONS que ce n’était pas une attaque chimique… Les Russes sont furieux… »

Cet article nous apprend aussi que l’état-major russe avait tout donné aux Américains : le plan de vol, la cible (un bâtiment de deux étages où allait avoir lieu une réunion entre pontes d’Ahrar al-Cham et d’Al Nosra ( Al-Qaïda). Moscou avait même directement prévenu la CIA au cas où celle-ci aurait des agents infiltrés susceptibles d’assister à la rencontre.

On peut se poser la question de ce que feront les Russes si un autre false flag a lieu et si Trump et son laquais Macron mettent leurs absurdes menaces à exécution ?

Se dirigera-t-on vers un conflit ouvert entre les deux premières armées de la planète ? Les grandes guerres commencent souvent petitement… Les historiens du futur, s’il y en a encore, se pencheront sur les causes de la conflagration ?.

La porte-parole du ministère des affaires étrangères russe Zakharova a déclaré aujourd’hui que les récentes allégations des États-Unis sur la planification des attaques chimiques par le gouvernement syrien pourrait être le « signe avant-coureur d’une nouvelle intervention (américaine) » et que Moscou craint que l’armée américaine pourrait avoir recours à une « provocation à grande échelle » sous couverture de propagande « qui est dirigée non seulement contre les autorités syriennes, mais aussi contre la Russie. » https://www.welt.de/politik/ausland/article165905578/Trump-s-Red-Line.html

En résumé, les pièces du puzzle se mettent en place pour des affrontements qui peuvent dégénérer, surtout si l’une des parties le souhaite ardemment pour atteindre ses objectifs de redessiner le Proche-Orient.

Dans un récent article, National Interest déplore les « vastes lacunes » du président américain « en termes d’histoire et de relations internationales », ignorances qui en dépit de « ses promesses électorales d’éviter des expéditions militaires hors des frontières américaines », semblent le pousser droit à une catastrophe.

 » Les gens que Trump a nommés aux différentes fonctions ne le savent peut-être pas, mais ils sont sur le point de précipiter les USA dans les affres d’une guerre fort complexe dont l’issue est totalement inconnue : le fait de s’engager militairement en Syrie fera des États-Unis, l’un des acteurs de la guerre, quitte à les faire entrer dans une logique de confrontation avec les acteurs traditionnels que sont l’Iran, la Turquie, et la Russie.’

Devenir un acteur à part entière en Syrie est sans nul doute la pire idée qui pourrait venir à l’esprit de Trump, idée qui mettrait les États-Unis dans une situation de guerre non nécessaire face à l’Iran, à la Turquie et pire encore à la Russie. Mieux vaudrait donc un retour à la raison qui présidait le discours de Trump pendant sa campagne électorale et qui lui faisait honnir toute intervention militaire américaine au Moyen-Orient. C’est d’ailleurs cette position de politique étrangère qui a construit largement sa victoire électorale.

C’est au Proche-Orient que se joue actuellement le destin du monde

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Sources :
– Syrie : Une autre « attaque chimique » à l’horizon :helmets/http://reseauinternational.net/syrie-une-autre-attaque-chimique-a-lhorizon/

– Qui sont les Casques Blancs (White Helmets) ? : http://reseauinternational.net/qui-sont-les-casques-blancs-white

– Robert David Steele : les Casques Blancs ont été payés pour mettre en scène une fausse attaque chimique, par Will Summer le 15 avril 2017 : https://globalepresse.net/2017/04/15/robert-david-steele-casques-blancs-trump/

– Macron prépare la guerre contre la Syrie, voici des preuves : http://reseauinternational.net/macron-prepare-la-guerre-contre-la-syrie-voici-des-preuves/

– Ascension d’un prince guerrier en Arabie … : http://reseauinternational.net/ascension-dun-prince-guerrier-en-arabie/

– Le Moyen-Orient et le monde après le passage de la tempête Donald Trump : http://arretsurinfo.ch/le-moyen-orient-et-le-monde-apres-le-passage-de-la-tempete-donald-trump/

– Ben Salmane détrone Ben Nayef :

http://presstv.com/DetailFr/2017/06/21/526036/Le-coup-dEtat-de-Ben-Salmane

– Révélation de l’accord secret entre ben Salmane et Donald Trump : http://presstv.com/DetailFr/2017/06/19/525835/Arabie-saoudite-Etats-Unis-ben-Salmane-Donald-Trump-Qatar

– L’attaque neurotoxique qui n’a pas eu lieu » : Khan Cheikhoun, 4 avril 2017 , par Will Summer le 21 avril 2017 : https://globalepresse.net/2017/04/21/khan-cheikhoun-false-flag/

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ANNEXES :
– Les États-Unis ont transféré des systèmes capables de tirer des missiles longue portée de Jordanie en Syrie.

Des systèmes lance-roquettes multiples américains HIMARS, capables de lancer des missiles balistiques de longue portée sont arrivés de Jordanie à la base syrienne d’Al-Tanf, a annoncé l’agence Reuters citant des sources au sein des services secrets locaux.

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« Ces systèmes se trouvent à Al-Tanf, où ils renforceront notablement la présence militaire américaine », a indiqué l’agence.

Des systèmes HIMARS se trouvent également dans le nord de la Syrie, d’après lui.

Développé par Lockheed-Martin, le lance-roquettes multiples M142 HIMARS (High Mobility Artillery Rocket System) peut tirer six roquettes GMLRS guidées par GPS sur une cible située à environ 70 km de distance, mais aussi un missile TACMS, d’une portée de 300 km.

En mai et en juin, les forces pro-gouvernementales syriennes ont été par trois fois la cible de frappes de la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Le Pentagone a qualifié ces opérations « d’autodéfense ».

La coalition dirigée par Washington mène une opération militaire contre les terroristes de Daech en Syrie depuis 2014 sans obtenir le feu vert des autorités du pays.

2 – Mohammad Ben Salmane (MBS).

Hier, un prince bouffon de la famille al-Saud a remplacé un autre prince bouffon de la famille al-Saoud pour prendre la succession du vieux roi de la famille al-Saoud qui va bientôt être débarqué. Ceci, dans un pays qui porte le nom de la famille al-Saoud. On est quasiment certain que cela va se passer ainsi.

Le prochain dictateur-roi Mouhammad Ben Salmane ben Abdulaziz Al Saoud, le gars qui a une dette publique, est porté aux nues dans les médias américains. Ce n’est pas étonnant. Il a beaucoup d’argent et aucune idée de sa valeur. Il a payé 500 millions d’euros un navire usagé qui n’avait coûté, neuf, que 300 millions d’euros, il y a six ans. Il va distribuer son argent ici ou là chaque fois qu’un journaliste écrira un bel article sur lui. Si le ou la journaliste est vraiment bon(ne), il ou elle touchera un pot de vin à la faveur d’un contrat d’armement garanti par la CIA avec les cheiks du Golfe. Ben Salmane n’est pas très intelligent. Il est allé en Israël et est en contact permanent avec les responsables israéliens. Son programme de développement pour l’Arabie saoudite, basé sur l’austérité, a été élaboré par des consultants de McKinsey et a donc de grandes chances d’échouer. Avec son positionnement anti-iranien extrémiste, il fait l’effet d’une simple marionnette américano-israélienne.

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Pour agrandir

Les 26 millions de personnes sur lesquelles il règne n’apprécieront pas non plus. Beaucoup de citoyens de la péninsule arabe voudront voir sa tête au bout d’une pique. La Maison Saoud n’est plus qu’un château de cartes qui va s’écrouler…….

Les dirigeants saoudiens ont encouragé et financé, avec le Qatar, la prise de contrôle de l’État Islamique sur l’Irak et des pans de la Syrie. Ils ont également contribué au financement de la campagne de Clinton. Les terroristes d’État islamique viennent de faire exploser, à Mossoul, la mosquée d’al-Nuri vieille de 845 ans.

Source : http://lesakerfrancophone.fr/la-torture-etasunienne-le-coup-saoudien-et-les-crimes-de-lei

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