DOUBLE JEU. Syrie: alors qu’il parle de paix, Barack Obama continue d’armer les terroristes
septembre 12, 2013
Publié le sept 12, 2013
Allain Jules
Toute honte bue, lors de son discours du 10 septembre dernier, le président américain Barack Obama avait , comme à son habitude, déclamé des sottises et osé dire que l’opposition syrienne, dont tout le monde sait qu’elle est dominée par des terroristes d’Al-Qaïda dans son combat, » ne veux juste que vivre en paix, dans la dignité et la liberté « . Une déclaration pathétique au moment où tout est en place pour avancer vers la paix avec le projet de Genève II initié par Moscou. Hélas, l’Empire ne supporte pas la défaite.
Or, le Washington Post de ce matin indique que la CIA a commencé à livrer des armes aux « rebelles » en Syrie, mettant fin à des mois de retard dans l’aide qui avait été promise par l’administration Obama, selon des responsables américains et des personnalités syriennes. Les livraisons ont commencé à affluer dans le pays au cours des deux dernières semaines avec des livraisons séparées par le Département d’État. Il s’agit de véhicules et autres engins. Barack Obama avait pourtant dit qu’il voulait éviter une escalade et minorer le rôle majeur des américains dans la guerre civile en Syrie. Que du vent !
Nous l’avons toujours dit, ces gens luttent avec al-Qaïda pour tenter de renverser le Gouvernement syrien. On comprend la grogne au sein de l’armée américaine, et même française ,où les soldats refusent d’aller combattre auprès d’al-Qaïda. Dans une tribune au New York Times, le président russe Vladimir Poutine frappe là où ça fait mal. Non seulement il accuse les « rebelles » d’avoir perpétrer l’attaque à l’arme chimique du 21 Aout à Damas, mais il met les Etats-Unis en face de leurs contradictions, notamment en ce qui concerne les groupes terroristes en Syrie.
Toujours dans le New York Times, il est dit que la proposition russe ,que va probablement accepter les Etats-Unis, inquiète au plus haut point « l’israël » qui se disait pourtant hors du conflit syrien. La tournure inattendue du conflit fait sortir du bois les vrais comploteurs de ce soi-disant « printemps syrien » qui voit un arrêt en Syrie. Pour « l’israël », les Etats-unis devaient frapper la Syrie pour dire à l’Iran qu’ils seraient prêts à les bombarder aussi. « l’israël » craint, dit-il, le renforcement du président Al Assad, de l’Iran et du Hezbollah. Rien que ça.
Derrière ce poker menteur américain, les Russes doivent faire très attention…