Esquisse de la guerre hybride (I). La révolution géostratégique de la Russie et de l’Iran
septembre 9, 2021
Publié par Jean-Pierre | 8 Sep 2021 | Iran, Monde, Russie | 0 |
Esquisse de la guerre hybride (I). La révolution géostratégique de la Russie et de l’Iran
Par Luc Michel
# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
ESQUISSE DE LA GUERRE HYBRIDE (I). LA REVOLUTION GEOSTRATEGIQUE DE LA RUSSIE ET DE L’ IRAN
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (??? ??????)/
2021 09 06/
Série III/1358
C’est un sujet très important parce que notamment il et lié au attaques qui viennent de partout aux Etats-Unis et en France contre moi. Je connais bien le dossier, puisque je suis désigné par les USA , l’OTAN et le Quai d’Orsay comme acteur majeur au cœur des combat de cette guerre hybride.
* Voir sur # LUC-MICHEL-TV/
LUC MICHEL:
ESQUISSE DE LA GUERRE HYBRIDE (I).
LA REVOLUTION GEOSTRATEGIQUE DE LA RUSSIE ET DE L’ IRAN
–https://vimeo.com/597033501
Les enjeux de la « guerre hybride » sont primordiaux pour Moscou, « puissance pauvre » : « Les défis que pose le Kremlin sont clairement ceux du XXIe siècle. Se sentant relativement faible, le Kremlin a systématiquement appris à utiliser les principes des démocraties libérales contre eux dans ce que l’OTAN appelle ici « la militarisation de l’information, la culture et l’argent, « éléments essentiels du concept de guerre « non linéaire » du Kremlin ».
On ne parle pas ici de Soft power, mais de « guerre hybride ». La guerre hybride c’est un concept qui a été élaboré entre 2002 et 2006 (au LIBAN) mais surtout après 2014, après les évènement d’Ukraine. Cette « guerre hybride » concerne le Proche-Oient, l’Ukraine, la Syrie et l’Afrique.
LA « GUERRE HYBRIDE » QU’EST QUE C’EST ?
C’est la réaction de la Russie et de l’Iran, considérées comme des « puissances pauvres », c’est-à-dire qui ont moins de moyens que les Américains ou l’OTAN pour combattre ceux-ci.
La guerre hybride, elle a deux aspects :
* elle a un aspect militaire c’est-à-dire les firmes de sécurité (comme dit l’OTAN) ou les partis-milices pro-iraniens (Liban, Irak, Yemen). c’est tout ce qui est « en deçà de la guerre », la « guerre non linéaire). Il y a également la « cyberwar ». la guerre cybernétique.
* Il y a enfin un aspect qui lui la relie au Soft power justement. Ce sont les « opérations d’influence ». Qu’est ce que l’OTAN entend par « opérations d’influence ». Ce sont d’une part la « diplomatie parallèle », que les américain appellent la « Grey diplomacy », la diplomatie grise. Ce sont ensuite d’autre part les opérations « d’influence électorale », qui va des actions pour modifier les résultats électoraux notamment, aux actions légales comme les mission de Monitorings.
Le « Monitoring électoral alternatif » occupe une place centrale dans ce domaine. « La Russie investit également dans des groupes qui effectuent une surveillance électorale « alternative », y compris une surveillance des sondages dans les territoires séparatistes avec l’intention de leur donner un semblant de légitimité » (sic) écrit Chattam House (une des vitrines légales du MI6). Au cœur de cette action il y a de 2006 à 2015 mon ONG EODE, « l’Observatoire eurasien pour la démocratie et les élections (également parfois connu sous le nom de Conseil eurasien pour la démocratie et les élections). Lancé en 2006 à Chisinau et Bruxelles, ce groupe prétend surveiller les élections dans les républiques autoproclamées d’Abkhazie, Transnistrie et Haut-Karabakh. Elle est dirigée par Luc Michel », écrit encore Chattam House.
GUERRE MEDIATIQUE ET « MILITARISATION DE L’INFORMATION »
Et enfin, la « guerre hybride » c’est la guerre médiatique proprement dite. « Un élément clé de la boîte à outils de guerre hybride de la Russie est l’« armement » de l’information, ou l’utilisation de la guerre de l’information (la gestion des technologies de l’information et de la communication). En maîtrisant avec Un élément clé de la boîte à outils de guerre hybride de la Russie est l’« armement » de l’information, ou l’utilisation de la guerre de l’information (la gestion des technologies de l’information et de la communication). En maîtrisant avec succès la militarisation de l’information, l’acteur permet une forme de guerre « non matérielle » qualitativement plus intense et plus puissante, non militaire – donc une composante psychologique de la guerre ».
# COMMENT EST MENEE CETTE GUERRE HYBRIDE ?
DES OPERATEURS INDEPENDANTS NON-ETATIQUES
Cette guerre hybride n’est pas menée directement par l’Etat russe ou l’Etat iranien. Précisément, il s’agit pour les russes ou les iraniens de pas être mêlés directement à celle-ci. Les opérations militaires des firmes de sécurité russe par exemple en Centrafrique. Ou si la diplomatie parallèle ou la guerre médiatique fonctionnent et bien c’est tout bénéfice pour la Russie, si ça échoue la Russie n’est pas impliquée dans leurs échecs.
Les américains du Pentagone dans un Rapport de 2020 identifient donc des acteurs indépendants, qu’ils appellent des « entrepreneurs d’influence ». Ils en ont identifié cinq, il y a notamment le russe Konstantin Malofeev (qui est l’homme qui gère le secteur conservateur en Europe pour la Russie), il y a Evgueni Prigojin. Et il y a moi même puisque je suis le 5eme de ces « entrepreneurs d’influence », je suis présenté comme celui qui « ouvre les nouveaux front. Ce qui n’est pas faux.
Laura-Maria HER?A, chercheuse atlantiste, constate l’émergence des acteurs non-étatiques dans la guerre hybride (notamment au Liban) : « Le terme guerre hybride est associé à des acteurs lançant des campagnes militaires contre les États. La guerre menée par Israël contre le Hezbollah basé au Liban en 2006 a été celle qui a déclenché la préoccupation pour
la capacité d’un acteur non étatique, comme le Hezbollah, de constituer une menace sérieuse pour les Forces de défense israéliennes conventionnelles (FDI) non pas parce qu’il employait simplement des stratégies, mais parce que sa force militaire combinée avec sa « politique, sociale, diplomatique et informationnelle. Des composants qui fournissent le substrat du soutien à son organisation militaire ».
DES « ENTREPRENEURS D’INFLUENCE » AUX « ENTREPRENEURS GEOPOLITIQUES »
Deuxièmement, y a ce que ce qu’ on appelle les « entrepreneurs géopolitiques ». La plus grande partie de mon activité ce ne sont pas les médias c’est pas Afrique Media? ou Press tv ou mes WebTv, ça c’est la partie de émergée de l’iceberg. Mon activité principale c’est le lobbying, c’est la « diplomatie parallèle ». Justement, je suis très attaqué en Belgique la dessus (sur la Libye de Kadhafi en 2011), j’ai fait l’objet d’interpellations au pays de l’Union dite « européenne ».
UNE STRATEGIE TOUS AZIMUTHS
« Contrairement à la guerre froide, lorsque les Soviétiques soutenaient largement les groupes de gauche, commente le CEPA, une approche fluide de l’idéologie permet désormais au Kremlin de travailler avec des mouvements d’extrême gauche et d’extrême droite, verts, anti-mondialistes et élites financières. Le but est d’exacerber les divisions et créer une chambre d’écho de soutien du Kremlin »
C’est précisément la stratégie dite « nationale-bolchévique » que je prône depuis le début des années ‘80. Et que j’ai mise en œuvre avec EODE notamment.
(1) Peter Pomerantsev et Michael Weiss, « The Menace of Unreality: How the Kremlin Weaponizes Information, Culture and Money).
(2) “ Hybrid Warfare – A Form Of Asymmetric Conflict “, 2017).
# NOTE COMPLENTAIRE 1 :
DE LA RUSSOSPHERE A L’IRANOSPHERE !
Luc Michel a puissamment contribué à la structuration du lobby pro-russe, la « Russosphère », au cœur de la guerre hybride, en Eurasie depuis 2005 et en Afrique après 2014. « Luc Michel est omniprésent dans la Russosphère internationale », dira de lui L’Express en 2015. Aujourd’hui, le Bloc de l’Est c’est Moscou, Pékin et Téhéran et les iraniens arrivent en Afrique soutenir les Néopanafricanistes. Voici donc le géopoliticien Luc Michel, consultant permanent de la Télévision d’Etat iranienne francophone PRESS TV (avec son ZOOM AFRIQUE quotidien), occupé à structurer une « Iranosphère » en Afrique …
# NOTE COMPLENTAIRE 2
Le grand retour de mes Éditions Machiavel fondées en 1982 ! Je sortirai dans les prochains jours un nouveau livre: Le livre fera 350 pages sur ma vision de la Guerre hybride. Qui est au coeur de mon action internationale en tant qu’ « entrepreneur géopolitique » …
Titre: « La russosphere. Anatomie, théories et acteurs de la guerre hybride »
LUC MICHEL (??? ??????) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou, Téhéran et Malabo) :
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