L’opposant Syrien Mamoun Al-Homsi sous le charme de l’ultrasioniste Fiamma Nirenstein
mars 5, 2012
Ils sont vraiment charmants bras dessus bras dessous ces deux participants à une conférence de néoconservateurs sur la sécurité qui s’est tenue à Prague en 2007
Mamoun Al-Homsi & Fiamma Nirenstein
Elle, c’est Fiamma Nirenstein, une fanatique sioniste dont je vous avais déjà parlé. Lui, c’est Mamoun Al-Homsi, une figure en vue de l’opposition syrienne (cf Bernard-Botul-Henri Lévy).
Ce M. Al-Homsi a menacé de transformer la Syrie en «tombeau des Alaouites»
Charmant.
La connexion israélienne de Mamoun Al-Homsi: Fiamma Firenstein
THE ARAB DIGEST, février 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri
L’Arab Digest avait déjà parlé de l’opposant Syrien Mamoun Al-Homsi et de son appel au nettoyage ethnique des minorités en Syrie. Eh bien, de nouvelles questions se posent sur sa démarche politique et sur ses liens suspects avec Israël.
Mamoun Al-Homsi pose sur la photo ci-dessus à la Prague Security Conference (néconservatrice) avec la politicienne israélo-italienne et sioniste dure, Fiamma Nirenstein. Nirenstein qui est une néoconservatrice sioniste a passé une bonne partie de sa vie dans une colonie illégale de Cisjordanie nommé Gilo où elle possède toujours une résidence.
Nirenstein est connue pour ses traductions de livres de Nathan Sharansky, Bernard Lewis et Ruthie Bloom; elle a été à la tête de démarches du gouvernement israélien pour faire échouer la candidature palestinienne pour un statut d’Etat membre à part entière de l’ONU.
Elle est aussi connue pour des propos dans la veine sioniste dure comme “tout Juif sans le monde est un Israélien même s’il n’en a pas conscience. Celui qui ne le sait pas fait une grosse erreur » et « moralement parlant, il ne doit pas y avoir de négociations avec le Hamas qui pense que les Juifs sont des fils de singes et de cochons. On ne peut pas négocier avec des cannibales qui mangent des êtres humains.» Ses prises de position avaient amené Luisa Morgantini, vice présidente du Parlement Européen à écrire un article en 2007 pour critiquer son bellicisme. L’article était intitulé Fiamma Nirenstein et la conspiration des perfides Palestiniens qui ne veulent pas la paix.»
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Nirenstein partage son temps entre sa résidence italienne et la colonie de Jérusalem Est avec son mari, le photographe Israélien Ofer Eshed.
La question demeure : que faisait Homsi avec elle à Prague?
Homsi l’a rencontrée également, ainsi que Farid Ghadri une personnalité d’opposition pro-israélienne, à Rome où ils ont discuté de la Syrie. Nirenstein a par la suite écrit un post au sujet de sa rencontre avec eux, exprimant sa profonde inquiétude au sujet du potentiel militaire du Hezbollah et l’arsenal de missiles syriens capables de toucher Israël.
En fait, les choses sont assez claires puisque Farid Ghadri se targue de faire partie des premiers dissidents Syriens partisans d’une alliance avec l’entité sioniste, dans laquelle il a eu l’occasion de se rendre pour discuter avec les députés. Il explique en long et en large pourquoi il admire le régime sioniste et qu’il participait aussi à la conférence de prague où étaient présents Nathan Sharansky, Jose Maria Aznar et George Bush.
Compte tenu du rôle que joue al Jazeera en ce moment contre le gouvernement syrien, il est piquant de relever qu’il écrivait alors :
Al-Jazeera est infiltrée par des agents Syriens pro-Assad et des membres ses services secrets, de sorte qu’elle joue le rôle d’un service de renseignements qui dissémine de la désinformation plutôt que la vérité comme elle le prétend.