SYRIE : Le journaliste Hossein Mortadha révèle qui a effectué le massacre du bus et le but réel de l’ouverture du Front Sud
avril 20, 2017
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Presstv French
20/04/2017
A la lumière des opérations militaires réparties sur plusieurs fronts en Syrie, suite aux réalisations réalisées par l’armée syrienne et ses alliés, avec le début de la mise en œuvre de l’accord des quatre villes et les bruit médiatique accompagnant ; il était nécessaire de clarifier ce qui se passe sur la scène syrienne et régionale. ? Le journaliste Hossein Mortadha et à travers la télévision syrienne a fourni une explication des derniers développements politiques et militaires. Il a révélé les détails de l’accord des quatre villes et la question du massacre perpétré par les groupes armés contre les populations des villes de Al Foua et Kefraya en plus de l’activation du front dusud de et son objectif réel. Voici les détails :
L’accord des quatre villes, ses perspectives et qui a ordonné le massacre de bus:
Au ?cours de cette période, l’événement le plus important a été l’accord des quatre villes qui n’est pas le résultat des jours récent, il a commencés depuis le début de l’année après l’instauration d’un cessez le feu pour ces villes. ?Il était possible de régler la bataille de Zabadani, mais la carte humanitaire utilisée par les groupes armés relative aux villes de Al Foua et Kefraya a lancé l’ accord. ? Le journaliste Mortadha a affirmé que les groupes armés ont resserré l’étau autour des civils de Al Foua et Kefraya, les réunions se sont poursuivies en Turquie pour la mise en œuvre de l’accord. ?Il a ajouté que la Turquie et le Qatar ont une influence significative et contrôlent les groupes armés et c’est ce qui est arrivé plus tôt à Alep et aujourd’hui aussi, le Qatar et la Turquie sont intervenu dans l’application de l’accord des quatre villes. ?Il y avait également des divergences entre les groupes armés concernant l’accord et l’ armée syrienne ayant été en mesure de nettoyer de vastes zones géographiques, cela constituait une forme de danger pour les groupes armés. ?Concernant le massacre des bus, Le journaliste Mortadha a déclaré que l’explosion terroriste visait à bloquer l’accord, ce qui est arrivé est une manœuvre dilatoire des groupes armés dans le but de cibler les civils dans les autobus, les bus ayant été arrêtés dans des endroits où ils ne devrait pas s’arrêter, parce qu’ils sortent et entrent simultanément. ?Après l’explosion, les groupes armés ont empêché le transfert des blessés vers les zones libérés et u certaine nombre d’entre eux ont transférées à Bab Al Hawa. Il a ajouté que l’objectif des services de renseignement saoudien Qatari et turc était de susciter une réaction des populations des villes de Al Foua et Kefraya et d’essayer de créer un fossé sectaire dans la société syrienne pour arrêter l’accord. ?Celui qui filmait avant l’explosion attendait l’attentat à la bombe pour relayer l’horreur du massacre, la voiture piégée est arrivée maquillée prétendant distribuer des aliments pour les enfants qui ont été regroupés, ce qui confirme que l’ objectif était de tuer le plus grand nombre d’enfants pour attiser la sédition. ?Le régime saoudien a ordonné le massacre et il y’a une relation entre les services de renseignement et les groupes armés et cela était évident dans l’agression américaine sur la base de Al Shirrat. ?Concernant les termes de l’accord, Murtadha a dit que l’ accord englobe plus que les quatre ville, sa première phase est de la sortie de 8000 habitants de Al Foua et Kefraya a été retardée, sa deuxième phase n’étant pas encore commencée. ?La question du changement démographique est un grand mensonge, il y a encore des civils dans la ville de Madhaya, il y’a eu un grand nombre de régularisations des conditions des hommes armés et la question de l’évacuation est simplement une mystification pour tromper l’ opinion publique mondiale.
?Le deuxième phase de l’accord dure soixante jours avant lesquels sortent 8000 civils de Al Foua et Kefraya et sort en contre partie un certain nombre d’hommes armés de Jabhat Al Nosra du camp Al Yarmouk, un certain nombre d’hommes armés de Babila et Yalda étant en relation avec l’armée syrienne afin de régulariser leur situation. ?Une partie de l’accord prévoit le retrait d’une fraction de militants de la région de Qalamoun, à leur tête le groupe de Abumalk Talli qui dépend du Qatar, il faut ici rappeler que l’ émirat du Qatar a été un garant et sponsor de l’ organisation Jabhat Al Nosra précisément. L’objectif du Qatar est d’exfiltrer un certain nombre de princes qataris qui sont retenus en Irak depuis environ un an et leur nombre est d’environ 15 personnes, tous de la famille Al – Thani, en plus de la sortie des combattants de la brigade Hamza bin Abdul Muttalib qui sont dans la zone de Zabadani. Sur le plan stratégique, le cordon de sécurité autour de la capitale a été élargi et la frontière avec le Liban a été nettoyée, c’est une sorte de grand arc qui a été sécurisé, ce qui se reflète positivement sur la Syrie et le Liban, et ce qui est arrivé est un triomphe stratégique. ?L’ objectif de l’accord est de mettre à l’abri les civils des villes de Al Foua et Kefraya et il y a des cas humanitaires qui sont un moyen de pression aux mains des groupes armés sur l’ État syrien, le retrait de cette carte a laissé son impact sur la situation sur le terrain. ?Ce qui est arrivé dans la région de Hassia avec les populations de Al Foua et Kefraya est une erreur technique non voulue, il y’a été remédié et traitées en quelques heures et un certain nombre d’autobus arrivera à Damas.
L’activation du champ militaire et objectif de l’ouverture des trois fronts:
Le ?mois dernier était le plus chaud militairement et nous avons été en face de trois fronts dangereux, le plus dangereux était celui de Jobar dans l’est de la capitale, à la veille des réunions de Genève. C’était une tentative des groupes armés d’arriver à la place des Abbassiyines et de réaliser une brèche dans la capitale, puis après 12 heures de combat d’entamer la campagne de Hama au nord. Les groupes armés ont commencé à avancer dans la campagne Nord de Hama, et sont entrés dans un certain nombre de villes et villages. La bataille de Hama est considérée comme l’une des batailles risquées, surtout si les groupes avaient réussi à progresser vers Hama et Homs dans le but de couper les axes stratégiques, notamment la route d’Alep à travers Atharia et Khanaser. ?L’armée syrienne a été en mesure pour commencer de contrôler la ville de Kaoukeb, puis les villes de Maardis et Soran et maintenant la ville de Taybat al imam est neutralisée militairement, et le front de Hama s’est étendu à 500 kilomètres à travers trois axes gérés l’armée syrienne pour absorber l’attaque, puis contourner ces axes. Les groupes armés pensaient que l’opération la plus importante portait sur le front de Halfaya, et la tactique de l’armée a réussi à disperser les groupes armés et le danger a maintenant pris fin.
Il y’a un accord entre Daesh et Jabhat Al Nosra pour former une nouvelle faction présentée comme modérée et qui sera soutenue par Washington et la Turquie. Les régions de Homs et Hama ont été déclarées comme zone d’opérations militaires, en particulier la région de Uqayribat et ses environs pour trouver une percée de l’est vers la région de Selmia, l’ objectif est d’obtenir un succés militaire avant Astana puis commence la proposition de cartes, la partie turques tentant de s’y soustraire, ce qui empêche l’ armée syrienne de mener des opérations dans de ces régions sous le prétexte de l’existence de factions modérées.
Le front sud et rôle américain de contrôle du triangle frontalier:
Le ?front le plus dangereux aujourd’hui est le front sud et plus précisément celui de Deraa et nous sont parlons d’ un triangle frontalier entre la Syrie, l’ Irak et la Jordanie. Après la fermeture du front Liban et la réduction de la pression sur le front nord avec la Turquie, l’action sur le front sud avec la Jordanie a été intensifiée. les américains dirigent toutes les opérations et tous les groupes armés exécutent les ordres des États – Unis, ce qui était évident dans la question des zones de sécurité et d’autres événements et de la visite d’une délégation d’officiers américains et britanniques dans la région du sud qui avait pour but principalement d’activer le front sud. L’intervention directe américaine facilite la confrontation, l’expérience américaine au Liban a échoué et l’histoire est devant nous.
?Trump est l’un des sionistes, sa fille s’est convertie au judaïsme, et Trump exécute un plan sioniste dans la région qui commence par l’introduction de forces américaines en Syrie, une force d’occupation et l’expérience turque a échoué dans le nord après la perte d’un certain nombre de ses soldats et officiers. L’Amérique ne sera en mesure d’atteindre son objectif stratégique en Syrie, en particulier se confronter avec l’axe de la résistance et l’ entité de l’ occupation israélienne ne se sentait pas en sécurité malgré la guerre en Syrie. L’objectif de faire tomber l’axe de la résistance a été un échec, le but de faire tomber la Syrie a échoué et ils ont peur aujourd’hui la résistance commence des opérations sur le front du Golan et du Sud jusqu’au Yémen. Le ?but maintenant est de contrôler Deraa et d’élargir la zone pour atteindre la région frontalière irakienne pour constituer une zone de présence américaine en plus de la soi disant force modérée pour former une ligne de sécurité pour l’entité sioniste et de la reconnaître à Astana puis parler d’ un dialogue politique.
La Turquie et la chute de M. Erdogan et la raison de la poursuite des relations irano – turques:
Le régime turc a fermé les yeux sur la nature de la gouvernance et la présence d’Erdogan est principal dans ce système, ce qui est arrivé en Turquie est la stabilisation de la présence d’ Erdogan et selon les statistiques, toutes les grandes villes en Turquie était contre le référendum et ceux ce sont les zones rurales qui ont voté pour lui et il y a la congestion interne en Turquie contre Erdogan. ?Erdogan n’a rien laissé sans le faire en Syrie et il a échoué, et la Turquie est un allié de Washington , et il y’a une tentative de la Russie et de l’ Iran pour peser sur la Turquie économiquement et dans le passé la Syrie et l’ Iran avaient besoin de la Turquie , en particulier pour l’ Iran en raison des sanctions imposées et en particulier la question des liquidités pour soutenir l’ économie et ses alliés.
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