Chine – le Quotidien du Peuple en ligne et quelques autre informations parus dans la presse à propos de la Syrie
décembre 29, 2011
Primo, il faut défendre et sauvegarder l’esprit et les principes fondamentaux de la « Charte des Nations Unies » qui insistent sur la non-intervention et la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays tiers. Les principes établis par cette charte, tels que le règlement pacifique des différends et des litiges et la non utilisation de la force armée, sont devenus les idées directrices qui régissent et président le développement des relations internationales après la deuxième guerre mondiale. Quant au Conseil de sécurité de l’ONU, Sa responsabilité primordiale c’est de préserver et de sauvegarder la paix et la sécurité internationales et régionales. En termes plus clairs et plus précis, ce n’est qu’en cas où la situation d’un pays menace la paix et la sécurité internationale et régionale que le Conseil de sécurité a le droit d’agir et de prendre des dispositions adéquates. Parlant de la crise syrienne, de sa nature elle est une affaire intérieure d’un pays, c’est pourquoi elle doit être résolue par le peuple syrien lui-même de façon autonome et en adoptant la voie de dialogue.
Secundo, il est important de sauvegarder la paix et la stabilité dans les régions du Moyen-Orient. La Syrie occupe un point clé et une position stratégique au Moyen-Orient. Elle a pour pays voisins l’Irak (Est), le Liban et Israël (Sud-Ouest), la Jordanie (Sud) et la Turquie (Nord), ce qui fait qu’elle joue un rôle crucial dans les relations extrêmement sensibles et complexes entre la Palestine et Israël, entre la Syrie et Israël, entre le Liban et Israël et enfin entre l’Iran et Israël. On peut dire sans exagération qu’elle « constitue un point névralgique qui fait que la douleur ressentie s’étend dans tout le territoire », ou bien qu’un événement qui se produit chez elle pourrait avoir des répercussions sur la situation générale. C’est pourquoi il est important de maintenir la paix et la stabilité en Syrie, car cela répond aux intérêts des tous les pays de la région et également aux intérêts communs de l’ensemble de la communauté internationale.
Tertio, il est nécessaire de refuser et de rejeter la reproduction du « modèle libyen ». Les pays occidentaux ont agi déloyalement en trichant quant au règlement du problème de la Libye. Avançant l’importance de sauver des vies innocentes et prétextant l’établissement de « zones interdites au vol », ils ont en réalité utilisé la force armée pour renverser le pouvoir légitime installé alors en Libye. Les abstentions de la Chine, de la Russie, de l’Inde, du Brésil et d’autres pays de les ont pas empêché de commettre leurs actes illégaux sous le prétexte de protéger les civils. Au contraire, il y a beaucoup plus de tués et de blessés parmi la population civile et il s’est produit un véritable malheur humanitaire apportant de grands désastres aux habitants locaux.
Aujourd’hui où notre monde est entré au 21ème siècle, les relations entre pays doivent être traitées et réglées de façon plutôt généreuse, tolérante, clémente et indulgente. A cet effet, il faut faire preuve de largeur d’esprit et de magnanimité et non pas d’adresser sans cesse des critiques, des blâmes et des reproches aux autres. Il est nécessaire de coopérer et non pas de s’opposer les uns les autres. La façon de faire d’utiliser toujours les sanctions et la menace par la force armée, qui vient de l’idée de la guerre froide, est non seulement périmée et démodée et plus est était déjà impopulaire et discrédité depuis longtemps. Elle va à l’encontre du courant principal de notre époque qui préconise la paix, le développement et la coopération. Le règlement de litiges et de différends par les moyens pacifiques, dont le dialogue et la négociation, le respect de la voie de développement choisie de façon autonome et indépendante par le peuple d’un pays, ainsi que l’autodétermination d’un pays pour régler indépendamment ses problèmes intérieurs sont des choix rationnels que tous les pays du monde doivent prendre en considération. Il est nécessaire et important que de plus en plus de pays reconnaissent ce bon sens et c’est justement la signification importante dudit veto de la Chine.
Ses commentaires surviennent une semaine après que la Chine et la Russie, membres du Conseil de sécurité des Nations unies, eurent opposé leurs vétos au projet de résolution condamnant fermement « les violations graves,systématiques et continues des droits de l’Homme par les autorités syriennes » et menaçant de prendre des mesures punitives contre ce pays du Moyen-Orient.
La Syrie est depuis six mois en prise à des soulèvements que le gouvernement du pays met sur le compte d’une conspiration étrangère et de bandits armés. Un dernier communiqué de l’ONU montre que le nombre de citoyens tués au cours des six mois a atteint 2 600, alors que les autorités syriennes reprochent aux bandits soutenus par des pays étrangers d’avoir tué 700 membres des forces de sécurité.
M. Liu a indiqué que la Chine attachait une attention particulière à l’évolution de la situation syrienne, s’opposait à tout recours à la force et ne voulait plus voir de bains de sang .
Il a de nouveau appelé le gouvernement syrien à tenir ses promesses de réformes et à reprendre et avancer un processus politique inclusif qui satisfasse la plus grande participation de toutes les parties.
« La Chine soutient tous les efforts favorisant la réalisation de ces objectifs et restaurant la stabilité de la Syrie », a ajouté M. Liu.
Les membres de la délégation vont s’entretenir avec le président syrien Bachar al-Assad.
Dans un communiqué publié avant son départ, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Nicolas Maduro a indiqué que les pays latino-américains étaient contre « toute forme d’ingérence des Etats-Unis contre la Syrie ».
Le président vénézuélien Hugo Chavez a récemment envoyé un message au président al-Assad pour exprimer sa solidarité avec lui. Cuba s’est dit aussi opposé à toute tentative de déstabilisation de la Syrie.