Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est arrivé dimanche à Baghdad pour une visite surprise pendant laquelle il doit presser les dirigeants irakiens de faire preuve d’une plus grande coopération sur le conflit syrien.
Il s’agit du premier déplacement d’un chef de la diplomatie américaine en Irak depuis celui de Hillary Clinton en avril 2009.
Cette visite intervient quelques jours après le dixième anniversaire de l’invasion du pays, qui a abouti à la chute du régime de Saddam Hussein mais a échoué à établir la démocratie parlementaire stable voulue par Washington.
Au cours de ses entretiens avec le Premier ministre Nouri al-Maliki et le président du Parlement Oussama al-Noujaïfi, M. Kerry devrait exhorter l’Irak à travailler à isoler le régime du président syrien Bachar al-Assad.
Pour Washington, Baghdad pourrait notamment apporter sa pierre en cessant de laisser des appareils iraniens chargés en armes destinées à Damas survoler le territoire irakien.
Le secrétaire d’Etat devrait également faire part de l’inquiétude de Washington quant à la vague de protestation de la minorité sunnite qui secoue le pays depuis fin décembre.
Les Etats-Unis craignent en effet qu’Al-Qaïda ne récupère le mouvement à son profit(hypocrisie puisque ce sont ceux-là mème que les US(a) financent,arment et soutiennent en Syrie et ailleurs,ndlr).
(24-03-2013 – Avec les agences de presse)
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