Massacre à l’Université de Damas .
mars 28, 2013
28-03-2013 |
Face au blocage militaire dans les villes syriennes principales, les milices de l’insurrection semblent avoir exacerbé leur stratégie militaire : multipliant les pilonnages sporadiques, les disséminations de voitures piégées dans les quartiers, et les massacres au sein de la population. Ce jeudi, c’est le bâtiment de l’architecture de l’université de Damas, dans le quartier d’al-Baramiqueh au centre de Damas, qui a été la cible d’une attaque aux obus de mortiers. Trois selon Arabi-Press. Selon l’AFP ,« depuis le début de la semaine, les « rebelles » ont lancé des attaques contre ce secteur où se trouvent plusieurs bâtiments officiels, notamment la télévision, faisant au moins cinq morts ». Même équation à Alep, au nord de la Syrie, où un obus s’est abattu dans le quartier de Kalassé ce jeudi, tuant deux personnes. La semaine passée, les milices ont eu recours au bombardement chimique du quartier Khan el-Assal qui venait d’être sécurisé par les forces gouvernementales. 49 Syriens ont péri, dont 15 militaires. Cette escalade intervient après la formation d’un soi-disant gouvernement intérimaire et la désignation de Ghassane Hitto à sa tête. Mercredi , c’est un institut technique qui a été pilonnée dans le quartier de Qaboun, au nord-est de la capitale. Depuis, les étudiants ne s’y rendent plus, rapporte la correspondante de la télévision al-Mayadine. Des soldats égorgés Dans la ville de Raqqa, occupée par les milices de l’ASL et du front al-Nosra depuis le début du mois de mars, la stratégie des massacres sévit aussi. Il y est question d’un massacre horrible qui a été commis contre les militaires gouvernementaux kidnappés. Il s’est avéré que tous appartiennent à des tribus locales alors que la plupart des égorgeurs, tous dirigeants de la milice al-Qaida/front al-Nosra, appartiennent à la tribu Najem. Les familles des victimes ont crié vengeance et une bataille devrait éclater d’un moment à l’autre. Alors qu’une médiation est entreprise par les services de renseignements turcs qui ont supervisé l’occupation de Raqqa. Terrain Par ailleurs, il est fait état de violents combats qui ont éclaté à l’aube entre les insurgés et l’armée dans le quartier de Qaboun (nord-est de Damas) alors que les chars bombardaient les environs. |