Les forces étasuniennes d’occupation piègent les véhicules
septembre 25, 2017
ITRI : Institut Tunisien des Relations Internationales
publié par Candide le 25 septembre 2017 dans Chroniques
Les forces étasuniennes d’occupation piègent les véhicules
Un citoyen irakien a accusé les forces étasuniennes d’occupation d’avoir piégé sa voiture et tenté de le tuer à l’avenue de Palestine, à l’est de Bagdad.
Après l’utilisation des jeunes handicapés mentaux irakiens pour détecter les mines, révélée par de nombreux témoignages, les forces étasuniennes d’occupation recourent au piégeage des véhicules civils. C’est du moins ce qu’a révélé Hussein Jawad Abdel Mohsen, 54 ans, un chiite irakien qui travaille à la société Al Afia de distribution des produits alimentaires. Il raconte : « Hier soir, alors que je conduisais mon camion de marque KA sur la route du camp Errachid, au sud-est de Bagdad, j’ai été arrêté par un barrage des forces étasuniennes d’occupation qui ont procédé à une fouille minutieuse durant une dizaine de minutes, accompagnée du déballage d’un certain nombre de cartons j’ai été autorisé à repartir. A mon arrivée à l’avenue de Palestine, au niveau du centre Turkemène de loisirs, j’ai arrêté mon camion près du local d’un de nos agents pour lui livrer sa commande. C’est alors que j’ai eu la surprise de découvrir qu’il y avait dans mon camion une bombe d’une vingtaine de kilogrammes, munie d’une minuterie. Le propriétaire du local a aussitôt téléphoné aux forces spéciales du ministère de l’intérieur qui ont procédé à mon arrestation durant 12 heures pour interrogatoire. Les forces spéciales ont conduit en même temps Le véhicule jusqu’à une grande place non fréquentée…et attendu jusqu’à ce qu’il explose.
Et Jawad d’ajouter que « l’interprète qui accompagnait les forces étasuniennes m’avait demandé ma destination et je lui avais répondu faussement que j’allais à la Cité Sadr , étant persuadé que les forces étasuniennes ne suspectaient pas les gens et ne fouillaient pas beaucoup les véhicules qui y allaient. C’est pour cette raison que mon véhicule n’avait pas explosé, puisqu’il fallait entre une heure et une heure et quart pour me rendre du Camp Errachid à la Cité Sadr , étant donné les difficultés de circulation. Or j’étais arrivé à l’avenue de Palestine au bout d’une demi-heure et l’explosion était prévue pour après mon arrivée à la Cité Sadr ».
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