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Syrie : la Ghouta orientale et la confrontation Damas-Washington


LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Luc Michel

Lundi 26 février 2018


« En Syrie, la situation s’embrase dans la Ghouta orientale où les groupes terroristes takfiristes, soutenus par les États-Unis et leurs alliés occidentaux et régionaux, ne cessent de lancer des attaques au mortier et à la roquette contre cette zone située dans la banlieue de Damas et abritant près de 400 000 personnes »
– Tawfiq Choumane, analyste libanais.

La Ghouta orientale est le « dernier fief des takfiristes », comme l’Axe de la Résistance dénomme ceux que nous appelons « djihadistes » en Europe !

La Ghouta orientale est dotée d’une importance stratégique de premier plan parce qu’elle constitue le dernier bastion des djihadistes en Syrie, surtout dans sa capitale. Ce sont ces mêmes djihadistes qui sont armés et financés par certains pays arabes et occidentaux.
L’autre facteur qui donne une importance encore plus stratégique à la Ghouta orientale est son emplacement près de la capitale syrienne. D’où les attaques d’envergure des terroristes, soi-disant « rebelles », contre cette région hautement névralgique. Et la reprise de la propagande hystérique anti-Assad (et anti-russe) américano-occidentale …

I/ LA GHOUTA ORIENTALE, THEATRE D’UNE CONFRONTATION DAMAS WASHINGTON

Tawfiq Choumane, analyste libanais des questions stratégiques, dont je partage ici l’analyse, avance l’idée d’une « confrontation entre Damas et Washington » dans la zone en crise de la Ghouta orientale : « En Syrie, la situation s’embrase dans la Ghouta orientale où les groupes terroristes takfiristes, soutenus par les États-Unis et leurs alliés occidentaux et régionaux, ne cessent de lancer des attaques au mortier et à la roquette contre cette zone située dans la banlieue de Damas et abritant près de 400 000 personnes ».

« L’armée syrienne essaie de resserrer l’étau autour des terroristes du Front al-Nosra, qui se sentent déjà sous une pression accrue dans la province d’Idlib. À présent, l’armée syrienne compte isoler davantage les terroristes du Front al-Nosra en les mettant sous pression à Damas pour que les takfiristes ne puissent pas ouvrir de nouveaux fronts dans la banlieue de Damas.

La Ghouta orientale est le « théâtre d’une confrontation entre Damas et Washington » : « Les évolutions qui sont en cours dans la Ghouta orientale s’inscrivent dans la droite ligne des conflits opposant Damas et ses alliés d’une part, à Washington et ses alliés de l’autre, sur les plans militaire, politique et médiatique. Pendant les derniers mois, les relations entre les États-Unis et leurs alliés et la Syrie et ses alliés ont été marquées de plusieurs points de friction. Les drones des takfiristes, soutenus par les États-Unis, ont frappé les bases militaires russes de Hmeimim et de Tartous en Syrie, d’autant plus qu’un Soukhoï russe a été abattu début 2018 en Syrie. D’autre part, l’armée syrienne a abattu un F-16 israélien en plein vol dans le ciel de la Syrie. En effet, les mesures provocatrices des Américains, qui se sont intensifiées surtout depuis le début de 2018, ont abouti à cette escalade de la tension dans la Ghouta orientale ».

L’Arabie saoudite est le « principal sponsor des takfiristes ». « Outre le Front al-Nosra, un autre groupe terroriste appelé Jaych al-Islam est également très actif dans la Ghouta orientale. Jaych al-Islam est largement financé par les pétrodollars saoudiens. D’une manière générale, c’est l’Arabie saoudite qui finance les groupes takfiristes en Syrie, mais ceux-ci sont en même temps alimentés en armes et munitions par les Etats-Unis ».

LES ACCUSATIONS AMERICAINES CONTRE DAMAS SONT DE NATURE POLITIQUE

La Maison-Blanche accuse « le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques contre les civils dans la Ghouta orientale, sans pourtant fournir aucun document ni preuve valable et authentique. En effet, ces accusations s’inscrivent dans la lignée d’un projet US visant à lancer une campagne d’intoxication contre Damas ».

Le but de Washington est le « maintien des forces militaires américaines en Syrie » : « Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a fait part, le 17 janvier 2018, de l’implantation de nouvelles bases militaires américaines en Syrie, notamment dans les régions à peuplement kurde. Il a souligné que les forces américaines ne quitteraient pas le territoire syrien avant l’émergence d’une solution politique à la crise en Syrie, une solution qui se résume, aux yeux des Américains, dans le retrait de Bachar al-Assad. »

COMMENT L’ARABIE SAOUDITE PERD SA DERNIERE POSITION EN SYRIE

L’Arabie saoudite, allié privilégié des USA, alliance renforcée par Trump, perd sa dernière position en Syrie. « Les groupes terroristes soutenus par l’Arabie saoudite sont à l’origine de l’escalade des tensions dans la Ghouta orientale », indiquait précédemment ‘Euronews’.

‘Euronews’ a publié un article sur les récentes évolutions dans la Ghouta orientale, en Syrie, disant que « les groupes terroristes soutenus par l’Arabie saoudite étaient à l’origine de l’escalade des tensions dans la Ghouta orientale » :

« L’un des facteurs qui mettent de l’huile sur le feu des conflits dans la Ghouta orientale est la présence du groupe terroriste Jaych al-Islam, qui n’a jusqu’ici pas reçu l’aval de son maître saoudien pour se retirer de cette région en crise. Le gouvernement syrien a encerclé la Ghouta orientale en 2013 où il a réussi à bloquer les percées des “opposants” dans plusieurs régions de Syrie. Pendant les trois dernières années, l’armée syrienne et ses alliés sont arrivés à faire céder les “opposants” et à les transférer à Idlib, en les soumettant à une pression accrue. Mais la Ghouta orientale y fait exception : ni les “opposants” ne cèdent, ni l’armée ne cesse de les attaquer. Les forces alliées de Bachar al-Assad, bien qu’elles aient enregistré des victoires remarquables à Palmyre, à Homs, à Deir ez-Zor et à Alep, n’ont pas encore réussi à reprendre le contrôle de cette enclave. La Ghouta orientale fait partie des zones de désescalade agrées par l’Iran, la Russie et la Turquie au cours des pourparlers d’Astana. Cependant, les tensions ont connu une hausse sans précédent dans cette banlieue de Damas, après une accalmie relative en 2017. Le gouvernement syrien n’a pas encore réussi à faire céder les rebelles dans la Ghouta orientale. Les “opposants” armés, pour leur part, n’acceptent pas de cesser leurs attaques au mortier contre l’est de Damas. Reste à savoir pourquoi aucune de ces parties ne veut reculer d’un iota de ses positions ».

Les guerres par procuration que déclenche l’Arabie saoudite, dans une région ou une autre, sont depuis des années un facteur influençant les équations de la région. Plus l’armée syrienne enregistre de victoires sur les champs de bataille, plus l’Arabie saoudite y perd son influence. La Ghouta orientale serait donc la dernière position de l’Arabie saoudite en Syrie. Jaych al-Islam n’a apparemment reçu aucune directive de la part des Saoudiens pour un retrait de la Ghouta orientale. Les rebelles de ce groupe sont la menace la plus proche, géographiquement parlant, pour le gouvernement syrien.

II/
LA BATAILLE DE DAMAS ET L’ENCERCLEMENT DE LA GHOUTA

La Bataille de la Ghouta (1) est essentielle à la fois pour Damas et ses alliés, mais aussi pour les djihadistes et leurs parrains américains et saoudiens.

La Ghouta est encerclée depuis 2013 par l’armée syrienne et ses alliés. Un an après le début de la Bataille de Damas et l’explosion du bâtiment de la sécurité nationale de la Syrie, où se trouvaient au moment de l’explosion plusieurs hauts responsables militaires et sécuritaires syriens, les forces de l’armée syrienne sont arrivées à déloger les “opposants” de la capitale et à les faire reculer vers cette banlieue de Damas. C’est le moment où l’enclave syrienne de la Ghouta a fait l’objet d’un blocus. À cette époque-là, les rebelles syriens ont été reconnus par les agences de presse internationales comme « des éléments de l’Armée syrienne libre » (ASL).

QUI SONT EN REALITE LES SOI-DISANT “REBELLES” OPERANT DANS LA GHOUTA ?

Voici la réalité de ces groupes dits « rebelles » :

Jaych al-Islam : Il s’agit d’un groupe terroriste très organisé, équipé et puissant et d’un acteur de premier plan dans les évolutions de la Ghouta orientale. Jaych al-Islam ne dément pas les fonds qu’il reçoit de la part de l’Arabie saoudite et Riyad ne dément pas non plus son soutien appuyé à ces rebelles. Zahran Allouche, fondateur de cette organisation militaro-politique wahhabite, a été abattu en décembre 2015 lors d’un raid aérien de l’aviation syrienne sur la banlieue de Damas. Son frère, Mohammed Allouche, a pris officieusement la direction de Jaych al-Islam et il représente le groupe dans les négociations pour la paix à Astana ! Zahran et Mohammed ont été tous les deux diplômés des écoles religieuses d’Arabie saoudite. Jaych al-Islam est composé de plus de 10.000 combattants aguerris.

Faylaq al-Rahman : Il s’agit d’un groupe fondamentaliste, formé en 2013, et il est composé d’environ 9.000 éléments. On ne sait pas beaucoup de choses sur les relations extérieures de ce groupe. En juillet 2017, lorsque Jaych al-Islam et la Russie sont tombés d’accord sur la création d’une zone de désescalade dans la Ghouta, Faylaq al-Rahman a déclaré « ne pas être au courant ».

Hayat Tahrir al-Cham : Les éléments de ce groupe sont majoritairement les anciens combattants du Front al-Nosra (branche d’al-Qaïda en Syrie). Bien qu’ils ne soient pas aussi nombreux dans la Ghouta qu’à Idlib, leurs compétences dans des techniques de combat telles que le forage de tunnels tous-terrains font des forces de Hayat Tahrir al-Cham les principaux acteurs des évolutions de la Ghouta orientale.

Ahrar al-Cham : Cette organisation terroriste est active plutôt dans le district de Harasta, dans l’ouest de la Ghouta. Ahrar al-Cham est à l’origine de plusieurs attaques au mortier contre Damas.

L’HISTOIRE D’ALEP SE REPETE-T-ELLE DANS LA GHOUTA ?

Alep, la plus grande ville de la Syrie, a été libérée en décembre 2016 par l’armée syrienne, à l’issue de quatre années de conflit. La partie orientale de cette ville était pratiquement sous l’emprise des groupes armés. Nombreux furent les experts politiques qui disaient que « la libération d’Alep mettrait fin à la guerre en Syrie ». Aujourd’hui, plus d’un an après la libération d’Alep, il paraît que « la fin des conflits dans la Ghouta orientale pourrait mettre un terme à la crise en Syrie. »

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT AL-NOSRA

Macron et Merkel ont contacté Poutine pour obtenir une trêve en Syrie. Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré à son homologue français, Emmanuel Macron, et à la chancelière allemande, Angela Merkel, que « la trêve en Syrie ne concernerait pas les groupes terroristes ». Le président russe s’est entretenu avec les dirigeants français et allemand sur le cessez-le-feu de 30 jours adopté par le Conseil de sécurité, a rapporté Fars News.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté samedi à l’unanimité une résolution réclamant « sans délai » un cessez-le-feu humanitaire d’un mois en Syrie. Ce 24 février, dans la soirée, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution ordonnant une trêve de 30 jours en Syrie en vue de « donner l’accès aux aides humanitaires dans les zones encerclées ». Et grâce à la pression exercée par la Russie, les groupes terroristes ont été exclus de cette trêve.
Cette résolution exclut formellement les groupes terroristes liés au Front al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaïda) et Daech.

Cette adoption a eu lieu après les récentes campagnes d’intoxications des médias, ainsi que des autorités occidentales et arabes opposées au gouvernement syrien, sur la situation dans la Ghouta orientale.

Le Kremlin a également annoncé que « Poutine avait mis au courant Macron et Merkel des mesures prises par la Russie pour permettre aux civils sinistrés de sortir des zones en guerre et de recevoir des soins médicaux et des aides humanitaires ». « Les dirigeants allemand et français ont demandé au président russe d’exercer une forte pression sur le gouvernement syrien pour qu’il cesse la guerre », a annoncé le porte-parole du gouvernement allemand, selon Reuters. Macron et Merkel ont précisé que « le cessez-le-feu, aboutissement de la supervision de la situation par les Nations unies, permettrait de se rapprocher d’une solution politique à la crise syrienne » (sic).

LES DETAILS DE L’ECHEC DU PLAN DU TANDEM ISRAËL-USA A DAMAS

Une source syrienne a annoncé que « Damas avait déjoué un plan américano-israélien qui aurait dû être appliqué dans la Ghouta orientale ». Cette source, qui a requis l’anonymat, a ajouté qu’en vertu de ce plan, « les chasseurs israéliens auraient dû bombarder des cibles de l’armée syrienne dans la banlieue de Damas afin de faciliter l’avancée des terroristes de Jaysh al-Islam depuis leurs positions dans la Ghouta orientale vers le Qalamoun oriental. De même, quelque 5 000 terroristes armés déployés dans la région d’al-Tanf à la frontière irako-syrienne, qui abrite une base américaine, auraient dû se diriger vers la banlieue de Damas pour arriver à la Ghouta orientale grâce à une couverture aérienne de l’aviation américaine, afin d’y établir une base américaine pour menacer la sécurité de Damas ».

À en croire cette source militaire, « l’armée syrienne a pu repousser l’avancée des groupes terroristes vers le Qalamoun oriental » : « Ce complot des ennemis a accéléré l’envoi de forces spéciales (commandos) ainsi que de divers bataillons de l’armée syrienne vers tous les axes menant à la Ghouta orientale pour lancer une grande et vase opération militaire destinée à libérer la Ghouta orientale dans sa totalité. Les États-Unis et Israël n’auraient jamais pensé à cela ; maintenant, ils se sont rendu compte que leur projet consistant à faire entrer les terroristes dans la capitale Damas est tombé à l’eau ».

« L’armée syrienne est résolue à éliminer tous les terroristes présents dans la Ghouta orientale et elle ne suspendra pas son opération jusqu’à la libération totale de cette région de la présence de tous les groupes terroristes, qui ne cessent de viser quotidiennement la capitale et sa population par des dizaines de missiles et d’obus de mortier », a ajouté la même source.

De l’avis des experts, la bataille de la Ghouta orientale « va imposer de nouvelles équations dans la guerre en Syrie ». Le plan de l’ennemi a accéléré le déploiement des forces spéciales (commandos), des brigades de l’armée syrienne sur les axes de la Ghouta orientale. De là, « débuteront de vastes opérations militaires destinées à libérer la région ». La décision de l’armée syrienne est « d’en finir rapidement avec les poches de terroristes dans la Ghouta orientale de Damas » et les autorités militaires ont déclaré « qu’elles n’abandonneraient pas avant d’avoir libéré la région ».

III/
LA TREVE ET LA TURQUIE A AFRIN ?

Une trêve « pour au moins trente jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable » a bien été adoptée à l’unanimité aux Nations unies (ONU), ce 24 février, au terme de trois jours de négociations acharnées. « Malgré la résolution votée samedi soir par l’ONU, l’armée turque et ses alliés ont réitéré leur offensive contre la ville d’Afrin, dans le rif septentrional d’Alep, terrorisant encore une fois la population syrienne », rapporte l’agence de presse SANA citant une source locale. « Les localités de Jandairis, Rajo et autres villages ont été pris pour cible par l’artillerie des forces turques. Les habitations ont subi de sérieux dommages ».

Le porte-parole du gouvernement turc a prévenu que « la résolution votée par l’ONU n’aurait aucun effet sur l’opération militaire de l’armée turque dans le nord de la Syrie » ! Bekir Bozdag, vice-ministre turc de la Justice, a réagi ce dimanche à la résolution de l’ONU en disant « qu’elle n’affecterait en rien l’opération turque Rameau d’olivier », selon la chaîne turque TRT.

En effet, le texte adopté à l’unanimité par l’ONU dans la soirée du samedi 24 février, au terme de trois jours de négociations acharnées et après maints amendements, « réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins trente jours consécutifs en Syrie afin d’instaurer une pause humanitaire durable ». Une reformulation imposée par Moscou, sur un texte de la suède et du Koweit (porteurs de valise des USA), qui ne parlait au départ que de la Ghouta. L’accord finalisé par la Russie, de 30 jours, prévoit l’arrêt des conflits en Syrie et l’envoi de l’aide humanitaire dans les zones touchées. Et sans doute, c’est mon analyse, un piège tendu à Ankara par Moscou …

NOTES :

(1) La bataille de la Ghouta orientale est un des fronts de la guerre civile syrienne. Après l’échec de leur offensive lors de la bataille de Damas, au cours de l’été 2012, les rebelles se replient et poursuivent le combat dans des quartiers périphériques de Damas et des villes et des villages de la Ghouta, aux alentours de la capitale. Progressivement les rebelles se retrouvent encerclés dans plusieurs poches : la principale se situant à l’est avec la ville de Douma et les quartiers de Qaboun, Barzeh et Jobar. Au sud, les insurgés résistent principalement dans les quartiers de Yarmouk, Qadam, Hajar al-Aswad, Beit Sahem et Yalda et dans les villes de Daraya et de Mouadamiyat al-Cham.
Plusieurs groupes rebelles participent aux combats : le plus puissant dans le gouvernorat de Rif Dimachq étant le mouvement salafiste Jaych al-Islam, dirigé par Zahran Allouche. Des groupes affiliés à l’Armée syrienne libre — comme Faylaq al-Rahmane, le Liwa Shuhada al-Islam et Faylaq al-Cham — sont également présents, ainsi que Ahrar al-Cham, l’Union islamique Ajnad al-Cham et le Front al-Nosra, qui se rebaptise Front Fatah al-Cham en 2016, puis se fond dans le Hayat Tahrir al-Cham à partir de 2017.
Le gouvernement syrien conserve quant à lui plusieurs de ses forces d’élite dans la capitale, avec notamment des éléments de la Garde républicaine, casernés au cœur de Damas, près du grand hôtel ‘Dama Rose’. Il est également renforcé, dés le début du conflit, par de nombreuses milices chiites liées aux iraniens et au Hezbollah libanais. Pris en étau, les rebelles perdent progressivement du terrain. L’État islamique (Daech ou ISI) s’empare pourtant du quartier de Hajar al-Aswad en juillet 2014, puis du quartier de Yarmouk en avril 2015.
La ville de Daraya est reprise par Damas en août 2016, suivie par celle de Mouadamiyat al-Cham en octobre 2016. La Ghouta occidentale libérée, reste la bataille pour le nettoyage de la Ghouta orientale.

(Sources : Fars – Euronews – Reuters – SANA – AFP – EODE Think-Tank)

LUC MICHEL (??? ??????) & EODE

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