Un opposant syrien accuse l’opposition d’inciter au meurtre et à la torture
août 21, 2012
Diverse informations regroupées afin de vous faire profiter d’une information plus objective que celle de nos médias-mensonges qui e prennent leur sources que d’un côté, celui de l’OSDH, la voix de Londres
Ginette
L’équipe du site
L’opposant syrien et le chef de l’organisation arabe des droits de l’homme Haytham Mannaa a accusé des factions de l’opposition syriennes d’inciter aux massacres et à la torture, et des Etat arabes et régionaux de s’aventurer en soutenant la présence des jihadistes en Syrie.
S’exprimant pour l’agence United Press International, (UPI), il a indiqué : « des organisations des droits de l’homme internationales s’attellent actuellement pour poursuivre en justice des opposants syriens à l’extérieur parce qu’ils incitent publiquement a la torture et au meurtre sous prétexte de rendre la pareil », au régime.
« la catastrophe de l’opposition syrienne pro occidentale et soutenue par le Golfe est qu’elle est très choyée financièrement et médiatiquement, ce qui l’a rendue vaniteuse et l’a poussé à commettre des erreurs fatales en sorte que c’est toute l’opposition syrienne qui est accusée par les rapports des Nations Unies et des organisations de défense des droits de l’homme de commettre des crimes de guerre », a –t-il déploré.
Plusieurs crimes et égorgements odieux ont été commis ces derniers temps par les miliciens et dont les images ont été diffusées sur Internet. Le dernier en date a été commis contre le notable la tribu des Khaffaji dans la région de Rakka.
Selon Mannaa, « la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar s’aventurent en soutenant la présence des djihadistes étrangers en Syrie dans le but de maitriser le cours des opérations militaires et soumettre les combattants syriens à leur autorité politique et militaire ». Et Mannaa d’estimer que cette politique est destructrice pour la Syrie et la région.
Il a également révélé que le Comité de coordination national est en train de préparer une conférence élargie en Syrie dans le but de mettre fin à la violence de résoudre la crise et de réaliser un changement démocratique radical. Mais cette proposition a été rejetée par le Conseil national syrien.
Les contacts israéliens
Le quotidien israélien Haaretz a assuré que l’entité sioniste effectue des contacts avec des cadres de l’opposition syrienne en Bulgarie. Ces rencontres sont effectuées par Moundi Safadi, un druze israélien originaire de Majdal Chams et directeur du bureau du secrétaire du ministre israélien du développement du Néguev et de la Galilée Ayyoub Karra. Safadi entretient aussi des liens étroits avec des membres de l’opposition syrienne à l’étranger. Selon le journal, ces contact sont effectués à l’écart du ministre des affaires étrangères Avigdor Liebermann ce qui a suscité des désaccords au sein du cabinet ministériel
La France projette d’éliminer, physiquement, Bachar al-Assad!!
C’est le quotidien palestinien « Al-Manar », (différent de la chaine de télévision et de son site qui est le nôtre) qui a révélé qu’une réunion récente entre les représentants des services secrets français et leurs homologues arabes a été entièrement consacrée à l’examen des différents aspects du projet de l’assassinat du président syrien.
Les Français souhaitent infiltrer le cercle rapproché du président et trouver « des élements capables d’aider à l’élimination physique d’Assad », assure Al-Manar citant des sources franco-arabes qui reconnaissent l’échec des plans de déstabilisation contre le régime Assad.
« La réalité est que personne n’est irremplaçable, au sein de l’appareil Assad, et chaque responsable assassiné se fait, aussitôt, remplacer, et le régime va, ainsi, de crise en crise, sans que ses fondements ne soient ébranlés », constatent ces sources. Lesquelles rapportent que la France craint que cette résistance n finisse par épuiser les milices en action, raison pour laquelle la France à examiner le projet d’assassinat d’Assad, qui est, toutefois, bien difficile à réaliser ».
Le 17 aout dernier, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius qui venait de visiter un camp des refugiés syriens en Turquie avait déclaré que « Bachar al-Assad ne mérite pas d’être sur la terre » !
Interrogé ce lundi par RTL, Fabius a signalé que France voudrait que des discussions soient menées avec la Russie pour étrangler financièrement le régime syrien de Bachar al-Assad.
« On essaie de le serrer au cou si je puis dire par tous les canaux possibles. En particulier, il y a un canal qui paraît parallèle mais qui n’est pas du tout parallèle, c’est le canal financier », a dit le chef de la diplomatie Laurent Fabius à la radio RTL.
« Songez que la guerre lui (président Assad) coûte à peu près un milliard d’euros par mois, il a de moins en moins de réserves. On a compté qu’il n’en avait que pour quelques mois, sauf appui de la Russie et de l’Iran. C’est la raison pour laquelle il y a aussi des discussions qui doivent être menées, au moins avec la Russie », a précisé Laurent Fabius.
Aides britanniques en renseignements
« Les services secrets britanniques observent attentivement ce qui se passe depuis Chypre », a déclaré un responsable de l’armée syrienne libre (ASL), cité par le journal, en précisant que « les Britanniques donnent des informations aux Turcs et aux Américains ».
« Les Britanniques suivent les mouvements de l’armée gouvernementale et nous avons été informés de l’approche des renforts vers la ville d’Alep, ce qui nous a permis de mener avec succès des attaques à Idlib et Saraqeb (au sud-ouest d’Alep), a ajouté le responsable de l’ASL.
Selon le journal, les autorités britanniques « sont au courant et approuvent à 100% » les informations secrètes qui sont transmises depuis leurs bases militaires chypriotes en passant par la Turquie jusqu’aux troupes rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL).
Auparavant, Londres a plusieurs fois déclaré qu’il estimait le soutien de l’opposition comme le moyen le plus efficace de lutter contre le régime de Bachar el-Assad, en l’absence de résolutions fermes de l’Onu. Dans le même temps, Londres exclut totalement la possibilité de livrer des armes en Syrie.
Aveux: Des sévices contre des femmes aussi
Une femme syrienne Sabah Othmane arrêtée par les forces gouvernementales dans la province de Damas a avoué avoir participé à l’interrogatoire et la torture de nombreuses femmes enlevées, avant d’être tuées et jetées dans les rues.
Interrogée par la télévision syrienne, la jeune femme âgée de 22 ans a déclaré avoir être entrée en contact avec la milice Régiment de l’Islam à Douma par le biais de son prétendant Ala’ Mahfouz. Elle a alors été chargée d’enquêter avec les femmes enlevées. « Il m’était permis de frapper les filles qui refusaient de répondre aux questions, de les insulter de faire pression sur elles. Après elles étaient emmenées par les hommes armés vers un endroit que nous ne connaissions pas où elles étaient tuées d’une façon odieuse. La plupart ont été égorgées et leur cadavres jetés dans un endroit proche de l’abattoir, parce que là-bas il y avait beaucoup de chiens », a-t-elle ajouté.
Othamne a nommé les femmes auxquelles elle a fait subir les sévices : « Samira Assaf qui est une mère de quatre enfants qui a été égorgée et jetée aux chiens dans un abattoir, Dounia Omar qui a été tuée d’une balle dans la tête et dont le cadavre a été jeté dans les égouts à Chifoniyyé, Fadia Daher, originaire de Deir Ezzor et qui a été offerte à un chef de milice, après son interrogatoire , et qui fut violée et torturée par électrocution avant d’être tuée », a avoué cette jeune femme.
Des tracts à Alep
L’AFP a signalé que les forces régulières ont samedi distribué des tracts, à Alep, où elles mettent en garde les éléments de l’ASL et les invitent à déposer leurs armes et demandent aux habitants de ne pas les accueillir.
Sur le terrain, des dizaines de miliciens ont été tués selon le site Shukumaku, dans les quartiers Seif ed-dawlé, et leurs armements ont été saisis. 3 engins explosifs y ont été désamorcés, et deux repaires des miliciens installés à proximité de l’école Karamé et de la mosquée Sukkar ont été perquisitionnés. La Caméra de la télévision arabophone Mayadine est entrée avec les soldats réguliers dans ce quartier.
Dimanche, la milice « Épées des martyrs » de l’ASL a annoncé avoir kidnappé le maire du quartier Sukkari Abdel Fattah Toutanji et assuré vouloir exécuter sur lui la législation de Dieu, ce qui laisse croire qu’il sera liquidé.
Version AFP
(( De nouveaux combats ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi à Damas, à l’issue de la première journée de l’Aïd el-Fitr qui célèbre la fin du ramadan, marquée par des violences ayant fait au moins 84 morts, a annoncé lundi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Les combats entre les forces du régime et les rebelles ont débuté peu après minuit dans les quartiers de Assali et de Qadam, dans le sud de la capitale, où de lourdes explosions ont retenti, selon l’OSDH, qui s’appuie sur un réseau de militants et de témoins à travers la Syrie.
Lundi matin, les Comités locaux de coordination (LCC), qui regroupent des militants sur le terrain, ont également fait état d’affrontements dans le quartier de Jobar, toujours dans le sud de Damas.
Les autorités syriennes avaient annoncé il y a plus d’un mois avoir repris le contrôle de Damas, mais des combats ont encore eu lieu toute la semaine dernière, en particulier dans les quartiers sud et ouest de la capitale.
Dimanche, les célébrations de l’Aïd n’ont pas empêché les violences, dont le bilan à travers le pays s’est élevé à au moins 84 morts –28 civils, 22 rebelles et 34 soldats– selon l’OSDH.
De plus, 16 cadavres ont été découverts dans le village d’Al-Tall, dans la province de Damas, où les forces du régime avaient pénétré la semaine dernière après plusieurs jours de bombardements, a ajouté l’OSDH, qui a signalé ces derniers jours une multiplication de ces découvertes macabres.))
20-08-2012 – |