Enlèvements,exécutions et destructions : les Syriens sont dégoûtés
novembre 11, 2012
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Les crimes commis par les miliciens de l’ASL leur font de jour en jour de perdre leur crédibilité devant les Syriens qui les soutiennent. Le constat revient au journal américain The New York Times, selon lequel « le public syrien est de plus en plus dégouté par le comportement de certains rebelles, y compris leurs mission mal planifiées, leurs destructions insensées, leur comportement criminel et l’assassinat des prisonniers de sang-froid ».
«Ils étaient censés être les personnes sur lesquelles nous dépendions pour construire une société civile », a déploré un militant civil dans Saraqib, une ville du nord où les rebelles ont été filmées en train d’exécuter un groupe de soldats syriens sans armes, un acte que l’Organisation des Nations Unies a déclaré comme etant probablement un crime de guerre, selon le journal américain. Le quotidien rapporte aussi le témoignage d’un militant à Alep, Ahmed, qui assure avoir supplié les rebelles pour qu’ils ne campent pas dans un bureau de télécommunications du quartier, ce qu’ils ont refusé, alors les attaques du gouvernement ont assommé le service téléphonique. Ahmad indique aussi pour le journal qu’un milicien furieux a tiré en l’air lorsque les clients d’une boulangerie ne l’ont pas laissé s’immiscer au sein d’une longue file et qu’un autre a tiré sur un homme qui l’a éclaboussé alors qu’il l’avait sa voiture. Selon le journal, le changement le plus significatif est que les partisans des rebelles sont de plus en plus en train de les critiquer. « les actes mesquins d’humiliation et les atrocités commises ont conduit de nombreux syriens à croire de plus en plus que certains rebelles sont plus dépravés que le gouvernement qu’ils combattent », écrit le journal, rapportant le témoignage de l’activiste de Saraqeb qui dit avoir vu de ses propres yeux les rebelles détruire puis voler une usine de produits laitiers, quand bien même les habitants en ont besoin et entretiennent de bonnes relations avec son propriétaire. Le quotidien remarque aussi que les partisans plus ardents de l’insurrection commencent à craindre que les souffrances de la Syrie – les vies perdues, la destruction du tissu social, le patrimoine détruit – ne valent rien. Enlèvement à Alep: une journaliste libanaise > Justement à Alep, les miliciens ont enlevé la correspondante de la chaine de télévision al-Mayadine Ghadi Fransis dans la nuit de vendredi à samedi. Durant son talk-show hebdomadaire dans la nuit de vendredi à samedi avec le chef de la Commission syrienne des droits de l’homme, Haytahm Mannaa, le directeur général de la chaine Ghassane ben Jeddo avait lancé un appel aux miliciens leur demandant de ne pas s’en prendre aux journalistes, sans évoquer le nom de la victime. Le sort de la journaliste libanaise qui vient d’être recrutée dans la télévision al-Mayadine n’est pas encore connu. Certains medias assurent qu’elle a été libérée. Quant au journaliste syrien, Hakam AlBaba qui travaille pour la chaine saoudienne al-Arabiyya, il avait mené campagne contre Francis sur son compte Facebook, la taxant d’être une espionne à la solde du régime et d’écrire ce qui lui rend service. Il a demandé aux miliciens « de ne pas traiter avec elle, et de lui demander de quitter les territoires syriens ». AlBaba qui est connu pour les fabrications et les manipulations diffusées sur la chaine saoudienne a fustigé également la correspondante de la LBC, Nada Andraous Aziz l’accusant ainsi que son cameraman d’avoir donné les data de l’endroit où les pèlerins libanais étaient séquestrés à Azzaz, ce qu’elle a catégoriquement démenti. 4 voitures piégées Sur le terrain, les Syrien avaient rendez-vous ce samedi avec quatre voitures piégées. Quant à la quatrième voiture, elle a explosé dans le quartier Daf-Chok, et blessé 9 personnes selon Sana. Alors que 2 cadavres ont été retrouvés tués et avec des traces de torture dans le quartier Qadam qui se trouve à proximité de la région Sayyed Zaynab qui fait l’objet d’attaques de la part des miliciens. De plus, un obus artisanal d’origine inconnue s’est abattu dans un appartement dans la place Georges Khoury, au cours duquel deux femmes ont été blessés et leur maison endommagée. Situation confuse à Hassaké La situation dans la localité Ras el-Ain demeure confuse. Après avoir été occupée pendant plusieurs heures, dans la matinée de jeudi par les miliciens « Ghouraba Sham » de l’Armée syrienne libre, puis sécurisée dans sa majeure partie dans l’après-midi par les forces gouvernementales, à l’exception d’une enclave frontalière, il semble que cette localité kurde de 70 mille habitants, située au nord-est de la Syrie, dans le gouvernorat de Hassaké ait été de nouveau assaillie par les miliciens qui viennent par centaines de la Turquie. Selon l’AFP, citant l’OSDH, les rebelles se sont emparés vendredi de cette localité qui compte un poste-frontière piétonnier ouvert occasionnellement, après des combats féroces avec les forces gouvernementales. Il y est question selon la version de l’OSDH d’une vingtaine de militaires de l’armée régulière qui ont été tués et de plusieurs enlevés. Par la suite, l’OSDH a indiqué que des combattants kurdes ont pris le contrôle > de trois villes du nord-est de la Syrie ces dernières 24 heures, après le La version de l’agence Reuters est quelque peu nuancée. Sa correspondante indique que les miliciens ont investi la localité, tout en laissant entendre que c’est ce qu’elle voit à partir des régions turques limitrophes. Concernant les régions internes, l’agence rapporte les allégations d’un chef milicien à Rakka, Khaled Walid, selon lequel les régions occupées par les miliciens sont dans une profondeur de 80 km et englobent une route reliant le gouvernorat de Hassaké à Alep. Le site Syrian Document rapporte deux versions : celle d’Al-Jazeera selon laquelle les miliciens contrôlent la région Asfar-Najjar, dans la province de Hassaké , ainsi que celle de militants qui disent que des accrochages ont lieu et que cette région n’a pas encore été prise par les miliciens. Crise de confiance entre miliciens et Kurdes Selon un reportage du magazine Times, les liens entre les Kurdes (qui sont pourtant hostiles au pouvoir) et les insurgés se dégradent de plus en plus. Citant une source du Parti démocrate kurde (PDK), les insurgés syriens sont taxés « d’islamistes voyous qui travaillent pour le compte de la Turquie et voudraient contrôler la Syrie après la chute d’el-Assad ». Alors que les miliciens qualifient les kurdes « de griffes du régime syrien ». Pour sa part le journal AsSafir rapporte que le chef du parti démocratique kurde (PDK), Mohammad Ismail, a trouvé bon de constater que « la plupart des combattants qui ont investi Ras el-Ain sont de djihadistes », ce qui selon lui pourrait avoir pour répercussion de susciter des troubles dans cette région habitée par plusieurs communautés ethniques et religieuses syriennes et qui de surcroit est riche en pétrole. Selon Ismail, les miliciens pensent pouvoir réaliser plusieurs acquis à proximité de la frontière avec la Turquie parce que le président syrien Bachar el-Assad va réfléchir 100 fois avant d’envoyer ses avions pour bombarder des régions proches de la frontière avec la Turquie. A Idleb : les forces gouvernementales continuent de bombarder les positions de l’ASL dans les parages de la localité Maarat-Noemane qu’elles tentent de reprendre des miliciens. Selon Syrian Documents, plusieurs miliciens y ont été tués. A Deir Ezzor, des accrochages violents ont eu lieu dans le quartier Jbaylé, au cours duquel 8 miliciens ont péri selon Syrian Documents. Par ailleurs, l’armée syrienne a détruit un navire transportant des insurgés sur le fleuve de l’Euphrate, dans la partie nord-est du pays, a rapporté samedi l’agence officielle Sana. Du coté de Lattaquié, les forces gouvernementales ont repoussé une attaque aux armes légères et moyennes, perpétrée par les miliciens contre leur position dans la région de Salama. Selon Arabs-Press, 10 miliciens y ont péri au moins, et un grand nombre d’entre eux ont été blessés. |
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La Turquie doit être rappelée a l ´ordre par la Russie et la Chine, pour le mal qu’elle est en train de faire à la Syrie. La Russie, doit envoyer des troupes et fermer les frontières de la Turquie, Jordanie, d’Israel, et les avertir que chaque terroriste qui passe pour attaquer sera mort et la Turquie sera inculpé pour les héberger.et appuyer.