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Ashton prône la prudence sur les livraisons d’armes en Syrie


 

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samedi 16 mars 2013, par La Rédaction

L’Union européenne doit réfléchir attentivement aux conséquences d’une éventuelle levée de son embargo sur les livraisons d’armes aux rebelles syriens, que réclament la France et la Grande-Bretagne, a déclaré samedi Catherine Ashton.
Pour la représentante de la politique étrangère de l’UE, une telle initiative pourrait compliquer la recherche d’une solution diplomatique au conflit entre les insurgés et le régime du président Bachar al Assad.
La France et la Grande-Bretagne ne sont pas parvenues vendredi à Bruxelles à convaincre leurs partenaires européens d’autoriser les livraisons d’armes aux rebelles syriens. Paris et Londres ont simplement obtenu que le sujet soit rediscuté la semaine prochaine au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Pour Catherine Ashton, l’UE doit examiner « très prudemment » les arguments franco-britanniques selon lesquels une levée de l’embargo inciterait Bachar al Assad à négocier avec ses opposants, alors que le conflit en Syrie a fait au moins 70.000 morts en deux ans.
L’Union européenne doit aussi consulter au préalable le médiateur de l’Onu, Lakhdar Brahimi, ainsi que le président de la Coalition nationale syrienne (CNS), Moaz al Khatib, sur les chances d’ouverture d’un dialogue avec le régime en cas de levée de cet embargo, a-t-elle ajouté.
« Ce dont nous devons nous assurer, c’est que la moindre initiative de notre part ne rende pas (cette tâche) plus compliquée », a dit Catherine Ashton lors d’une conférence organisée en Allemagne par le Fonds Marshall, organisation prônant un renforcement des liens transatlantiques.
Les adversaires d’un armement des rebelles, au premier rang desquels l’Allemagne, craignent qu’une telle initiative n’incite la Russie et l’Iran à intensifier leurs propres livraisons d’armes au régime Assad, ce qui entraînerait une aggravation du conflit. Ils redoutent aussi que des armes tombent entre de « mauvaises mains », celles des islamistes radicaux cherchant eux aussi à renverser Bachar al Assad.
« Alimenter le champ de bataille en armes, cela rend-il plus ou moins probable le fait que d’autres en fassent de même ? Quelle serait la réaction d’Assad si l’on songe à ce que l’on sait de ses réactions jusqu’à présent ? Est-ce que les gens ne se feraient plus tuer ou est-ce que les gens se feraient tuer plus vite ? », s’est interrogée Catherine Ashton.
Cette dernière a en outre exclu d’effectuer un deuxième mandat à la tête de la diplomatie européenne à l’expiration de son mandat actuel de cinq ans fin 2014.

(16-03-2013 – Avec les agences de presse)

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