A Londres, la planète se prépare au lancement des festivités olympiques, lors d’une cérémonie d’ouverture, où la capitale anglaise écrira une page d’histoire en devenant la seule ville à avoir accueilli à trois reprises le plus grand spectacle sportif au monde. Pour mémoire,Londres accueillera pour la troisième fois les JO après ceux de 1908, à l’époque de la splendeur edwardienne et en 1948, alors qu’elle se relevait à peine de la Seconde Guerre mondiale. Comme pour établir un lien avec le passé, elle a décidé d’installer son Parc olympique dans les quartiers de l’East End qui avaient été ravagés par le Blitz.

 

A Alep, ce sera un tout autre « spectacle » qui s’écrira dans quelques heures. En effet, le pouvoir se prépare, lui, a déclencher une guerre éclair contre les ennemis de la Syrie. Dans la foulée de sa victoire militaire lors de la  » bataille de Damas », Bachar Al Assad peaufine une offensive militaire d’envergure pour reconquérir entièrement la capitale écomique attaquée par une horde de barbares financés par les pays terroristes du Golfe Persique, ces monarchies théocratiques qui achètent les consciences et le silence de l’Occident. C’est dire si la riposte militaire du pouvoir légitime, on ne le dira jamais assez, n’aura rien à envier au spectacle pré-olympique, à ses effets spéciaux, aux milliers de cloches qui vont sonner à la volée pendant trois minutes dans tout le pays, en commençant par Big Ben.

 

Au grand désespoir de « l’axe du bien », qui pensait imposer sa démocratie par la propagande médiatique et le terrorisme salafiste, après l’Irak et la Lybie, le pouvoir laïque syrien déclarera solennellement la guerre totale contre Al Qaida et la légion étrangère de la terreur. Au spectacle de lancement des JO concocté par Danny Boyle, le réalisateur du film multi-oscarisé Slumdog Millionnaire, le président syrien répondra par un spectacle tout aussi grandiose et passionnant, et qui ne manquera de captiver les millions de téléspectateurs qui regardent les chaînes d’informations qui informent objectivement sur la Syrie.

 

 

A Londres, il y aura des feux d’artifice pour la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques 2012 , à Alep, ce sera le déluge de feu, l’apothéose d’une riposte militaire légitime devant un complot terroriste téléguidé depuis les chancelleries du « monde libre ». Et la« communauté internationale » aurait tort de retenir son souffle, elle qui a complaisamment permis au Qatar et à l’Arabie Saoudite de rémunérer les mercenaires de la terreur en Syrie. « Voici ce que nous craignons : de voir un massacre à Alep et c’est ce que le régime semble être sur le point de faire », a déclaré la porte-parole du département d’État, Victoria Nuland. « Ce massacreur qu’est Bachar Al-Assad continue sa triste besogne. Il tue, il tue, c’est tout ce qu’il sait faire, alors que le peuple syrien veut reconstruire une Syrie pacifique » a dénoncé le ministre des affaires étrangères français. « Il faut que l’ensemble des états du monde, et en particulier les membres du conseil de sécurité des Nations unies comprennent où est leur responsabilité alors que le peuple syrien veut reconstruire une Syrie pacifique », a soutenu Laurent Fabius.

Comment l’administration Obama et les « pays exportateurs de démocratie » peuvent-ils condamner la lutte contre le terrorisme ? Pourquoi redoutent-ils que les forces loyales de la Syrie utilisent leurs moyens militaires, des hélicoptères d’attaque, des chasseurs de l’armée de l’air et de chars pour nettoyer des quartiers contrôlés par des terroristes ? Manifestement, c’est la neutralisation totale des mercenaires de  » l’axe du bien » que  » le monde libre » redoute par dessus tout, et il n’a n’a pas tort puisqu’il sera privé de son bras armé dans le remodelage du Proche-Orient.

Ce qui est sûr, c’est que le pouvoir syrien ne pouvait pas choisir un meilleur moment pour en finir avec les terroristes armés de fusils d’assaut Kalachnikov, de fusils mitrailleurs, de roquettes et de bombes artisanales, qui sèment la désolation, attaquent des postes de police, de renseignements et détruisent tout ce qui leur résiste.

 

Avec sa risposte militaire, Bachar Al Assad démontre qu’il est à la fois un résistant à l’impérialisme occidental et un grand metteur en scène qui devrait inspirer Hollywood.

 

 

A2N