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Bandar veut brûler la région, de Bagdad à Beyrouth


Bandar veut brûler la région, de Bagdad à Beyrouth

Des sources proches du Hezbollah sont convaincues que le déroulement des événements en Syrie, en Irak et au Liban prouve une seule chose: l’existence d’une décision saoudienne, inspirée par les Etats-Unis, pour faire exploser la région de Bagdad à Beyrouth.

Pourquoi l’Arabie saoudite a-t-elle pris cette nouvelle décision? Les mêmes sources expliquent que tous les moyens régionaux et internationaux, à l’exception de l’intervention militaire directe, ont été utilisés ces 28 derniers mois pour tenter, en vain, de renverser le régime syrien. Les rebelles ont même reçu, en grandes quantités, des armes antichars et antiaériennes, efficaces et modernes. Tout le contraire n’est que mensonge.

L’Arabie saoudite sait que le maintien du régime syrien et de ses alliés lui infligera, dans les années qui viennent, des défaites qui risquent de déstabiliser le royaume. Aussi, est-il impératif de bouger.

Le nouveau paysage politique en Egypte ne constitue pas une victoire concrète pour l’Arabie saoudite mais un succès moral susceptible de se transformer en défaite à n’importe quel moment si les réalités égyptiennes changent. Aussi, pour compenser la résistance du régime syrien, la seule solution reste d’allumer la scène interne libanaise.

L’Arabie, et derrière elle les Etats-Unis, ne sont donc plus attachés à la stabilité du Liban, croient savoir les sources précitées. Au début, le pays avait été mis à l’abri des conséquences sérieuses de la crise syrienne et les développements sécuritaires étaient déterminés par des lignes rouges. Mais ces lignes rouges sont tombées, aux yeux de Riyad.
L’embrasement du Liban est devenu une nécessité pour l’axe Riyad-Washington pour disperser les capacités du Hezbollah qui participe aux combats en Syrie et pour semer la confusion dans les rangs de la base populaire du parti, en lui faisant payer un lourd tribut.
Cela, espèrent ces deux capitales, poussera le Hezbollah à limiter son implication sur les fronts de Homs, et la province de Damas et détournera son attention vers la scène interne libanaise.
L’escalade initiée par le chef des services de renseignements saoudiens, le prince Bandar ben Sultan, ne se limite pas à l’aspect sécuritaire, affirment les mêmes sources. Les cercles de décision dans le royaume ont exercé d’énormes pressions sur le président Michel Sleiman et le Premier ministre désigné Tammam Salam pour former au Liban un gouvernement de fait accompli.
Ou du moins, en finir avec le gouvernement démissionnaire actuel en formant un cabinet qui n’obtiendrait pas la confiance du Parlement mais qui deviendra, de facto, un gouvernement d’expédition des affaires courantes, ce qui aboutirait à l’isolement du Hezbollah.
Mais Sleiman et Salam savent qu’il est difficile de former un tel gouvernement sans le soutien du député Walid Joumblatt, aussi les pressions ont-elles baissé, pour disparaitre totalement après l’attentat de Roueiss et les propos de sayyed Hassan Nasrallah sur son refus catégorique du Hezbollah d’accepter un cabinet de fait accompli.
source: mediaramalb

Source: Sites web

Washington déploie des moyens militaires, Moscou contre l’intervention en Syrie

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi le déploiement de moyens militaires permettant de fournir des « options » à Barack Obama s’il ordonnait une intervention en Syrie, alors que la Russie s’est opposée à tout recours à la force après les allégations d’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien.
Le ministre américain de la Défense Chuck Hagel, en route pour la Malaisie, a immédiatement souligné que ces renforts américains -qu’il n’a pas détaillés- ne signifiaient en rien qu’une décision d’intervention avait été prise contre le régime de Bachar al-Assad.
Quelques heures plus tôt, le président Barack Obama avait lui aussi mis en garde contre toute nouvelle intervention militaire des Etats-Unis au Moyen-Orient. Il a toutefois jugé « profondément inquiétantes » les récentes allégations pesant contre le régime syrien, accusé d’avoir utilisé des armes chimiques ayant fait un grand nombre de victimes mercredi près de Damas.
« Le département de la Défense a la responsabilité de fournir au président toutes les options pour faire face à toutes les éventualités », a expliqué Hagel avant une nouvelle tournée en Asie.
Selon un responsable de la défense à Washington, ces moyens comprennent notamment l’envoi en Méditerranée d’un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière.
De son côté, la communauté internationale a appelé l’ONU, dont des experts se trouvent en Syrie, à vérifier sur place les accusations de recours aux armes chimiques. Une haute responsable de l’organisation est d’ailleurs attendue samedi dans la capitale syrienne pour négocier les modalités de l’enquête.
La Russie a dénoncé une « provocation » des rebelles et jugé « inacceptables » « les appels de quelques capitales européennes à faire pression sur le Conseil de sécurité et à décider dès maintenant de recourir à la force ».
La veille, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, a estimé que si l’utilisation d’armes chimiques par le régime était avérée, il fallait « qu’il y ait une réaction » qui « peut prendre la forme d’une réaction de force ».
Son homologue britannique William Hague a été plus direct, accusant le régime d’Assad d’être responsable de « l’attaque chimique ».

« Crime contre l’humanité »
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a averti que l’utilisation d’armes chimiques constituerait un « crime contre l’humanité » aux « graves conséquences pour celui qui l’a perpétré ».
Ban a aussi demandé à l’opposition syrienne de coopérer avec la mission d’experts, dirigée par Aake Sellstr?m, arrivés dimanche à Damas avec un mandat se limitant à déterminer si des armes chimiques avaient été utilisées dans le passé à Khan al-Assal (nord), Ataybé (près de Damas) et Homs (centre).

Source: AFP

Hezbollah: les attentats de Tripoli traduisent le complot régional et international
L’équipe du site

Le Hezbollah a condamné avec véhémence les attentats terroristes de Tripoli qui ont visés des citoyens innocents dans un communiqué dans lequel il a indiqué que « la main du criminel terroriste veut que les Libanais soient occupés à compter leurs martyrs et leus blessés à travers le ciblage des citoyens innocents dans toutes les régions libanaises. Après les attentats dans la banlieue-Sud qui ont visé des innocents, deux attentats ont pris pour cible cet après-midi des croyants qui priaient le vendredi dans les mosquées de la ville de Tripoli dans le nord du Liban ».
Le communiqué a souligné que «ces attentats terroristes traduisent le complot criminel qui cherche à semer la discorde entre les Libanais et les entrainer dans un conflit interne, sectaire et confessionnel, ce complot sert un projet régional et international machiavélique qui veut briser notre région et la baigner dans des mers de sang et de feu ».
Enfin le Hezbollah a exprimé « sa profonde douleur envers la population inébranlable de Tripoli », et a estimé que « ce nouveau crime terroriste fait partie d’un projet qui vise à entrainer le Liban dans le chaos de la destruction et de la mise en œuvre des objectifs millénaire malveillant de l’ennemi sioniste et ceux qui se tiennent derrière lui », soulignant « sa plus grande solidarité avec nos frères et nos gens de la ville bien-aimée de Tripoli, dans ces moments tragiques, où a été répandu un sang innocent dans les rues et sans raison».

Source: Journaux

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