Barack Obama : “J’ai fais le choix d’Israël”
septembre 6, 2012
TSCG : le nouveau produit toxique de Goldman Sachs contre l’Europe |
Acte I : le plan Paulson. Goldman Sachs veut être payé de ses commissions par ses clients en situation de faillite d’une part, récupérer sa mise placée dans les achats des prêts insolvables consentis aux pauvres accédants américains d’autre part. Il est donc indispensable de concevoir un plan, un stratagème crédible, pour encaisser, de manière certaine, les milliards de dollars engagés. Emerge alors la théorie du sauvetage des banques par injection dans leurs fonds propres de milliers de milliards de dollars en provenance des états, donc des contribuables. Quelle meilleure garantie que celles des états et de leurs peuples ? Est-il besoin de préciser que l’injection de ces milliers de milliards de dollars par les états dans les caisses des banques et des institutions financières fait exploser les dettes souveraines puisque les états empruntent ces sommes, devinez à qui ? Aux institutions financières qu’ils sauvent ! A ce stade, certains lecteurs voient poindre au fond de leur conscience l’accusation de paranoïa à notre égard. Et on les comprend, car il faut être tordu, fou à lier, à enfermer à vie pour imaginer qu’une telle histoire de dingue soit possible ! De même, les instigateurs d’une telle arnaque seraient, à coup sûr, démasqués et jetés en prison, pour l’éternité des siècles et des siècles ! Seulement voilà, le secrétaire d’état au trésor américain du président Bush fils, qui va imaginer ce plan et l’imposer au monde entier, n’est autre que Harry Paulson, l’ancien président, le chairman, le big boss de Goldman Sachs juste avant qu’il soit nommé trésorier en chef de la première économie du monde ! Et le géni de ce plan ne s’arrête pas là. Paulson organise la faillite de la banque Lehman Brothers, elle aussi une banque d’investissement, et surtout première concurrente de Goldman Sachs. Ainsi, un coupable est-il trouvé, un bouc émissaire pointé du doigt, un pare feu rendant invisible Goldman Sachs érigé.
Acte II : après les Etats Unis, l’Europe. Les dettes des états ont donc explosé, et en particulier en Europe car la BCE européenne ne prête pas aux états. On ne peut donc que s’aliéner un peu plus aux marchés. Et à ce jeu de la course à l’endettement privé, la Grèce est désormais mûre pour le plan d’attaque de Goldman Sachs. Car la Grèce s’est saignée pour intégrer l’Euro au début des années 2000, car la Grèce s’est saignée pour offrir au monde des jeux olympiques dignes des sponsors et des médias planétaires. Elle est donc la porte d’entrée idéale de l’assaut spéculatif. Goldman Sachs offre ses services à Athènes en lui proposant de maquiller ses comptes publics à travers des placements financiers made in Goldman Sachs. Ensuite, la spéculation contre ces placements afin de mettre la Grèce en situation de faillite se déroule, conformément à la stratégie déjà mise en oeuvre en 2007 avec Abacus. Décidément, la paranoïa est à son comble du côté d’A gauche pour de vrai ! Ils sont fous ces bloggeurs vraiment de gauche pensez-vous. Et vous n’auriez pas tords mais à la condition d’ignorer qu’à cette époque précise un certain Petros Christodoulou est tout simplement le directeur général de l’agence de la gestion de la dette grecque, qu’un certain Lucas Papademos devient le premier ministre après avoir été directeur de la banque centrale à Athènes et que tous deux sont des anciens de Goldman Sachs !
Mais comment obtenir la garantie d’être payer par Athènes, et surtout par l’Europe toute entière puisque la dette grecque a contaminé toute l’économie de la zone euro, justement via l’Euro et conformément au plan de Goldman Sachs ? En obtenant l’engagement des états européens de rembourser leurs créanciers, c’est à dire les institutions financières privées avec à leur tête Goldman Sachs. Et quelle meilleure garantie que de faire inscrire dans la loi, dans les constitutions même des états européens leur aliénation éternelle aux marchés et à la banque Goldman Sachs, en leur imposant le désendettement et une règle d’or qui ne sont rien d’autres que des garanties en diamant de se faire payer au centuple la vente aux états de produits toxiques ? Décidément, ils sont tombés sur la tête A gauche pour de vrai ! Définitivement dingos, irrécupérables ! En êtes vous si certains ? Pour réussir ce hold up parfait, il suffit pour Goldman Sachs, comme aux Etats Unis avec Harry Paulson, d’avoir à la tête de l’Europe financière un fidèle parmi les fidèles. Et ce fidèle parmi les fidèles c’est Mario Draghi, le désormais directeur de la Banque Centrale Européenne, anciennement directeur général de Goldman Sachs International. Dès lors, les Eurobonds c’est hors de question ! Dès lors, des prêts aux états directement accordés par la BCE, c’est hors de question ! Il faut garantir la dépendance des pays aux marchés privés. Et voilà, le TSCG, nouveau produit toxique de Goldman Sachs peut à présent empoisonner toute l’Europe. Et pour s’en assurer, Goldman Sachs place un nouveau pion, quelque part du côté de l’Italie, autre pays hautement fragilisé, à travers Mario Monti, le nouveau président du conseil italien et anciennement conseiller international de la célèbre banque Goldman Sachs. L’Europe aujourd’hui, comme les Etats Unis hier, est désormais belle et bien mise sous la tutelle financière d’une banque d’investissement hautement spéculative, bassement prédatrice, définitivement meurtrière.
Epilogue. L’organisation des jeux olympiques a coûté très cher à Athènes, coûte horriblement cher au peuple grec, est finalement hors de prix pour l’Europe entière qui s’apprête, sans débat, sans consultation de ses peuples, à contracter auprès de Goldman Sachs et tous ses clones de la planète finance un produit toxique incroyablement nocif : le TSCG. Mais Goldman Sachs n’est pas du genre à prendre des risques. Pas question pour cette banque de voir son plan échouer non loin du but. Sans doute compte-t-elle alors sur l’organisateur des JO de Londres, le Monsieur financement des jeux de 2012, Paul Deighton, pour asséner le coup fatal à l’Europe si le besoin s’en faisait sentir. Car Paul Deighton n’est autre que le numéro 2 des activités européennes de la banque requin Goldman Sachs.
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