Comment la France a obtenu le silence d’Al Jazeera
septembre 24, 2012
Contrairement au traitement réservé sur la Syrie, la Libye ou la Tunisie, Al Jazeera n’a pas fait le maximum pour dénoncer la publication des caricatures de Charlie Hebdo en France. Elle a centralisé ses actions sur la contestation dans les pays d’Asie comme le Pakistan et l’Afghanistan, mais jamais elle n’a dénoncé l’interdiction de la marche contre les caricatures samedi en France, ni l’exclusion des femmes voilées de la place du Trocadéro. La raison de cette omission journalistique est simple. Le Qatar a désormais d’immenses intérêts en France et ne souhaite pas les perturber en réservant un traitement acharné sur l’affaire des caricatures, comme il l’avait fait avec les images de l’ambassadeur américain tué à Benghazi.
En plus de son action dans plusieurs sociétés parisiennes, le Qatar est actionnaire dans le plus prestigieux club de la capitale, le PSG et a réussi grâce aux autorisations françaises de créer une chaîne sportive BeIN Sport.
En plus de son action dans plusieurs sociétés parisiennes, le Qatar est actionnaire dans le plus prestigieux club de la capitale, le PSG et a réussi grâce aux autorisations françaises de créer une chaîne sportive BeIN Sport.
Toutes ses affaires sonnantes et trébuchantes, ont un prix: acheter le silence d’Al jazeera sur les principales affaires anti-Islam et anti-arabe enclenchés depuis l’arrivée de Sarkozy et qui se suivent avec l’arrivée au pouvoir de Hollande en France. L’affaire Merrah, le voile islamique et plus récemment l’affaire des caricatures ont été toutes étouffés dans l’oeuf par Al Jazeera pour sauvegarder ses intérêts parisiens et installer encore plus son emprise dans la capitale du luxe et des affaires.
Amira SOLTANE