Damas oppose une fin de non recevoir à une initiative qatarie
mai 8, 2012
Le quotidien libanais AlAkhbar a révélé dans un article publié ce mardi 8-5-2012 que Damas a opposé une fin de non recevoir à « une initiative qatarie pour résoudre la crise syrienne ». Une personnalité arabe s’était récemment rendue à Damas pour proposer aux autorités syriennes le projet qatari, poursuit AlAkhbar. Citant des sources syriennes, le quotidien cite les raisons de ce refus. Damas refuse que le Qatar joue un rôle médiateur dans la résolution de la crise syrienne, et réclame par contre de Doha une promesse de renoncer à armer l’opposition et à conspirer avec les Occidentaux en vue de déstabiliser la Syrie. Un Taef syrien Selon des sources syriennes, il semble que Doha tâte le pouls de Damas, au nom d’autres pays, pour savoir s’il est prêt à accepter un « Taef syrien » à l’instar du « Taef libanais » (en allusion a la rencontre des dirigeants libanais dans la ville saoudienne de Taef et qui a mis fin à la guerre civile au Liban dans les années 90). Quitte à ce que Damas choisisse librement où se tiendra cette conférence. Cette même source ajoute que ce projet a déjà été proposé en détail à la Syrie, il y a quelques mois, par plusieurs pays arabes, régionaux et même occidentaux. Les différents points de l’initiative qatarie : Assad restera au pouvoir (renseignements étrangers) Côté américain, le Washington Post évoque lui aussi un changement dans la position américaine envers la crise en Syrie. « Le président Assad restera au pouvoir jusqu’à 2013, sauf au cas d’une grande surprise…vu qu’il a réussi à nettoyer les villes de Homs, Hama, à stabiliser Damas et à jouir du soutien des Druzes et des chrétiens », rapporte le Washington Post. Au début de l’insurrection, les milieux occidentaux s’attendaient à sa chute dans les mois qui ont suivi, voire en 2012 au maximum. |
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