De la Turquie, les Américains dirigent les combats en Syrie
septembre 11, 2012
« Il ne fait aucun doute que les forces d’Al-Qaïda, qui sont venus d’aussi loin que la Tchétchénie, ont été mis en Syrie avec le soutien secret de Washington et de ses alliés arabes », le constat revient au quotidien américain The Washington post, lequel signale aussi que les services de renseignements américains ont intensifié leurs activités à la frontière entre la Syrie et la Turquie ces derniers temps. A la foi de l’agence Associated Press (AP), le journal affirme que l’administration américaine envoie de plus en plus d’espions et de diplomates qui offrent leur assistance aux miliciens syriens, et surveillent de près l’adhésion d’éléments d’Al-Qaida à l’insurrection syrienne. Il est question pour l’administration Obama et la CIA « d’utiliser ces forces pour obtenir un avantage tactique, tout en cherchant à concocter un régime fantoche formé d’autres éléments, plus souples », estime le journal selon lequel « cet effort a porté sur une combinaison de figures de l’opposition soutenues par l’Occident sans le soutien populaire en Syrie ni des déserteurs du commandement de l’armée syrienne ». Le Washington Post précise que l’aide américaine aux miliciens syriens est aussi bien politique que militaire. Son but étant de les renforcer, sans avoir le besoin d’intervenir. Remous en Turquie : appels pour fermer « les camps des terroristes » En Turquie, l’implication du gouvernement dans la déstabilisation de la Syrie ne passe pas inaperçue chez les partis politiques. Le parti travailliste turc a porté plainte contre les responsables turcs qui ont édifié le camp Abaidin, dans lequel se trouve le quartier général de la milice de l’Armée syrienne libre. Selon le vice-president de ce parti, c’est dans ce camp que « sont planifiés les opérations criminelles exécutées par les groupes terroristes armés en Syrie et sont entrainés leurs éléments », selon le site turc « Olussal Bakich ». |