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DIPLOMATIE. Syrie: Washington exclut le départ d’Al-Assad et, le roi Abdallah l’appelle !


Publié le oct 14, 2013 @ 23:03 40

Comme nous l’avons toujours signalé, le temps était le pire ennemi de la horde des barbares qui veulent liquider la Syrie. On appris que le roi Abdallah de Jordanie a contacté le président Bachar al-Assad, pour le rassurer sur la position de son pays qui a toujours prôné une solution pacifico-politique, pour régler le conflit syrien. Heureusement d’ailleurs car, à l’image des pays comme la Turquie, la Jordanie a eu une position courageuse du fait que sa proximité avec les Etats-Unis reste très forte.
Mais, la vraie surprise est venue du côté de Washington même. Fini la chanson « Bachar al-Assad doit partir ». En effet, pour une fois, les analystes n’ont pas joué les petits bras avec des proclamations et autres slogans foireux. Aujourd’hui, avec surtout la mise en place de la destruction de l’arsenal chimique syrien, la seule et unique garantie est le président syrien Bachar al-Assad. Ce dernier a d’ailleurs fait une blague en indiquant que, au lieu d’attribuer ce prix Nobel de la Paix à l’Organisation pour l’interdiction des armes (OAIC), il était la personne la plus appropriée. Il n’a pas tout à fait tort. On peut inclure dans le prix, Vladimir Poutine.

Donc, considérant que le processus de destruction des armes chimiques prendra minimum 6 mois, il est donc impossible d’envisager un seul instant le départ du président syrien Bachar al-Assad. Donc, sachant qu’ils n’ont plus de marge de manoeuvres, la soi disant opposition est perdu. Son calendrier qui se confondait avec les slogans de l’Occident n’existe plus. On peut comprendre, par eux, cette fuite des pourparlers de Genève II. Que vont-ils dire ? Que peuvent-ils dire ? Le sempiternel « Bachar doit partir » ? Sans plan ? Les pauvres ne savent plus où donner de la tête, surtout leur sponsor, la France.

La France a mis la charrue avant les boeufs. Alors que la Russie demande aux Etats-Unis de convaincre les « opposants » syriens à participer à Genève II, ignorant encore la France, Paris est à la rue, largué. En reconnaissant avec la vitesse de l’éclair le Conseil national syrien (CNS), organisation moribonde, sa diplomatie s’est complètement disqualifiée. Que vont-elles (autorités françaises) faire maintenant après avoir chassé les diplomates syriens de leur ambassade, une violation flagrante du droit international public relatif à l’extraterritorialité. Le pire pour Paris serait la réélection du président Bachar al-Assad validée par Washington et Moscou.

Alors, Paris va-t-il rompre ses relations diplomatiques avec la Syrie ? Que vont devenir ses poulains à qui il a donné la représentation diplomatique syrienne de Paris ?

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