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Edith Bouvier et William Daniels dans l’”enfer syrien” ? Histoire d’une falsification


 

Publié le4 mars 2012

par Allain Jules

 

Edith Bouvier et William DanielsEdith Bouvier et William Daniels

Dans l’inversement des valeurs, on aura pas fait mieux avec le cas syrien et les éboueurs de la vérité. La falsification, les voltiges mensongères, le bruit et la fureur ont émaillé et émaillent toujours sans retenue aucune les médias mensonges. L’oligarchie médiatique, plus audible par les pouvoirs d’argent, triture le trait à outrance, jusqu’à phagocyter la vérité. Coluche avait dit ceci: “On ne peut pas dire la vérité à la télévision, il y a trop de gens qui regardent”.

Ainsi donc, d’entendre les récits tarabiscotés et bidonnés des journalistes Edith Bouvier et William Daniels son compagnon, sortis du diable vauvert selon leurs salmigondis, on comprend que la propagande de l’OTAN a de beaux jours devant elle. Personne ne s’est réellement penché sur le parcours, l’employeur ou l’idéologie de ces “deux héros” que sont Edith Bouvier et William Daniels selon la nouvelle formule consacrée, la nouvelle donne journalistico-mystique. 

Le droit de l’hommiste dont font preuve les médias et les politiques occidentaux qui veulent “sauver” la Syrie, disent-ils, du “brasier allumé par le boucher de Damas Bachar al-Assad” ne s’est pas exprimé étrangement en Libye où les Nations unies fuient leur responsabilité sur l’assassinat de Mouammar Kadhafi en des termes lapidaires : ”La Commission est dans l’incapacité de confirmer que la mort de Mouammar Kadhafi est un assassinat illégal et réclame un complément d’enquête”. L’ONU ne cherche même pas à condamner le génocide de l’OTAN en Libye avec plusde 70 000 morts, encore moins la situation à Bahreïn.

Edith Bouvier et William Daniels ont été envoyés en Syrie sous l’impulsion des services secrets français, avec la bénédiction de leur employeur Le Figaro et vendeur d’armes. Faut-il, ici, rappeler les accouintances de ce journal avec le pouvoir français actuel ? C’est le journal qui reste son soutien indéfectible, malgré sa descente dans les abîmes. 

A Homs, ils étaient protégés par une myriade de soldats étrangers, et non par les locaux de l’Armée syrienne libre (ASL) comme veut le laisser penser Edith Bouvier. Elle dit avoir passé “les meilleurs jours” de sa vie sur place. Elle  jouissait en communion avec les terroristes sans doute lorsque, de retour de leurs opérations (assassinats de militaires syriens, enlèvements de civils, attentats criminels) illégales dans un Etat de droit. Les armes saisies à Baba Amr révèlent que ces journalistes ou soldats de l’apocalypse au même titre que ceux qui tiennent des armes à la main, sont simplement, aussi, des terroristes.


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