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Fascislamistes, montages, trucages et psyop


par Djamal Benmerad


Une vaillante armée dont les cibles sont les femmes enceintes


« On shot two kills » maillots en vogue dans les rangs de l’armée israélienne Tsahal, armée d’où « le sentiment de haine est banni »
La rafle strasbourgeoise du samedi 6 octobre a mal tourné… Un antillais de 33 ans a été abattu. Converti à l’islam et polygame, il est apparu le visage flouté dans tous les reportages télévisuels. Onze autres individus, tous ressortissants français étaient ce mercredi 10 octobre toujours en garde à vue. Déjà le 30 mars 2012, 19 islamistes étaient arrêtés sous le feu des caméras de télévision à Nantes et à Toulouse dans le quartier du Mirail. Cela une semaine après la mort tout aussi spectaculaire, le 22 mars, de l’indicateur de  police Mohamed Merah surnommé par les gens de presse, « le tueur au scooter ».
Ces opérations coups de poings avaient malheureusement manqué leur but car M. Sarkozy n’avait à l’époque bénéficié d’aucune plus-value sondagière. Nous verrons si ultérieurement, cette fois-ci, ce coup de filet rehausse la cote de popularité actuellement au plus bas du président Hollande, lequel a perdu deux points en un mois et ne recueille plus que 42% d’avis favorables. Reste que cette dernière opération – parce qu’elle s’est soldée par une mort d’homme – représente déjà un relatif succès politico-médiatique mêlant le sang à la peur, la répulsion à l’égard des djihadistes avec la gratitude à l’égard des flicsprotecteurs.
Une réussite également en ce que l’opération policière met en exergue la dangerosité de réseaux censés proliférer comme des champignons après la pluie. Mais pendant que les médias se gargarisent et polarisent l’attention du public sur quelques poignées d’ultra marginaux – en vérité soigneusement identifiés, répertoriés, étiquetés et « logés » par les services de police – personne ne se préoccupe de dénoncer la mise en coupe réglée fiscale des classes moyennes, ni la mise sous tutelle de notre politique budgétaire par Bruxelles. Bref si nos apprentis salafistes – des « centaines » nous dit le ministre de l’intérieur Emmanuel Vals, en réalité au mieux quelques dizaines – n’avaient pas existé et il eut fallu d’urgence les inventer pour les besoins de la bonne cause et les impérieuses nécessités des plans de rigueur… Reste qu’un scandale peut en chasser un autre et peut-être verrons-nous très bientôt l’ex Première secrétaire du Parti socialiste, Mme Martine Aubry mise en examen dans le dossier pourri de l’amiante. Qui vivra verra !
Des réseaux qui prolifèrent grâce à qui ?
Dans un entretien lundi 8 oct. accordé à la Dépêche du midi, l’ancien chef de la Direction de la surveillance du territoire – la DST devenue depuis la DCRI après sa fusion avec les Renseignements généraux – Yves Bonnet mettait en cause lundi l’argent de la drogue dans le financement de ces dangereux olibrius1… mais aussi le gros argent des pays promoteurs du salafisme, l’Arabie saoudite et le Qatar : « On n’ose pas parler de l’Arabie Saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes… Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar car là il y a un vrai problème. Et je me fiche des résultats du Paris-Saint-Germain  ». Faut-il à ce propos enfoncer le clou et demander à M. Montebourg de revoir la question des fonds souverains qataris d’un montant de 100 millions d’€2 – « cent » aux dires d’un M. Fabius très informé qui aurait « entendu ce chiffre  » [AFP] – pour être affectés au développement des banlieues ? France pays mendigot en voie de développement  !
C’est également le chef de la diplomatie française qui le 7 octobre souhaitait sur France Inter la « bienvenue à tous les investisseurs  » et particulièrement qataris : « Nous avons de très bons contacts avec les autorités du Qatar que nous voyons régulièrement et nous sommes parfaitement au clair. Le Qatar a fait le choix d’un partenariat profond avec la France, la France en est heureuse  ». Un partenariat si « profond » qu’il va jusqu’à importer un djihadisme que Paris alimente par ailleurs, choie, épaule en Syrie pour abattre le dernier régime laïc du Levant3 ! On se demande donc finalement où sont les vrais terroristes ?
Djihad contre djihad, la culture de la haine partagée
Quant aux médias qui titrent « combien de jihadistes prêts à aller combattre à l’étranger » encore faudrait-il préciser la question et savoir « combien » dans nos banlieues parmi ceux que le Qatar et l’Arabie Saoudite suscitent par leurs truchement de leurs « prêcheurs » ? Combien parmi ceux qu’ils financent ? Indirectement cela va sans dire, à travers un entrelacs de fondations plus ou moins caritatives… Au demeurant, nos plumitifs comptent-il au rang des « combattants de la foi » les hommes qui, tels Arno Klarsfeld, s’en sont allés guerroyer contre le fellah palestinien ? Klarsfeld se fit un point d’honneur, il convient de le rappeler, de remplir ses obligations militaires en Israël avant de participer de très près aux Affaires de l’État4… français ? Aussi quand M. Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (représentatif par abus de langage ? le CRIF reflète-t-il vraiment la diversité et les diverses aspirations de la communauté juive ?), a pu solennellement déclarer « L’islamisme c’est le nazisme », d’abord à l’Élysée le 7 oct. puis le lendemain sur France Inter à une heure de grande écoute, sans doute n’avait-il pas en tête l’article publié le 22 août dernier par le quotidien israélien Haaretz titré « Un bon Juif se doit de détester les Arabes5 ».
Article dénonçant la prévalence d’une culture de la haine à l’égard du voisin palestinien, et dont le « chapô » est à ce propos fort explicite : « La haine des Arabes est partie prenante de notre identité et de notre loyauté : un israélien loyal doit laisser un arabe blessé mourir parce qu’il est un arabe ». Attitude et état d’esprit qui semblent assez éloignés de la charité chrétienne. Mais nous ne saurions les en blâmer puisque justement ils ne sont pas chrétiens. Il est d’autre part intéressant de savoir que cet article – utile pour une meilleure compréhension du monde actuel – a été rédigé pour dénoncer « la fausse indignation des médias et de personnalités gouvernementales » après le lynchage à mort d’un jeune Palestinien au cœur de Jérusalem devant « des dizaines de badauds regardant la scène sans réagir ». Mais ce qui est remarquable – parce que des petits meurtres très ordinaires interviennent de la même façon chez nous où les voyous ne manquent pas, comme à Échirolles par exemple – tient à ce que « les jeunes criminels aient battu sans pitié Jamal Julani et ses trois cousins pour l’unique raison que ce sont des Arabes »… l’un des assassins interpellés devait déclarer que la victime « pouvait bien mourir, cela m’est égal, puisque c’est un Arabe ».
Déclaration sans surprise quand l’on sait le retentissement qu’a eu la « Torah du Roi6 », texte dans lequel les rabbins Yitzhak Shapira et Yosef Elitzur ont pu écrire : « L’interdiction de tuer des non-Juifs ne résulte pas de la valeur intrinsèque de la vie de ceux-ci, vie qui n’a pas essentiellement de légitimité en tant que telle  ». Maintenant la question se pose en ces termes pour ceux qui ne peuvent pas voir les musulmans en peinture : devons-nous nous convertir au judaïsme par simple convergence arabophobique et légitimation du meurtre par le Talmud ?
 « L’islamisme c’est le nazisme… Peut-être »
M. Prasquier n’en était évidemment pas à son coup d’essai lorsqu’il a débagoulé sur FrInter son amalgamecul-cul la praline entre islamisme et nazisme… alors qu’il serait bien plus pertinent d’établir l’équation sionisme = djihadisme. Répétons-le, l’État hébreu est l’allié objectif des monarchies wahhabites lorsqu’elles combattent en Syrie et par conséquent est l’un des promoteurs du salafisme international avec l’active complicité de Paris, Londres et Washington alliés intimes des richissimes royaumes fondamentalistes (dixit Yves Bonnet, cité plus haut, fin connaisseur en la matière). Nous savons d’ailleurs que les recrutements s’effectuent jusque dans nos banlieues puisque l’un de membres du réseau démantelé était en principe en partance pour la Syrie via la Turquie. Cessons par conséquent de jouer les Tartuffe ! Art dans lequel M. Fabius – l’homme du sang contaminé – est passé maître.
Un amalgame islamisme/nazisme qui constitue en outre un raccourci sémantiquement intéressant mais un slogan faiblement pertinent, historiquement et politiquement, à l’heure d’Internet. Certes, il semblerait qu’à travers les âges il y ait eu pléthore d’islamo-fascistes. À commencer par St Jean Chrysostome, St Louis et jusqu’au fondateur du socialisme moderne Pierre-Joseph Proudhon. A contrario il suffit de jeter un coup d’œil sur l’excellente étude de Bernard Lazare ou à défaut sur les ouvrages non apocryphes d’un fieffé affabulateur, Marek Halter7, pour entrevoir les causes première et seconde des persécutions dont furent les victimes les communautés israélites à travers les époques, bien avant les nazislamistes. L’histoire n’est pas donc nouvelle, seule la sauce a changé.
Notons également que depuis la conquête arabe au VIIe siècle, le judaïsme a toujours largement prospéré sur les terres d’Islam et n’a eu vraiment maille à partir qu’avec le catholicisme… qu’il tente aujourd’hui, paradoxalement – mais judicieusement – de rallier à sa cause. L’historien Marc Bloch, fondateur de la revue Les Annales, résistant fusillé par des nazis non encore tout à fait convertis au mahométisme, l’avait bien compris : « l’incompréhension du présent naît fatalement de l’ignorance du passé. Mais il n’est peut-être pas moins vain de s’épuiser à comprendre le passé si l’on ne sait rien du présent ». D’autant plus s’il s’agit d’un « passé recomposé » en fonction des besoins et des circonstances. Un jour amnésique, le suivant hypermnésique ad nauseam  !
Breivik djihadiste nordiste
L’amalgame associatif islamisme = national socialisme n’est in fine pas vraiment politiquement convainquant ? Il le serait peut-être si le tueur d’Oslo, Anton Breivik, meurtrier méthodique de 77 jeunes gens désarmés sur l’île d’Utoya n’était pas ce qu’il est en réalité : un djihadiste déguisé en martyr de la cause occidentaliste. C’est en tout cas ce qu’en disait l’officier de renseignement Alain Chouet [9 oct. France Culture] « rien ne différencie Breivik des sociopathes que sont les djihadistes  ». Bien vu ! Il est vrai que regardé à travers de mauvaises lunettes Breivik ressemble à s’y méprendre à un nazi… sauf qu’il tend le poing à la façon des gauchistes ultra. Un geste théâtral très hollywoodien. Donc, malgré tout, M. Prasquier aurait raison ? Erreur grossière, Breivik est un simulacre, franc-maçon et sioniste pur jus. Bref, une construction qui a leurré ceux qui ont succombé à la tentation de voir en lui le vengeur démasqué de leurs frustrations, de leurs rancœurs… et plus encore, de toutes nos angoisses.
En fait Breivik est très certainement un psychopathe, mais qui plus est, manipulé… L’intelligentsia parisianiste – laquelle ne sait plus quoi faire pour se donner en spectacle et se vendre – qui a encensé son fameux « manifeste » de mille cinq cents pages, n’a pas vu que Breivik – ou plutôt ceux qui ont fabriqué le personnage – est un plagiaire pratiquant extensivement le copié-collé. Procédé qui lui a permis de fabriquer un texte tape à l’œil en puisant dans le propre « Manifeste » du mathématicien américain anti-moderniste, Theodore Kaczynski (surnommé par le FBI « Unabomber »). Une cécité de la part de notre élite intellectuelle qui en dit long sur sa dépravation morale.
L’affrontement programmé islam et catholicité une destruction mutuelle assurée
Ne pas nous laisser prendre au piège. Car n’avons-nous pas là comme un effet miroir inversant droite et gauche ? Après tout ce ne sont pas les nationalitaires qui ont ouvert les portes de la légendaire ville d’Ys pour y laisser pénétrer le flot furieux d’un Tiers-monde affamé des délices de Capoue, de la manne céleste des « allocs » et de la blondeur des jouvencelles ? Mais bien l’intellocratie messianique qui s’est donné pour objectif d’abolir les frontières au nom de la grande égalité solidariste universelle. De même que ce ne sont pas les musulmans qui ont vidé nos églises mais les coups de boutoirs successifs, athéistes et franc-maçonniques, qui depuis l789 à nos jours, via la séparation de l’Église et de l’État en 1905 et Vatican II (entendons par là que l’Église est elle-même traversée et gangrénée par de puissants courants sécularistes, freudo-marxistes et/ou libéraux-libertaires), ont ruiné la charpente spirituelle de la France et au-delà, de la vieille Europe.
L’islam ne fait qu’occuper la place laissée vacante par une Église en perdition, dont le message est brouillé par le tohu-bohu, le vacarme des rabâchages humanitariens… lesquels masquent de plus en plus mal la volonté de destruction de nos sociétés et de notre civilisation en vue de les remplacer par un magma humain, déstructuré par essence mais segmentable à souhait pour satisfaire aux besoins insatiables du commerce de masse. Dans ce monde magmatique, l’homme seul, désarmé, face à l’État – en fait le représentant des trusts, des oligopoles et du gros argent – n’aura bientôt plus d’autre choix que de vendre son âme au diable et d’accepter de se fondre – de se dissoudre – dans le grand chaudron cosmopolite… Hyperconsommation des marchandises, des corps dans l’ivrognerie sexuelle – la seule autorisée, parce que le vin porte en lui l’ivresse des Dieux et la vérité sans fard – et de tous les opiacés virtuels que lui prodigue à profusion le Meilleur des mondes. Dans ce chaos organisé l’islam prosélyte représente évidemment un danger bien réel dans et pour des sociétés déspiritualisées et déchristianisées, mais nous ne devons jamais perdre de vue que l’affrontement entre islam et catholicité n’a qu’un seul but, les conduire l’une et l’autre à une destruction mutuelle assurée.
Désolé M. Prasquier mais Breivik-GIA même combat
Hélas M. Prasquier, le cas Breivik semblait vous donner raison. Mais Anton Breivik est l’un des vôtres. Qui peut se faire gloire d’avoir trucidé quelque soixante-dix sept jeunes gens, « travaillistes » et désarmés, accessoirement militants de la cause palestinienne, si ce n’est en effet un djihadiste dément – comme l’a si bien vu l’officier Alain Chouet – inspiré de près ou de loin, autrement dit intoxiqué par les émanations délétères de textes type la « Torah du roi » ? Un acte bien digne de la barbarie sanguinaire de l’ancienGroupe islamiste armé – GIA algérien – devenu par la suite Groupe salafiste pour la prédication et le combat – GSPC – qui perpétrèrent des tueries d’une brutalité et d’une ampleur inouïes telles celle de Thalit dans la Wilaya de Médéa où 52 des 53 habitants du village, sans distinction d’âge ni sexe, furent égorgés dans la nuit du 3 au 4 avril 1997. Les massacres de Rais et de Benthala en septembre 97 atteignirent des sommets dans l’horreur, « des femmes enceintes furent éventrées, des enfants taillés en pièces ou jetés contre des murs, les membres des hommes furent tranchés »… Et si l’on en croit le témoignage Nesroullah Yous, l’un des monstres protagonistes du massacre : « nous avons toute la nuit pour violer vos femmes et les enfants, boire votre sang. Même si vous nous échappez aujourd’hui, nous reviendrons demain pour vous finir ! Nous sommes ici pour vous renvoyer à votre Dieu  ! ». Précisons que les takfiristes considèrent les musulmans ordinaires comme des impies devant être traités en ennemis déclarés de l’islam rigoriste qu’ils professent. Notons aussi que certains de ces groupes de tueurs sans limites ont été soupçonnés d’avoir été instrumentés par l’armée algérienne elle-même… notamment à Benthala.
De l’affaire Merah aux maquis djihadistes de Syrie
Plus près de nous l’affaire Merah a pleinement illustré la collusion entre la DCRI – Direction centrale du renseignement intérieur – et une mouvance djihadiste née sur le terreau de la grande délinquance. Reste qu’au jour d’aujourd’hui, alors qu’en grande partie par notre faute la France se teinte de la couleur verte de l’islam il importe de comprendre – dans la mesure où nous entendons entreprendre et mener à bien une reconquête morale, intellectuelle, politique et spirituelle de l’Hexagone… ainsi nommé par dérision – ce qu’est exactement l’islam, ou plus exactement les « islam ». Comprendre les causes d’un phénomène qui nous déborde et menace de nous absorber conduit à constater que ceux qui nous disent maintenant que« l’islamophobie est un droit » à l’instar de M. Jakubowicz, avocat de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme – LICRA – sont justement ceux qui ont organisé et planifié l’ouverture de nos frontières, inlassablement milité pour l’instauration d’une société plurielle, pour la diversité ethnique et fait voter des lois réprimant durement toutes expressions d’une pensée nationalitaire [Débat sur le racisme du 1er oct. FrInter] et qui désormais nous poussent à la guerre civile.
Il importe d’autant plus de mieux appréhender ce qui se passe chez nous et à nos portes, en Syrie par exemple, sachons en conséquence ouvrir les yeux et faire le tri pour ne pas recommencer à nous battre stupidement pour le roi de Prusse et pire, pour les beaux yeux d’Esther.
Notes :
1 – Fanfaron cruel. Molière dans l’Étourdi acte III scène 4 fait dire à Mascarille « Courage, mon garçon : tout heur nous accompagne ; / Mettons flamberge au vent et bravoure en campagne, / Faisons l’Olibrius, l’occiseur d’innocents  ». « Olibrius » figure également au répertoire d’invectives du capitaine Haddock.
2 – M. Fabius fait l’âne, en réalité il sait fort bien que les investissements qataris ne sont que de 50 millions d’€ le reste étant des fonds tiers (américains, français, autres) qui par le truchement du Qatar peuvent s’investir en France sans payer d’impôt. L’Émirat n’est ici qu’une société écran grâce à laquelle l’Hexagone se transforme sans tapage en un authentique paradis fiscal. Liberté des marchés oblige.
3- AFP Damas 9 oct 2012 – Double attentat suicide à la voiture piégée contre l’un des principaux sièges des redoutables services de sécurité de l’armée l’air. Des dizaines de personnes ont été tuées et le sort de centaines de prisonniers reste inconnu. Le groupe djihadiste « Front al-Nosra » a revendiqué l’attaque dévastatrice de deux véhicules piégés, dont une ambulance, bourrés de plusieurs tonnes d’explosifs.
4 -. Outre la rédaction de différents rapports sur le « devoir de mémoire » ou les « expulsions d’enfants », Arno Klarsfeld a été conseiller au sein du cabinet du Premier ministre Fillon de juil.. 2007 à oct. 2010, date à laquelle il est promu au Conseil d’État. En sept. 2011 il est nommé président du Conseil d’administration du puissant Office français de l’immigration et de l’intégration. C’est en 2002, à 37 ans, qu’il adopte la nationalité israélienne. Il s’engage dans les Magav, le corps des garde-frontières et déclare le 4 déc. 2003 à l’Agence Guysen : « La haine est un sentiment banni des rangs de Tsahal. Oui, je suis fier de servir au sein de l’armée d’Israël ».
5 – A good Jew hates Arabs. Hatred of Arabs is part of the test of loyalty and identity that the state gives its Jewish citizens – a loyal Israeli will leave an Arab to die, because “he’s an Arab“.
http://www.haaretz.com/opinion/a-good-jew-hates-arabs.premium-1.459832
6 – Le texte Tora Hamalekh livre ou Torah du Roi), publié en 2009 par Elitzur-Hershkowitz et le rabbin Itzhak Shapira de la colonie d’Yitzhar en Judée-Samarie examine les conditions dans lesquelles des non-Juifs peuvent être tués en accord les lois talmudiques. La Torah Hamelekh reprend en fait les règles prescrites lors de la conquête d’Israël lorsque le pays était encore habité par des « peuplades idolâtres  ». Voir les Nombre et le Livre de Josué. Les auteurs affirment entre autres que les goyim ne sont pas, « par nature objet de compassion  ». De ce point de vue il est licite de tuer les nouveaux-nés et les enfants des « ennemis d’Israël car de cette manière, ils ne nous porteront pas préjudice lorsqu’ils auront grandi  ». « Partout où l’influence de goys constitue une menace pour la vie d’Israël, il est permis de les tuer, même s’il s’agit des Justes parmi les nations  ».
 7 – Bernard Lazare publie en 1894, au moment de l’affaire Dreyfus « L’Antisémitisme, son histoire et ses causes ». Marek Halter « La Mémoire d’Abraham » 1983 et « Histoires du peuple juif » 2010. Ce dernier opus prétend relater « l’aventure du peuple juif à travers quatre mille ans d’histoire… seul peuple du monde antique à avoir atteint le monde moderne sans perdre sa Loi et son identité ». Plus modeste M. Netanyahou, le 28 septembre à la tribune des Nations Unies ne se prévalait quant à lui, que de trois mille ans d’histoire.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fascislamistes-montages-trucages-124097

Djamal Benmerad
Journaliste, écrivain
Bruxelles
Portable: 00 32 (0) 471 30 11 01
http://barricades.over-blog.com
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