Genève-2: les tentatives d’exclure l’Iran sont inadmissibles pour Moscou.
novembre 8, 2013
Dossier: Conférence « Genève 2 »
Iran
© AFP/ BEHROUZ MEHRI
22:16 07/11/2013
Les ultimatums de certains pays qui souhaitent exclure l’Iran des discussions sur le règlement pacifique du conflit syrien sont totalement inacceptables, car la conférence Genève-2 prévoit la participation de toutes les parties impliquées dans ce conflit, estime le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.
« Les tentatives de poser des ultimatums en ce qui concerne la participation de tel ou tel pays sont contreproductives et ne contribuent pas à créer un fond politique favorable à la convocation de la conférence », a déclaré M. Gatilov dans une interview au quotidien Rossiiskaïa Gazeta qui paraîtra vendredi.
Le vice-ministre répondait ainsi à la proposition de rayer l’Iran de la liste des participants à la conférence Genève-2. Cette proposition a été faite par le Qatar et l’Arabie saoudite qui ont menacé, en cas de refus, de boycotter ce forum international.
Selon M. Gatilov, la tendance de certains Etats à dresser la liste des participants compte tenu de leurs intérêts politiques n’est pas de nature à assurer le succès de la conférence.
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi a déclaré fin octobre que la participation de l’Iran à la deuxième conférence de Genève sur le règlement du conflit syrien était une « condition importante du succès de ce forum ».
« Les tentatives de poser des ultimatums en ce qui concerne la participation de tel ou tel pays sont contreproductives et ne contribuent pas à créer un fond politique favorable à la convocation de la conférence », a déclaré M. Gatilov dans une interview au quotidien Rossiiskaïa Gazeta qui paraîtra vendredi.
Le vice-ministre répondait ainsi à la proposition de rayer l’Iran de la liste des participants à la conférence Genève-2. Cette proposition a été faite par le Qatar et l’Arabie saoudite qui ont menacé, en cas de refus, de boycotter ce forum international.
Selon M. Gatilov, la tendance de certains Etats à dresser la liste des participants compte tenu de leurs intérêts politiques n’est pas de nature à assurer le succès de la conférence.
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi a déclaré fin octobre que la participation de l’Iran à la deuxième conférence de Genève sur le règlement du conflit syrien était une « condition importante du succès de ce forum ».