« J’appartiens au peuple qui a pleuré l’exécution de Saddam Hussein, pas à celui qui s’est félicité de l’assassinat barbare de Kadhafi »
mai 30, 2013
Citation de Mezri Haddad
par les Pacifistes de Tunis
Voici une double citation intelligente de Mezri Haddad, ex-ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO. Elle résume bien le double paradoxe de l’intifada tunisienne que les médias maintenant rôdés aux méthodes US continuent à glorifier ad nauseam. Nous allons bientôt la mettre sur notre méga-site interactif dès l’instant que le technicien sera un peu disponible :
« J’appartiens au peuple qui a pleuré l’exécution de Saddam Hussein, pas à celui qui s’est félicité de l’assassinat barbare de Kadhafi »
[Il faudrait aussi ajouter à propos de l’Irak : « et qui est descendu dans les rues en masse en 1991 comme en 2003)]
[Il faudrait aussi ajouter à propos de la Libye: « et qui s’est tu (avec, entre autres, Chokri Belaid que les mêmes impérialistes dont il a couvert le son des missiles ont fini par faire taire…), pendant les 7 mois de bombardements]
« En effet, j’aurai pu faire comme beaucoup d’autres : disparaitre totalement, ou écrire à Rached [Ranucci, mari et président d’Anne Nahda] , à Moncef [Marzouki, président de la Tunisie] et à Mustapha [président de la très révolutionnaire ANC (Assemblée Nationale Constituante)] pour implorer leur pardon, et bien sûr m’excuser auprès du sacro-saint peuple. Or, j’estime que ces trois complices sont coupables de haute trahison et que c’est au peuple [c’est-à-dire : tunisien] de s’excuser auprès de la Nation tunisienne et de la Nation arabe d’avoir non seulement anéanti la Tunisie, mais brisé quatre pays qui étaient souverains et paisibles : la Libye, l’Egypte, le Yémen et l’admirable Syrie. »
Look > Mezri Haddad : Ben Ali n’est pas exilé politique en terre sainte, mais otage des Américains en Arabie Saoudite. 9 Décembre 2012
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Les Pacifistes de Tunis
Méga site interactif : http://bit.ly/yd15JY
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Des Tunisiens se rendent en Syrie pour accomplir le Jihad en soutien à l’armée arabe syrienne
« Enfin, en d’autres continents et d’autres civilisations, non-occidentales, d’autres révolutions, en Asie et en Afrique, … peuvent aider l’Occident à prendre conscience de ce qu’est une véritable révolution changeant à la fois les institutions et les hommes. Une révolution est d’abord, pour une société, ce qu’une conversion est pour l’individu: changer le but et le sens de la vie. »
Roger Garaudy, Comment l’homme devint humain, Ed J.A, p. 327-332