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La Russie accuse l’Occident de « chantage » sur la Syrie


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lundi 16 juillet 2012, par La Rédaction

La Russie a accusé lundi les Occidentaux d’exercer un « chantage » pour la forcer à accepter des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre le régime de Damas, rejetant par ailleurs sèchement les affirmations selon lesquelles la clé de la crise se trouvait à Moscou.

« A notre grand regret, on voit des éléments de chantage », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse consacrée au conflit en Syrie et aux négociations au sein de la communauté internationale dans lesquelles Moscou est perçu comme le principal soutien de son allié syrien.

« On nous dit, si vous ne donnez pas votre accord à une résolution fondée sur le Chapitre VII de la Charte de l’ONU (qui prévoit la possibilité de sanctions, ndlr), alors nous refuserons de prolonger le mandat des observateurs », a-t-il ajouté.

« Nous estimons que c’est une approche absolument contreproductive et dangereuse, car il est inacceptable d’utiliser les observateurs comme une monnaie d’échange », a-t-il ajouté.

Les négociations la semaine dernière au Conseil de sécurité de l’ONU sur un projet de résolution sur la Syrie ont tourné au bras de fer entre les Occidentaux et la Russie.

Moscou refuse de sanctionner le gouvernement syrien s’il ne cesse pas ses attaques à l’arme lourde contre l’opposition, comme le prévoit un projet de résolution présenté par Européens et Américains et qui invoque le chapitre VII de la Charte de l’ONU. Ce chapitre permet d’imposer des sanctions économiques à un pays pour le contraindre à se plier à une décision du Conseil.

Selon des diplomates, les Etats-Unis menacent, si des sanctions ne sont pas retenues comme moyen de pression, de ne pas prolonger le mandat de la Mission des observateurs de l’ONU en Syrie (Misnus), qui expire le 20 juillet.

La Russie a de son côté soumis un projet de résolution qui prolonge de trois mois le mandat de la Misnus mais n’évoque pas la menace de sanctions.

Moscou a bloqué deux projets de résolutions au Conseil de sécurité de l’ONU depuis le début en mars 2011 de la révolte contre le régime de Damas, qui a tourné à la guerre civile et a fait plus de 17.000 morts, en majorité civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Néanmoins, Sergueï Lavrov a rejeté les affirmations occidentales selon lesquelles la clé de la crise se trouvait à Moscou, qui pourrait convaincre Bachar al-Assad de quitter le pouvoir.

« Nous entendons des commentaires disant que la clé pour une solution en Syrie est à Moscou. Quand on demande des explications, on nous dit que cela signifie que nous devons convaincre Assad de quitter le pouvoir de lui-même », a dit M. Lavrov.

« Ce n’est tout simplement pas réaliste », a-t-il déclaré.

Le président Assad « ne partira pas, non parce que nous le soutenons, mais simplement parce qu’une part tout à fait significative de la population de la Syrie le soutient », a poursuivi le chef de la diplomatie russe.

M. Lavrov doit s’entretenir lundi soir avec Kofi Annan, qui sera reçu mardi par le président Vladimir Poutine.

(16 juillet 2012 – Avec les agences de presse)


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