La Syrie : il n’y aura pas de gagnant.
novembre 5, 2012
lundi, 05 novembre 2012 16:15
par Olga Denissova
Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov révèle quant à lui, dans le refus d’observer les accords de Genève, l’aspiration de certains pays à remplacer le régime en Syrie.
Serguei Lavrov, Lakhdar Brahimi et le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi ont débattu la veille au Caire de la situation en Syrie.
Que faire pour mettre fin à l’effusion de sang et à la crise ?
Pour le moment, il n’y a pas de réponse à cette question, avoue le secrétaire général de la Ligue arabe. Or, les délégués à la réunion estiment, à l’unanimité, nécessaire d’observer le communiqué de Genève. Il est impossible de régler la crise syrienne en employant la force, confirme le chef de la diplomatie russe.
« Nous devons préciser nos priorités. Il importe en premier lieu de sauver les gens. Pour y parvenir, tous ceux dont cela dépend devraient contraindre les parties au conflit à se mettre à la table de négociation et à concerter les délais et les paramètres de la période de transition conformément à l’entente intervenue à Genève. La Russie est, semble-t-il, l’unique participante à la réunion à Genève qui s’entretient avec toutes les parties : tant avec le gouvernement qu’avec les groupes d’opposition ».
Lakhdar Brahimi a dit à l’issue des entrevues avec le président Bashar Al Assad et les militants de l’opposition et après avoir visité la Turquie, la Jordanie et le Liban que de plus en plus d’acteurs dans la région estimaient possible de régler le conflit syrien par des moyens politiques conformément au Communiqué de Genève. Brahimi s’est montré convaincu que ce document devait être à la base d’une résolution du Conseil de Sécurité.
« Aucune partie ne sera gagnante dans ce conflit, la crise syrienne n’ayant pas de règlement militaire. Deux variantes sont possibles. Premièrement, un règlement politique. Deuxièmement, la dissémination de la crise syrienne au-delà du pays ».
Le Groupe d’action pour la Syrie s’est réunie à Genève le 30 juin. Or, les ententes intervenues restent sur le papier. La plupart des participants n’ont même pas commencé à les observer, a dit Serguei Lavrov. On « conseille » toujours à l’opposition syrienne de poursuivre les opérations armées.
« La résolution conçue par nos partenaires occidentaux et certains autres collègues ne fera qu’accentuer la situation et réunir les conditions pour remplacer le régime. Si c’est là la priorité essentielle, l’effusion de sang continuera en Syrie. Cela ne dépend d’aucune façon de la Russie ».
Selon Serguei Lavrov, pour assurer l’application des ententes de Genève, on n’a pas besoin de résolutions. Il faut adopter une attitude unie envers toutes les parties au conflit. Tout le monde devrait exiger que le gouvernement et l’opposition armée cessent le feu et se mettent à la table de négociation.
La voix de la russie
La Syrie appartient au peuple de la Syrie. Aucun pays n’a le droit d’ obliger le peuple à accepter un gouvernement dirigé par les autres pays. Le gouvernement actuel de la Syrie, ne peut jamais laisser des bandes armées composées, par tout type de gens , mercenaires, vagabonds, deserteurs, radicaux islamiques..etc etc, prendre le controle de la sécutité de la Syrie. Ce serais la fin de la Syrie comme un pays souverain et une puissance militaire du moyen orient. Ça c´est l ´envie d´ Israel et des Etats Unis. Diviser la Syrie, et annuller ce pays comme une puissance militaire. Même qu´ils sacrifient le peuple syrien, l ´objectif des sionistes est de prendre controle de la région pour encercler l ´Iran, et commencer la même tactique dans ce pays pour provoquer le choas social, armant tout type d´opposition, qui avec les mercenaires étrangers, continueront la destruction de la Persie.