Le Crif fustige le clip de Zebda «Une vie de moins»
novembre 4, 2012
Arme redoutablement aiguisée, la propagande du Crif redouble de virulence dès qu’un grain de sable salvateur, source de lumière, parvient à enrayer sa mécanique pro-sioniste parfaitement huilée.
Sur des paroles de l’universitaire de renom Jean-Pierre Filiu, auteur de l’ouvrage historique « Une histoire de Gaza », et interprété par Zebda, le célèbre groupe toulousain qui en a composé la musique, le clip « Une vie de moins » est ce petit grain de sable musical qui égrène, depuis le 7 octobre, les notes de la vérité sur Gaza, et que le Crif, a fustigées comme des fausses notes grinçantes semeuses de cacophonie.
Diffusé sur France Télévisions, le clip de Zebda appuie là où ça fait mal en laissant entendre une dissonance inaudible pour le président du Crif, Richard Prasquier, qui, lui, s’autorise des analogies nauséabondes à tous les micros en comparant « l’islamisme avec le nazisme », mais exige que l’on censure « un produit de propagande anti-israélienne tout à fait hallucinant« , comme l’a condamné son avocat Bertrand Ramas-Muhlbach.
Comment discréditer la dernière composition engagée de Zebda si ce n’est en criant à « l’incitation à la haine » et à « l’irresponsabilité de France Télévisions qui se prête au jeu » ! La parade était toute trouvée pour Richard Prasquier, et le refrain lancinant de l’antisémitisme est une nouvelle fois entonné pour couvrir l’expression de la vérité sur l’ultra-sionisme de l’entité sioniste.
Dans cette vaste mystification, la petite musique entêtante de la recrudescence de l’antisémitisme a rythmé le pas de deux entre Benjamin Netanyahu, le stratège en chef d’un régime d’apartheid et de la barbarie de l’opération plomb durci en décembre 2008, et son hôte François Hollande, dont les ronds de jambe ont donné la très désagréable impression qu’il était invité dans son propre pays…
Un Premier ministre israélien, à droite de l’extrême droite, en pleine campagne électorale, qui est allé jusqu’à convier les juifs de France à s’installer en Israël, tandis que la République lui donnait une accolade chaleureuse.