LE PARLEMENT VENEZUELIEN VOTE A L’UNANIMITE UNE DECISION SE SOLIDARISANT AVEC LA SYRIE FACE AU COMPLOT TRAME CONTRE ELLE
mars 14, 2012
Le parlement vénézuélien vote à l’unanimité sur une décision pour se solidariser avec la Syrie face au complot tramé contre elle
14 Mar 2012
Caracas / L’Assemblée nationale de Venezuela /le parlement/ a voté lors d’une séance tenue hier, à l’unanimité sur une décision présentée par des parlementaires d’origine syrienne pour se solidariser avec la Syrie face au complot conduit par les Etats-Unis pour porter atteinte à ses positions soutenant la résistance et les mouvements de la libération arabes et mondiaux.
Le député, Diosdado Cabello, président de l’Assemblée nationale du Venezuela, a affirmé que le Venezuela, parlement, gouvernement et peuple, appuie le gouvernement et le peuple syrien, soulignant que le peuple syrien affronte un complot impérialiste.
De son côté, le député Yul Jabbour, président de la commission d’amitié parlementaire syro-vénézuélienne, qui a présenté le projet de décision de solidarité avec le gouvernement et le peuple syrien au Parlement vénézuélien, a fait noter que ce projet ne vise pas seulement à se solidariser avec la Syrie, mais à démasquer les plans impérialistes qui ont pour but d’obliger la Syrie à payer le prix de ses positions nationales et patriotiques soutenant la résistance nationale légitime et les droits des peuples à l’autodétermination.
M. Jabbour a mis l’accent sur la fermeté de la Syrie, direction, peuple et armée face à l’ennemi qui tente à provoquer la sédition et à affaiblir le gouvernement syrien pour émietter la région et dominer ses richesses.
Pour sa part, M. Julio Chavez, vice-président de la commission du pourvoir populaire et des médias, a indiqué que ce qui se passe en Syrie est un chapitre de la conspiration dont le Venezuela avait souffert depuis l’an 2002, soulignant que le peuple syrien via ses positions courageuses soutenant le gouvernement va faire échouer le complot dirigé par l’impérialisme et Israël.
Le député Adel Zghir, président de FEARAB, a parlé de la manière du développement de la crise en Syrie et du train de réformes lancé par la direction syrienne pour couper la route devant l’opposition qui n’est pas intéressée de la réforme et qui est liée à un plan extérieur.
A. Chatta / L.A.
http://www.sana.sy/fra/55/2012/03/14/406113.htm
Mercredi, 14 Mars 2012 15:09
Syrie : bilan d’un an de révolte manipulée!,
par Akil Cheikh Hussein
IRIB-Il y a des nombreux facteurs principaux qui régissent l’évolution de la situation en relation avec la crise que traverse la Syrie. On y compte les faits qui tranchent sur le terrain, l’action diplomatique et la nature ignominieuse des alliances contre la Syrie.
La situation sur le terrain évolue clairement dans un sens favorable pour la Syrie et le régime syrien. Le régime jouit d’une popularité pesante qu’ont prouvée les sondages et les manifestations de soutien. Il jouit également d’une suprématie écrasante sur le plan militaire. Celle-ci a été prouvée par la chute de Baba Amro, le principal repaire des groupes armés, et par le passage des confrontations vers Idlib près des frontières turques. Et tout indique que le sort des groupes armés y sera semblable à leur sort à Homs.
Sauf si les autorités turques s’embourbent en adoptant une politique semblable à celle qu’ont adoptée certains Libanais qui font passer à travers les frontières des combattants, des armes et du financement vers le Syrie et tout particulièrement vers Homs.
En d’autres termes, si la situation complexe au Liban ne permettait pas de contrôler scrupuleusement les frontières, toute facilité militaire offerte à travers les frontières turques serait considérée comme une déclaration de guerre qui facilitera la transmission de la contagion vers la Turquie.
En Turquie, il existe des partis et des groupes islamiques, kurdes et laïcs assez mécontents des politiques prises par le Parti de la Justice et du développement de M. Erdogan en général, et envers la Syrie en particulier. Des dizaines de millions de Turcs n’hésiteront pas à soutenir la Syrie au cas où leur gouvernement s’engagerait ouvertement dans le conflit.
Et ce qu’on dit de la Turquie à ce propos se dit aussi d’autres pays qui, comme la Jordanie. Des milliers de combattants venus de la Libye, d’Afghanistan et de plusieurs autres pays s’y rassemblent et attendent le signal d’assaut.
La grande quantité d’armes et d’équipements militaires confisquée à Homs et ailleurs (on y compte un drone et des armes de fabrication israélienne) ainsi que le grand nombre de combattants et d’experts militaires étrangers tués ou arrêtés, témoignent de l’ampleur de l’intervention étrangère et, en même temps, de l’importance de l’avancée réalisée par l’armée arabe syrienne.
L’idée d’une intervention militaire à la libyenne a nettement reculé. Contrairement au refus apparent qu’opposent certains à l’armement de l’opposition, on a retenu l’idée d’une intervention à l’Afghane qui a été mise en application contre la présence soviétique. Pourtant, la route des terroristes vers la Syrie ne sera pas pavée de fleurs. Car la Syrie qui, en dépit des guerres, des pressions et des complots, a dressé haut le projet nationaliste arabe de libération, a mis en échec le processus de soumission arabe et a été reconnue par tous en tant qu’autre chose que la Libye, prouvera également qu’elle est autre chose que l’Afghanistan de l’ère soviétique. Elle sera assurément l’Afghanistan de l’ère américaine avec une plus-value beaucoup plus grande.
Sur le plan diplomatique, les Occidentaux n’exigent plus le départ du président Assad, mission de Kofi Annan à l’appuie. Les Arabes des monarchies du Golfe ont vu s’évanouir leur pari de pouvoir travestir la position russe connue dès le début. Au contraire, ce sont eux qui ont lâché, dans la rencontre au Caire de leurs ministres des affaires étrangères avec leur homologue russe : Ils ont donné leur aval au plan russe de cinq points reconnaissant ainsi l’échec de toutes leurs tentatives de porter préjudice à la Russie.
La mission d’Annan ajoute à cet échec un échec encore plus grand. Les négociations ont eu lieu sous le plafond syrien et avec le président Assad et l’opposition syrienne à l’intérieur du pays alors qu’il ne reste aux oppositions de l’extérieur que pleurnicher et accuser la communauté internationale de lâcheté et d’abandon à l’égard du peuple syrien.
On peut comprendre l’irritation des ces oppositions vis-à-vis de la Russie et de la Chine. Mais on comprend mal leur irritation contre les Etats-Unis, l’Union européenne, l’Alliance atlantique, la Ligue arabe et tous ceux qui ont et qui continuent de les soutenir. Ce qui est difficile à comprendre est comment une opposition qui se respecte et qui prétend être le représentant unique du peuple syrien, ne pas compter sur des atouts autre que l’intervention extérieure comme moyen unique pour prendre le pouvoir ?
Pour ce qui est des alliances hostiles à la Syrie, et au-delà du rôle américain et européen dans cette alliance, rôle qui n’honore pas ceux qui prétendent lutter au service de la cause de libération, le rôle israélien se présente pour enlever le dernier masque qui cache le visage des oppositions syriennes, des groupes terroristes et des partis arabes qui les soutiennent.
Le rôle israélien est d’ores et déjà mis à nu sur tous les niveaux : De B. H. Lévy qui parraine ces oppositions, aux visites qu’effectuent certains opposants en « Israël », en passant par les promesses s’engageant à rompre avec l’Iran, à punir le Hezbollah et à établir de bonnes relations de voisinage. Sans oublier les formes de soutien israélien à ces oppositions.
Certains Arabes et Islamistes parmi ceux qui ont grimpé les révolutions arabes ne se sentent plus embarrassés par le fait de s’allier avec les Américains et les Israéliens et d’abandonner la cause palestinienne. Mais dans quelle mesure le projet israélo-américain et islamiste est-il capable de répondre aux aspirations des révolutions arabes ?
Une prise de conscience riche en promesses commence à prendre forme : Les révolutions arabes devraient aller en avant et se constituer sur la base de la lutte contre les Etats-Unis et « Israël » et sur la volonté de rejoindre la marche de la résistance dirigée par la Syrie et l’Iran. La Syrie victorieuse de la conspiration donnera à cette conscience un coup de fouet suffisant pour balayer les foyers de la trahison dans le monde arabe et islamique.
http://french.irib.ir/analyses/commentaires/item/176000-syrie–bilan-dun-an-de-révolte-manipulée-par-akil-cheikh-hussein