Le plan des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite pour détruire la Syrie
mai 19, 2012
Les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite ont manigancé un nouveau plan pour détruire la Syrie après qu’ils n’aient pas pu atteindre leurs objectifs en créant des troubles dans le pays depuis plus d’un an, Press TV rend compte.
D’après le rapport, après l’échec de tous les efforts pour renverser le régime syrien, Washington et Riyadh sont en train de concocter un nouveau plan.
Le plan a deux buts principaux: d’abord, montrer que la paix ne pourra se faire en Syrie sans le consentement des Etats-Unis et deuxièmement, de fatiguer les supporteurs du gouvernement syrien pour qu’ils cessent de soutenir l’administration.
Les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite sont arrivés à la conclusion que l’armée syrienne ne peut pas être divisée et que le président Bachar Al-Assad est en contrôle total de l’armée. Ils savent également que la sécurité syrienne possède un bon contrôle du pays, même dans les zones d’influence de l’opposition.
De plus ajouta le rapport, bien que l’économie syrienne se soit affaiblie à cause du conflit, elle récupère rapidement.
Les Etats-Unis ont organisé plusieurs comités afin d’implémenter un nouveau complot en Syrie, qui incluent des comités politique, militaire et de sécurité.
Le comité politique comprend la ministre des affaires étrangères Hillary Clinton comme superviseur, Derek Chollet comme gérant exécutif, l’ancien ambassadeur américain en Syrie Robert Ford, Frederick Hoff comme membre et Jeffrey Feltman comme coordinateur.
Feltman, d’après le rapport, contrôle également un autre groupe politique dont les membres incluent le ministre des affaires étrangères saoudien le prince Saud al-Faisal et le ministre des affaires étrangères qatari Sheikh Hamad bin Jassim.
Feltman aussi supervise un bureau spécial de coordination de la sécurité pour la Syrie, basé à Doha. Ses membres incluent des agences de renseignement de pays tels que les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, l’OTAN et la Libye.
L’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite aux Etats-Unis le prince Bandar bin Sultan partage ses expériences en Syrie avec le groupe et Feltman révise les informations engrangées.
Le comité militaire inclut le chef d’état-major des armées américaines le général Martin Dempsey, à sa tête, ainsi que le Major-General Charles Cleveland et le général Frank Gibb.
Ce groupe travaille avec les autres groupes, mais a la décision finale sur la logistique des rebelles syriens, incluant le volume d’aide logistique et le type de renseignement qui doivent être fournis aux groupes d’opposition syriens.
Le comité pour la sécurité inclut les représentants de 7 à 10 agences de renseignement américaines ainsi que le conseiller national à la sécurité américain Tom Donilon, le directeur du renseignement James Clapper, et le directeur de la CIA le général David Petraeus.
Il y a plusieurs branches dans le comité de sécurité dont la mission est de fabriquer des complots de sécurité et de rapporter sur la situation en Syrie à la tête du comité en plus de préparer des rapports sur la stratégie de sécurité américaine sur la situation en Syrie.
Les objectifs principaux de la stratégie incluent de forcer la submission de la Syrie à la politique des Etats-Unis et d’empêcher les Russes de sécuriser un pied à terre permanent dans le pays.
D’autres buts incluent la rupture de l’alliance irano-syrienne en faisant prendre partie le gouvernement syrien aux côtés des Etats-Unis au lieu de l’Iran et de la Russie, d’intensifier la propagande de guerre et la guerre psychologique aussi bien par les Etats-Unis que par ses alliés régionaux et internationaux, transférer la démocratie en Syrie sans confrontation avec le pays ou sans prendre de risques avec la sécurité nationale de l’entité sioniste, ainsi que de couper les liens de Téhéran avec la Syrie et le Hezbollah libanais.
Le plan sera mis en action par des opérations militaires directes de bataillons de volontaires qui opèrent au travers des frontières de la Syrie avec les pays voisins comme le Liban, la Turquie, la Jordanie, le Golan, l’Irak et le Kurdistan, aussi bien que des régions nomades de l’Irak.
D’autres étapes de la phase d’exécution de ce plan incluent: le lancement de la guérilla dans les villes syriennes, des opérations spéciales dans des zones sous contrôle du gouvernement syrien (incluant des attentats à la bombe), des activités populaires combinées avec des opérations paramilitaires, une guerre psychologique contre l’armée et les forces de renseignement syriens.
Le rapport a noté que le renseignement saoudien a fait un accord avec les entreprises de sécurité américaines et sionistes basées à Genève afin d’augmenter le conflit armé en Syrie sans engager d’autres pays. Les conflits seront menés par des militaires en retraite et des experts du renseignement qui sont en accord théorique avec Al Qaïda.
Pendant ce temps, les Américains vont créer de petites zones protégées au Liban et vont les utiliser comme camps d’entrainement militaires. Ces camps seront établis par les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar, et la Turquie et seront utilisés par Al Qaïda et l’opposition syrienne. Quelques zones de l’Irak, notemment dans la province d’Anbar et la région du Kurdistan, gouvernée par Massoud Barzani, ont été choisies pour ce but parce que Barzani travaille en relation très étroite avec le renseignement sioniste, le mossad.
L’Arabie Saoudite travaillera de concert avec les grandes tribus nomades syriennes dont la plupart vivent autour de la ville de Deir Ez-Zor et dans le désert syrien qui s’étend jusqu’à la ville de Homs.
Le gouvernement libanais est également sous pression de la part de l’assistante de Feltman, Elizabeth Dale, afin qu’il relâche 238 militants Wahabbites qui furent membres de groupes rebelles tels Fathul al Islam et Jund al-Sham.
La Syrie est sous le coup de graves troubles depuis la mi-Mars 2011 et plus de 6000 policiers, soldats, membres des forces de sécurité et de personnes pro-gouvernement, ont été tués dans cette guerre de basse intensité.
PRESS TV