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Le président al-Assad inaugure le Centre islamique international al-Cham pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme


21/05/2019

Damas-SANA / Le président Bachar al-Assad a inauguré aujourd’hui le Centre islamique international al-Cham, relevant du ministère des Waqfs, pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.

A l’accueil du président al-Assad dans le Centre il y avait le ministre des Waqfs, le directeur du Centre, Cheikh Adnan Afyouni, le Mufti de Damas et de sa banlieue, le Mufti général de la République, le président de l’Union des Oulémas du Levant, et de grands Oulémas de Damas.

Le président al-Assad a fait une tournée dans le Centre et y a écouté du Cheikh Afyouni un aperçu sur ses départements composés de l’Institut national de la formation des Imams et des prédicateurs dans tous les gouvernorats, de l’Institut international de la Charia et de l’Arabe pour ceux qui ont envie d’étudier les sciences de Charia modérées des Oulémas du Levant et du département de l’observation des idées extrémistes et des Fatwas takfiristes sur Internet et de la manière de leur analyse.

Le Centre inclut également le département de la lutte contre l’idéologie extrémiste, le Centre de Recherches scientifiques, une bibliothèque et des salles de conférences pour la formation selon la ligne modérée des Oulémas du Levant.

Cheikh Afyouni a présenté au président al-Assad un court-métrage sur les étapes de l’accomplissement du projet dans lequel le travail avait débuté il y a deux ans et trois mois et qui sera prêt au travail à partir de demain, mardi.

Ensuite, le président al-Assad s’est réuni avec des Oulémas de Damas qui avaient pris part à l’inauguration du Centre et a prononcé une allocution qu’il a commencée en leur souhaitant les meilleurs vœux à l’occasion du mois de ramadan.

Le président al-Assad a fait savoir que l’inauguration du Centre islamique international al-Cham durant ce mois béni est un indice qu’il est le mois du travail.

« Nos Oulémas luttaient contre l’extrémisme dû au terrorisme, c’est pourquoi il ne faut croire que je m’assieds avec vous pour vous dire que la lutte contre le terrorisme commence par la modération », a-t-il fait noter.

Et le président al-Assad de poursuivre : « Dieu nous a demandé d’être une nation modérée et je ne parlera pas du rôle des Frères musulmans dans le cadre religieux et de ce qu’ils ont fait pour déformer l’Islam et son image durant des décennies passés ».

Le président al-Assad a souligné : « En fait, lorsque l’idée de ma participation à l’inauguration du Centre a été avancée, je n’ai pas pensé de tout ça et je n’ai pas pensé des méthodes qui peuvent être enseignées, surtout que la lutte antiterroriste et la lutte contre l’extrémisme n’ont pas commencé par ce Centre, mais ils ont commencé dès les premiers mois de l’apparition du terrorisme en Syrie. En réalité, la première question que j’ai posée au moment de la suggestion du sujet de l’inauguration du Centre est de savoir où nous sommes aujourd’hui en Syrie quant à la question de l’extrémisme et au sujet du terrorisme ».

Il a fait noter qu’il ne faut pas se baser sur les idées théoriques, « il faut certainement commencer par la réalité que nous vivons », a-t-il précisé.

« La société syrienne n’est pas mieux que le début de la guerre, mais il est mieux qu’avant la guerre, je dis en toute confiance que nous sommes dans une situation meilleure qu’avant et je dis ça en se basant sur les faits concerts », a-t-il martelé.

« Si la situation était pire, la Syrie ne s’était pas tenue ferme, ainsi que la société syrienne », a expliqué le président al-Assad.

Le président al-Assad a assuré que « cette guerre était une dure leçon pour nous tous, elle était un choc sévère qui a imposé à tous de réfléchir de nouveau et de réévaluer tous les éléments qui avaient abouti à cette guerre ».

Le président al-Assad a précisé qu’il est vrai que la guerre est une guerre extérieure, mais les éléments sur lesquels elle s’était basée sont intérieurs.

« La leçon que nous avons tirée de cette guerre est de faire la distinction. Avant la guerre, nous n’étions pas en mesure de faire la différence entre être fidèle ou être fanatique », a-t-il fait noter.

Le président al-Assad a expliqué que l’extrémisme religieux n’est pas à l’origine religieux, mais social sous une couverture religieuse.

Il a affirmé que le terrorisme en Syrie n’a rien à voir avec les traditions ni les coutumes syriennes, mais il était en provenance extérieure et il était devenu une réalité en Syrie.

« La lutte antiterroriste ou la lutte contre l’extrémisme commencent par la religion correcte qui se trouve dans la bonne société », a-t-il dit.

Le président al-Assad a fait allusion aux Wahhabites qui avaient transformé, par leur ignorance et l’ignorance de leur entourage, la religion en un exemple de l’ignorance.

«On trouve dans la société des Wahhabites toutes les formes de l’extrémisme. Par contre, la société au Levant est une société modérée qui a la même religion, mais une religion correcte qui est un exemple à suivre de l’Islam en dépit de certaines lacunes », a assuré le président al-Assad.

Et le président al-Assad d’ajouter : « La vraie religion a besoin d’une société équilibrée et d’une mentalité ouverte ».

Le président al-Assad a indiqué qu’il est impossible que l’Homme qui trahit sa patrie soit un fidèle sincère.

Insistant sur l’importance du dialogue, le président al-Assad a dit que la religion sans dialogue est celle des slogans uniquement sans aucun contenu.

Le président al-Assad a enfin exprimé sa confiance en la poursuite des Oulémas dans leur travail et dans la réalisation du succès pour leur patrie et la société musulmane en Syrie et ailleurs.

A.Ch.

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