Les munitions à uranium appauvri sont des armes atomiques !

    BRIGITTE QUECK – TRADUIT PAR MICHELE MIALANE

TLAXCALA

Le Professeur Günther, médecin allemand, a été le premier au monde à apporter la preuve que les munitions à uranium appauvri (balles, grenades et bombes) sont des armes atomiques.

Dans les années 90 il a rapporté en Allemagne dans une valise diplomatique quelques projectiles à uranium appauvri trouvés en Irak et les a fait analyser par 3 instituts scientifiques allemands, ce qui a confirmé ses soupçons selon lesquelsl’OTAN aurait utilisé des armes atomiques pendant la deuxième guerre du Golfe.

Une deuxième  confirmation a été apportée par le mandat d’arrêt du Tribunal d’instance DE Tiergarten à Berlin, qui le 15 janvier 1993 accusait le professeur Günther d’avoir «  à Berlin et autres localités de République fédérale, conservé par devers [soi] des déchets radioactifs, en infraction avec la loi sur l’emploi de l’énergie nucléaire et des rayonnements ionisants (« Atomgesetz » de 1960-1961, remise à jour en 2002, 2010 et 2011, NdT)) ou une prescription légale découlant de cette loi, puisque [il] est ]entré en République fédérale vers le 15 juillet 1992 en possession d’une capsule d’uranium métallique pour l’utiliser comme objet de démonstration, ce qui [l’]a conduit à la déposer au service de médecine nucléaire de l’hôpital Rudolf-Virchow… »
Ce projectile a une surface rêche qui libère une poussière radioactive quand on la touche. Une manipulation inadéquate du projectile crée un danger de contamination radioactive par absorption pouvant porter atteinte à la santé.
La dose libérée par la surface du projectile est d’environ 11 microsieverts (=joule/kg) à l’heure.

Pourquoi ce fait reste-t-il aujourd’hui encore dissimulé ? Parce que les USA et l’OTAN ont classé ces munitions dans les armes conventionnelles afin de pouvoir continuer à les utiliser en raison de leur grand pouvoir de pénétration.
Et toutes les organisations qui s’attaquent au problème des munitions à uranium appauvri jouent le même « jeu ». S’agit-il d’un pur hasard ?
Même les antinucléaires, en Allemagne et ailleurs, soit évitent d’aborder le problème, soit déclarent que l’emploi de munitions à uranium appauvri est contraire aux conventions de Genève et devrait donc être interdit !
Certes – et il y a là matière à se réjouir – les représentants des États membres de l’ONU, grâce entre autres au travail acharné des « Mères de Berlin et du Brandebourg contre la guerre », qui se sont obstinées à envoyer aux représentants de l’ONU et des gouvernements des courriers relatifs à ce problème, en prennent mieux conscience. Désormais 142 États membres de l’ONU s’engagent en faveur de l’interdiction des munitions à uranium appauvri dans les zones de conflit.
Mais le drame, c’est que les munitions à uranium appauvri sont des armes nucléaires et que l’emploi des armes nucléaires a été interdit dès 1996 par la Cour de justice internationale!
Une chance que tous les scientifiques ne se laissent pas acheter et/ou museler !
Car des scientifiques suisses ont aussi apporté la preuve que les munitions à uranium appauvri sont des armes atomiques !

 

Le Docteur en médecine Andreas Bau et le Docteur en Sciences de la nature Hans Könitzer écrivaient déjà dans l’article « Fonction et importance du potassium dans le corps humain » paru  le 8 juillet 2009, dans le n° 23 journal suisse Zeitfragen :

« Des analyses d’échantillons de sol prélevés en Serbie (la terre analysée provenait de régions de l’ex-Yougoslavie victimes en 1999 de bombardements à l’uranium appauvri effectués par l’OTAN, Note de la rédactrice) ont donné les résultats suivants. On n’a pas découvert seulement de l’uranium et des produits de sa chaîne de désintégration, mais d’autres éléments ou substances radioactifs. Ces constatations posent de graves questions – par exemple l’un des isotopes radioactifs du potassium, présent en quantité qui ne se trouve pas à l’état naturel, n’appartient pas à la chaîne de désintégration de l’uranium, mais se forme, on le sait, en lien avec des réactions nucléaires. Après le bombardement de l’immeuble de la télévision à Belgrade, qui a fait 16 victimes, deux des cadavres n’ont pas été retrouvés. Selon le film « Jugoslawien: der vermeidbare Krieg (Yougoslavie : la guerre évitable, NdT) » ils se sont littéralement « volatilisés ».
Le dégagement thermique des munitions employées a dû être démesuré – si élevé que seul l’emploi d’armes atomiques, en l’occurrence une mini-explosion nucléaire peut l’expliquer.
A-t-on testé ici une nouvelle génération d’armes nucléaires ?
Une analyse des échantillons de terre prélevés en Serbie a révélé une présence extraordinairement élevée de potassium 40 (40K), 100 fois supérieure à la proportion naturelle de cet isotope.
Le potassium 40 n’apparaît pas dans les chaînes de désintégration du thorium ou de l’uranium. Donc l’uranium ne peut être à l’origine du potassium 40.
Le 40K n’a pu se former que par une mutation d’un autre élément, induite par un rayonnement radioactif.
Par exemple, le calcium 40, non radioactif, se transforme en 40K radioactif s’il est bombardé par des neutrons.
L’analyse ayant également révélé une concentration trop élevée d’autres isotopes radioactifs (carbone 14 et béryllium 10), il faut admettre que ces isotopes radioactifs se sont formés sur place par suite de réactions nucléaires.

CE SERAIT UN INDICE DE L’EMPLOI D’ARMES QUI ENTRAÎNENT CE TYPE DE  RÉACTIONS (ARMES NUCLÉAIRES TACTIQUES). »

Il faut que les antinucléaires, qui lors de leurs rencontres continuent à laisser de côté les munitions à uranium appauvri (armes nucléaires de nouvelle génération), s’attaquent enfin à ce problème.
Mais c’est aussi un devoir urgent pour les juristes spécialistes du droit international que d’attirer l’attention des USA et de l’OTAN sur leurs obligations internationales et d’exiger d’eux, dans l’intérêt de l’avenir de la race humaine, l’arrêt de l’emploi des armes nucléaires dans les zones de conflit !