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Les succès de l’armée à Qousseyr sabotent le plan de partage de la Syrie .


 
 

Aucune bataille dans la guerre universelle menée contre la Syrie n’aura pris autant d’importance que celle qui se déroule actuellement à Qousseyr. Après Baba Amr, l’armée syrienne a fait échec au plan de partition de la Syrie, et peut-être même du Liban et de toute la région. En effet, l’axe s’étendant de Homs à Qousseyr était, dès le début des événements, la cible de ceux qui voulaient séparer le Nord du Sud syrien, et mettre la main sur la raffinerie de Homs, dont la destruction était un des principaux objectifs de l’entité sioniste pendant la guerre de 1973. C’est ainsi que tous les regards régionaux et internationaux se dirigent vers Qousseyr.

Des analystes en stratégie assurent  que la défaite des mercenaires à Qousseyr et de sa région a fait échec au projet de partition et aux tentatives de renverser le pouvoir . Elle aura des conséquences claires sur les décisions de la pseudo »coalition de l’opposition » syrienne qui se réunit à Istanbul dans deux jours. Certaines déclarations des membres de cette « coalition » étaient donc, contrairement à l’accoutumée, moins extrémistes et violentes au sujet du dialogue avec le gouvernement.

Des informations en provenance de Washington indiquent que le président Barak Obama a insisté devant ses visiteurs ces dernières semaines, notamment le Premier ministre turc Recep Tayyeb Erdogan, sur l’importance de la participation de tous à la conférence de Genève 2 qui constitue, selon lui, le seul cadre possible pour une solution à la crise syrienne.

Des informations parues sur des sites électroniques américains et « israéliens » indiquent qu’Obama a dit à ses alliés, mécontents de la réunion entre John Kerry et Serguei Lavrov à Moscou, qu’ils peuvent soutenir « l’opposition » syrienne en l’aidant à se faire entendre pendant les prochaines négociations. Mais laisser la situation sans garde-fous en Syrie constitue un danger pour tous, y compris pour l’entité sioniste, l’enfant gâté de Washington. Les visiteurs de Damas déclarent, pour leur part, que les appels de détresse lancés par les groupés armés pour les sortir de leur pétrin auront sans aucun doute des répercussions sur l’évolution de la crise en Syrie.

Au Liban, tous les dossiers semblent faire du surplace, en attendant la suite des développements sur le terrain syrien. Si la Syrie sort gagnante de cette bataille, elle aura certainement son mot à dire au Liban, selon les amis de Damas.
Dans ce contexte, de nombreux politiciens ont estimé que la déclaration de l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, contre le Hezbollah illustre une grande inquiétude des résultats de la bataille de Qousseyr et ses éventuelles répercussions sur le Liban. Ces propos confirment à quel point les deux pays sont liés.

Et ces mêmes hommes politiques de s’interroger: «Le 14-Mars n’a-t-il pas été le premier à impliquer le Liban et les Libanais dans le chaudron de la guerre contre la Syrie. Aussi, n’est-il pas sage de leur part d’accuser les autres de ce qu’ils ont eux-mêmes commis.»

source: mediarama

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2 Commentaires
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cromagnon
cromagnon
10 années il y a

La SYRIE est UNE et INDIVISIBLE…..n’en déplaise a ceux qui aimeraient la voir coupée en 2

Francenaldo Amorim
Francenaldo Amorim
10 années il y a

Israel est le malheur de toute le Moyen Orient, et doit être isolé par tous les pays arabes.

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