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L’opposant Mannaa : les combattants étrangers tuent la révolution syrienne



Mannaa dénonce les révolutionnaires de la dernières minute, et le black-out imposé contre lui et ses compagnons dans les medias occidentaux.
 L’opposant syrien vivant en France Haytham Mannaa a mis en garde contre les dangers qui menacent les réels objectifs de la révolution syrienne, et fustigé « les révolutionnaires de dernière minute » dans le Conseil national Syrien, unique instance de l’opposition syrienne, accréditée par les Occidentaux.

Dans un entretien accordé au quotidien allemand de gauche, Neues -Deutschland le 3 septembre dernier, Mannaa a assuré que les combattants étrangers qui affluent en Syrie sont en train de tuer la révolution syrienne, parce qu’ils bafouent les principes pour lesquels les contestations ont éclaté, en l’occurrence «  La liberté et la dignité ». «  Dès le début, des djihadistes et des extrémistes syriens ont voulu que le conflit revêt un caractère militaire, tout en sachant que nous (les laïcs), refusons la lutte armée », a-t-il expliqué.

Selon ce porte-parole du Comité National de Coordination pour le Changement Démocratique en Syrie, (CNCD) et président de l’Organisation Arabe des Droits de l’Homme (OADO), certains dirigeants actuels de l’opposition syrienne sont les « révolutionnaires de la dernière minute ».

«  Ils n’ont jamais été actifs. Je peux vous en citer une dizaine au sein du CNS. Il y a trois ans, j’ai demandé à l’un d’entre eux sa signature dans le cadre d’une pétition, en vue d’obtenir la libération de Haytham al-Maleh, mais il a refusé de l’accorder, sous prétexte qu’il est un académicien objectif, et n’a rien à voir avec la politique », poursuit Mannaa.

> Selon lui, ceux-là sont aujourd’hui conduits par les parties les plus fanatiques de l’opposition, celles qui réclament le pouvoir exclusivement aux Sunnites et veulent l’expulsion des Alaouites et des Chiites de Syrie. Et d’ajouter : «  ceux-là mêmes qui exigent une intervention étrangère, et qui ne parlent jamais des mercenaires takfiris qui combattent en Syrie, qui viennent d’Arabie saoudite, de la Libye, et de Tunisie ».

> «  Quant à nous, ils nous traitent de partenaires du régime parce que nous refusons de désespérer de la voie pacifique pour un changement démocratique, parce que nous en appelons à un règlement pacifique qui arrête la violence, à travers les négociations et à un plan élaboré par les Nations Unies et la Ligue arabe », poursuit-il.

En réponse à une question sur l’initiative française pour former un gouvernement transitoire, Mannaa répond : «  comment pourrions-nous nous attendre à ce que les Syriens nous respectent alors que Fabius (le chef de la diplomatie française) nous impose une nouvelle voie pour la Syrie. Et comment pourrions-nous nous respecter nous-mêmes ?

Mannaa a également dénoncé le black-out dont lui et ses compères font l’objet dans les medias occidentaux, qui ne s’intéressent qu’au CNS, en allusion entre autre à la proposition de cessez-le-feu faite à la mi-août. «  En revanche j’ai reçu plus de 200 coups de téléphone d’Alep seulement saluant la proposition et exigeant de stopper cette « sale guerre », comme les Syriens l’appellent » affirme-t-il.

Et de signaler que son initiative a eu toutefois des échos très positifs de la part du ministre des affaires étrangères russe et  du bureau de Koffi Annan, et que la Grèce, l’Italie et la Hongrie et plus de 10 états européens ont contacté pour savoir comment mettre en exécution cette suggestion, surtout depuis que Lakhdar Ibrahim a été chargé de sa mission.

«  Le vice-président syrien Farouk Charea et Ali Haydar (le ministre de la réconciliation nationale) ont soutenu la proposition. Une grande conférence pour l’opposition syrienne devrait se tenir à Damas, pour discuter des démarches d’exécution. Plus de 23 partis politiques syriens ont déclaré vouloir participer à la conférence. Nous espérons qu’Ibrahimi ou son représentant y participera » a conclu Mannaa.

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> Et la France aide dans les réparations ?!

>   Pour sa part, le New York Times a révélé que la France finance 5 conseils de révolutions en Syrie, dans les régions contrôlées par les miliciens. Selon un ancien diplomate Français, Eric chevalier, la France accorde son aide pour aider les miliciens à réparer des citernes d’eau, et à faire marcher les boulangeries et les services sanitaires ( ?!)

 

Maudite est une religion qui sert les Américano-sionistes

Vendredi, le révérend religieux syrien de renommé cheikh Mohammad Saïd Ramadane Bouti a violemment condamné les religieux qui se sont « rangés dans le versant américano-sioniste, et se réchauffent grâce à la chaleur des pétrodollars hostiles à la nation et l’Islam ».

Cheikh Bouti a tenu ses propos lors de son dernier prêche de vendredi à Damas.

Selon lui, «  maudite est une religion qui devient l’abject serviteur de la politique américano-sioniste idiote… et bénie soit la politique qui sert humblement la religion de Dieu qui construit et ne détruit pas, qui rassemble et ne divise pas ».

L’ASL attaque dans le dos des soldats qui surveillent Israël

Dans ce contexte, le site Syria Truth a révélé que des miliciens de l’ASL ont attaqué une position avancée de l’armée syrienne, située dans les régions surplombant le Golan occupé, et dont la mission est de surveiller les positions de l’ennemi sioniste. C’est la milice des « Brigades des aigles du Golan » qui semble-t-il est derrière cette opération perpétrée le 3 aout dernier et qui s’est soldée par la confiscation du poste. Selon ce site de l’opposition (hostile au régime et à l’insurrection en même temps), ce genre d’opération ne peut être que le travail que de partie collaboratrices avec l’ennemi sioniste, à l’instar de l’Armée du Liban-Sud (des initiales ALS), qui avaient collaboré avec l’ennemi israélien au Liban. Et de taxer « d’acte vil et traitre » que d’attaquer dans le dos des soldats qui surveille  l’ennemi national »

 

Alep : lieux chrétiens dans le collimateur

Les miliciens ont bombardé deux sites religieux chrétiens à Alep. Selon Arabs Press, deux obus se sont abattus sur l’église de Saint Mikhaïl et le couvent des bonnes sœurs dans le quartier aleppin de ‘Aziziyyé. dans les deux cas les dégâts ont été exclusivement matériels. Selon le site Shukumaku, les miliciens ont investi un autre couvent, celui de saint  Vartan dans la région Maydane.
Par ailleurs, le site affirme que les forces gouvernementales sont sur le point de nettoyer le quartier Seif ed-Dawlé, et contrôlent désormais un institut technique dans la région de Mayçaloune, après en avoir délogé les miliciens.
De plus, les medias ont rendu compte d’une attaque perpétrée contre la caserne de l’armée à Hanano. Des images ont été diffusées sur You Tube par les insurgés, montrant une dizaine de miliciens, armés de mitrailleuses et de RPG en train de tirer à tour de rôle contre la caserne, selon leurs descriptions. Selon Shukumaku, ils ne sont pas parvenus à l’investir et ont dû essuyer des pertes.

 

‘Adra : attaque couteuse contre la cité ouvrière    

Dans la province de Damas, des dizaines de miliciens ont été abattus et des centaines blessés, alors qu’ils tentaient d’investir la cité ouvrière de ‘Adra, au nord-est de la capitale. Des sources ont révélé pour le site Arab-Press que des centaines de miliciens salafistes ont pris d’assaut les barrages Tal Kurdi et ceux qui protègent les entrées de la cité, qui fait partie de la ville industrielle, et les affrontements se sont poursuivis depuis une heure jusqu’à 10h ce matin. 4 soldats de l’armée ont également été tués. Selon Shukumaku, ce sont 1500 miliciens qui ont mené l’attaque contre ‘Adra, et 300 d’entre eux ont été abattus.

Et dans la région Ghouta de l’est, où l’armée régulière poursuit son opération d’envergure, des dizaines de miliciens ont essuyé de lourdes pertes dans la région Deir-‘Assafir (le couvent des oiseaux). Shukumaku parle de 175 miliciens tués. Un nombre d’entre eux ont été arrêtés et des quantités d’armement saisis.

Idleb : l’ASL fuit sans ses tués

> Dans le gouvernorat d’Idleb, 8 miliciens de l’ASL ont été tués, selon le correspondant d’Arabs-Press, durant des combats à Besnia, dont plusieurs commandants miliciens. Le correspondant affirme que les combats étaient d’une telle violence que la milice de l’ASL n’est pas parvenue à retirer ses tués des rues, comme elle a l’habitude de le faire.

Version AFP-OSDH

 

L’armée syrienne a repoussé samedi après environ vingt heures de combats une attaque des rebelles contre un caserne à Alep (nord), alors que des bombardements avaient lieu à Damas, Deraa (sud) et Boukamal (est).
Selon des témoins, en utilisant des chars et des hélicoptères, l’armée a repoussé les rebelles de la base militaire située à Hanano, dans l’est d’Alep, où ils avaient réussi à entrer vendredi.
Cette caserne abrite la police militaire, la police anti-émeutes et un centre de conscription. C’est dans ce dernier secteur que les rebelles avaient réussi à entrer avant d’en être chassés.
Selon une source militaire à Alep, les soldats ont réussi à détruire six véhicules tout-terrains où les insurgés avaient commencé à entreposer des armes prises dans l’armurerie. « Les rebelles ont mis toutes leurs forces dans cette bataille car ils manquent cruellement d’armes », a-t-elle précisé.
Les témoins ont indiqué qu' »il y avait beaucoup de victimes de part et d’autre ».
Par ailleurs, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), les rebelles ont pris pour cible samedi un point de contrôle de l’armée dans la zone industrielle de Al-Layramoun (nord-ouest). Cinq assaillants ont péri et plusieurs membres des forces de sécurité ont été « tués et blessés ».
Selon la télévision syrienne, deux roquettes tirées par les rebelles ont touché une église et un monastère dans le quartier chrétien d’Aziziyé, au centre d’Alep.
Par ailleurs, dans le sud de Damas, les forces gouvernementales ont bombardé les quartiers de Hajar al-Aswad et de Tadamoun, deux places fortes des rebelles, a indiqué l’OSDH.
Au sud de la Syrie, dans la province de Deraa, le village de Hara a été le théâtre de combats meurtriers côté rebelles comme du côté de l’armée. Dans le quartier al-Dahiyé, dans la ville-même de Deraa, un chauffeur de bus a été tué par l’armée régulière, d’après la même source.
A Homs, dans le centre, un insurgé a trouvé la mort dans des combats avec des soldats et à Boukamal, dans l’est, l’artillerie a bombardé des rebelles autour de l’aéroport militaire de Hamdane.
Selon l’OSDH, 136 personnes sont mortes vendredi, dont 73 civils, 38 soldats et 25 rebelles.

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