Palestiniens et dépossession. Le parti socialiste doit intervenir d’urgence
juin 19, 2013
Et Monsieur Fabius, notre ministre des Affaires Etrangères , et Monsieur Vals puisqu’il a un lien éternel avec Israêl , doivent aussi intervenir en faveur du peuple palestinien trop menacé et totalement dépossédé de ses biens et de sa vie !
Les Palestiniens doivent être entendus et défendus ! Le parti socialiste compte à sa tête plusieurs amis inconditionnels d’Israël. Il doit faire enfin entendre d’urgence les droits inaliénables des Palestiniens sur leur terre !
Il faut que notre président comme ses ministres cessent de pratiquer son deux-poids-deux mesures si le Parti ne veut pas continuer à perdre des électeurs comme nous le constations tous actuellement avec beaucoup d’amertume !
Nous sommes nombreux à constater la décision de nombreux Français de nos entourages qui ne veulent plus voter du tout et même pour beaucoup de voter Front national.
Vous pouvez continuer à nier cette évidence mais vous porterez la responsabilité d’une arrivée massive de l’extrême droite dans la vie de la France !
C’est tout à fait dramatique que la politique étrangère du parti socialiste, des membres de notre gouvernement et des partis de gauche et EELVerts (dont nous faisions parti depuis des années mais dont nous avons aussi démissionné) ne se soient pas démarqués de la politique Sarkozy et – plus insupportable – aient renforcé les actions Sarkozy-Guéant au Proche et Moyen- Orient et se sont alliés aux Etats de la région les plus infréquentables comme ces émirs du Qatar (l’aide massive et représentation diplomatique aux talibans d’Afghanistan) et d’ Arabie saoudite…
Merci de votre attention et permettez moi de porter ce voeu de changement rapide de votre politique envers les Palestiniens et la Syrie ( politiques liées ) à la connaissance de nombreux amis et proches et sympathisants ;
S.lafleuriel Zakri, bourbonnaise d’origine, professeur retraitée, historienne et écrivain et et militante de gauche comme toute ma famille, proche et amis depuis toujours !
Colonisation israélienne en Palestine : les condamnations verbales ne suffisent plus
http://www.france-palestine.org/Colonisation-israelienne-en
mardi 18 juin 2013
Le gouvernement d’Israël a décidé de construire un millier de nouveaux logements dans deux colonies du nord de la Palestine occupée, à Itamar où se regroupent déjà des colons radicaux au milieu de villages palestiniens, et à Bruchin, où il multiplierait par 10 le nombre de logements de colons. C’est ce que vient d’annoncer l’ONG israélienne La Paix Maintenant, qui ajoute : « Le gouvernement Netanyahu continue la politique d’expansion des colonies, même dans les zones isolées ». L’ONG le précise : au premier trimestre de cette année, les lancements de chantiers de logements dans les colonies israéliennes ont été au plus haut depuis sept ans. Entre janvier et mars 2013 la construction de 865 nouveaux d’entre eux, a débuté soit trois fois plus qu’à la même période l’année précédente. Cela représente une augmentation de 355% par rapport au dernier trimestre 2012. Alors même que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a demandé à Israël dans une résolution du 22 mars dernier « de mettre fin sans condition préalable à toutes les activités de peuplement, conformément à l’article 49 de la quatrième Convention de Genève(…et) d’entamer un processus de retrait de tous les colons du territoire palestinien occupé… ».
Dans la même veine, les autorités israéliennes viennent d’approuver la construction d’un important projet de colonisation dans la vallée Al-Hilwa du quartier de Silwan, à moins d’une cinquantaine de mètres de la Mosquée Al-Aqsa. Par ailleurs, le comité de planification de la municipalité israélienne à Jérusalem a approuvé la construction d’un tronçon routier reliant la colonie de Maale Adoumim à d’autres colonies dans Jérusalem-est. Cette route se situe dans la zone dite « E1 », laquelle a pour objectif de créer une continuité territoriale entre les quartiers de colonisation de Jérusalem-Est et la colonie de Maale Adoumim qui s’étendrait jusque vers Jéricho, dans le but à la fois de couper totalement Jérusalem de son arrière pays palestinien et de séparer le nord et le sud de la Cisjordanie.
En toute illégalité, mais également en toute impunité, plus de 560.000 colons israéliens occupent aujourd’hui la Palestine occupée dont environ 200.000 à Jérusalem-Est.
La France a « condamné » la décision israélienne de ces nouvelles constructions. Toutes les colonies sont en effet une violation du droit international et une provocation vis-à-vis de toute tentative d’aboutir à une solution politique fondée sur le droit. Pour le ministère des Affaires étrangères français, cela contrecarre les efforts américains pour relancer le « processus de paix » au Proche-Orient. Paris se contente d’annoncer que « les autorités israéliennes doivent revenir sur cette décision et éviter à l’avenir de tels gestes ».
Grande hypocrisie. Car tout montre que la longue liste de telles condamnations et exhortations ne servent à rien. Seules de véritables sanctions, en particulier économiques, pourraient contraindre le gouvernement israélien à renoncer à ces violations à répétition du droit international qui visent à saper toute perspective d’Etat palestinien indépendant, viable, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Paris, qui annonce vouloir promouvoir la paix, doit décider de telles sanctions et intervenir auprès de ses partenaires européens afin qu’ils adoptent cette démarche constructive. La France doit aussi intervenir, notamment au Conseil de sécurité, non pas pour la relance d’un prétendu « processus de paix » dans le seul tête à tête entre Palestiniens et Israéliens, mais pour des négociations sur les seules modalités d’application du droit international, ce qui suppose des garanties de l’Onu, un calendrier, et en préalable la libération des prisonniers politiques palestiniens et la fin de la colonisation. Vingt ans après l’accord intérimaire d’Oslo, il est plus que temps.