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Syrie : 530.000 euros demandés pour deux Russes et un Italien enlevés par un groupe de rebelles


jeudi 20 décembre 2012, par La Rédaction d’ASSAWRA

Les ravisseurs de deux ingénieurs russes et d’un Italien en Syrie ont demandé une rançon de 530.000 euros pour leur libération, écrit jeudi le quotidien russe Kommersant en citant une source diplomatique à Moscou.
Les Russes Viktor Gorelov et Abdessattar Khassoun, qui a également la nationalité syrienne, ainsi que l’ingénieur italien Mario Belluomo, qui travaillaient dans une fonderie syrienne privée, Hmisho and Co, ont été enlevés lundi, alors qu’ils se dirigeaient en voiture de Homs (centre) à Tartous, où la Russie dispose d’une base de ravitaillement et de soutien technique.
Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué qu’une rançon avait été demandée à la société Hmisho, sans plus de précisions.
« Il s’agit de 50 millions de livres syriennes » (700.000 dollars, 530.000 euros), a déclaré une source diplomatique à Moscou, citée par Kommersant. « Moscou coopère avec les principaux pays occidentaux, y compris avec l’Italie et les Etats-Unis en vue d’obtenir la libération de ces ingénieurs » enlevés par un groupe de rebelles syriens, ajoute le journal.
La crise en Syrie, qui dure depuis 21 mois, a fait plus de 43.000 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

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Poutine : « Nous voulons éviter la désintégration de la Syrie »
Le président russe Vladimir Poutine s’est défendu jeudi de vouloir maintenir « à tout prix » le régime du président syrien Bachar al-Assad au pouvoir et a assuré encourager au dialogue pour éviter une désintégration du pays.
« Quelle est notre position ? Ce n’est pas de laisser le régime d’Assad au pouvoir à tout prix, mais d’abord de (laisser les Syriens, NDLR) se mettre d’accord entre eux pour décider comment ils veulent continuer à vivre », a déclaré le président lors de sa première grande conférence de presse depuis son retour au Kremlin.
« Alors seulement nous pourrons commencer à réfléchir aux moyens de changer le pouvoir en place », a-t-il poursuivi.
Vladimir Poutine a assuré appeler au dialogue pour éviter « une guerre civile interminable » entre les rebelles et les forces gouvernementales.
« Nous voulons éviter la désintégration » de la Syrie, a martelé M. Poutine.
La semaine dernière, le vice-ministre russe des Affaires étrangères en charge du dossier syrien, Mikhaïl Bogdanov, avait estimé que le régime syrien perdait « de plus en plus » le contrôle du pays et qu’une victoire de l’opposition dans ce conflit n’était pas à exclure, selon les agences russes.
Il s’agissait de la première fois qu’un haut responsable russe reconnaissait de manière aussi explicite une possible victoire des opposants au régime de Bachar al-Assad, dont Moscou est l’un des derniers soutiens.
Mais dès le lendemain le ministère des Affaires étrangères avait assuré que Moscou n’avait pas changé de position, et n’en changerait jamais.

(20 Décembre 2012 – Avec les agences de presse)


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