Syrie : « Allez aux aveux »!!!
octobre 9, 2012
par Chérif Abdedaïm
A commencer par un récent rapport de la Commission d’enquête des Nations Unies qui signale la présence d’«islamistes extrémistes qui ont soit rejoint les rangs de l’opposition, soit travaillent d’une façon indépendante, et tentent de pousser les opposants à commettre des violations et vers l’extrémisme».
En matière de soutien à ces mercenaires, Philippe Géraldi, un officier américain de la CIA à la retraite a révélé au journal turc Hürriyet que 5 services de renseignements étrangers, 50 officiers de ces services britanniques, français, allemands et grecs en plus de la CIA collectent des informations et guident les insurgés syriens à travers divers endroits, dont le consulat américain à Adana et la base aérienne d’Incirlik. Et de signaler qu’entre 15 et 20 hauts officiers de la CIA sont entièrement consacrés au dossier syrien.
Faut-il notamment rappeler qu’en janvier dernier Géraldi avait révélé au magazine conservateur américain « The American Conservative » que les avions de l’OTAN, sans leur sigle, transportent l’arsenal de Mouammar Kadhafi, ainsi que les miliciens volontaires de la Libye vers la région turque d’Iskenderun qui abrite le siège de l’ASL. Il avait rapporté les avis de ses collègues de la CIA selon lesquels les informations de l’opposition sur les batailles violentes entre leurs miliciens et les soldats réguliers étaient sans fondement ainsi que celles sur les défections, «sachant que les défections documentées de sources indépendantes sont des faits rares».
«De nombreux amis d’Israël aux Etats-Unis ont mis l’affaire du changement du régime sur les rails, ils croient qu’une Syrie faible et divisée par une guerre civile ne constituera pas de menace pour Tel-Aviv», a-t-il affirmé.
Il n’y a pas que Tel-Aviv qui couve l’œuf de la subversion en Syrie. Pour sa part, la France qui se grille actuellement les méninges à propos d’une zone d’exclusion aérienne, à travers sa DGSE, et outre le soutien logistique ponctuel qu’elle apporte à «l’ASL», «effectue un travail de renseignement et de recrutement de sources dans les camps de réfugiés syriens établis, en Jordanie et en Turquie. Ce qui permet toutefois au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de vanter le rôle de la France, dans l’accompagnement des défections des cadres du régime, comme le général Manaf Tlass et le général Mohammad Hussein Haj Ali, président de l’Institut de la défense nationale syrien, qui s’est réfugié, en Jordanie, début août.