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Syrie – entité sioniste Les liaisons dangereuses de l’opposition syrienne


Syrie – Israël
Les liaisons dangereuses de l’opposition syrienne
Les liaisons israéliennes des membres de l’opposition syrienne à l’étranger remontent à la surface au fil des jours. En même temps, le CNS multiplie ses messages de bonnes intentions à l’occupant israélien [du plateau du Golan syrien].
28 février 2012
Il y a eu d’abord les images vidéo montrant la présence de la porte-parole du Conseil national syrien (CNS) Bassma Kodmani à un débat télévisé français culturel, en marge de la foire du livre israélien organisée à Paris en 2008 ; débat au cours duquel elle a approuvé et répété « qu’Israël est une nécessité dans la région ».

Seule invitée arabe au programme, alors que tous les autres participants étaient juifs israéliens ou français, elle a eu par la suite l’insolence de crier à la manipulation. C’est le site en ligne syrien communiste Al-Hakika (La vérité) qui avait mis en ligne son interview prenant soin de traduire en sous-titrage arabe les séquences en question.

Mamoun Al-Homsi et
Fiamma Nirenstein
Le deuxième épisode de ces liaisons est une photographie de l’opposant Mamoun al-Homsi, bras-dessus, bras-dessous avec une politicienne israélo-italienne Fiamma Nirenstein connue pour son fanatisme sioniste. C’est l’Arab Digest qui a publié cette illustration qui date de 2007, qui avait été prise en marge d’une conférence de néoconservateurs sur la sécurité à Prague, intitulé la « Prague Security Conference ». Ami de Farid Ghaderi, homme d’affaire syrien qui affiche ses liens avec Israël, les affinités de Homsi avec l’ennemi israélien ne sont pas surprenantes.

Quant à Nirenstein, elle a passé une bonne partie de sa vie dans une colonie palestinienne de Cisjordanie nommée Gilo où elle possède toujours une résidence. Elle a été à la tête de démarches du gouvernement israélien pour faire échouer la candidature palestinienne pour un statut d’État membre à part entière de l’ONU.

En parallèle à ces révélations, nous parvient une information toute récente adressée par le CNS à Israël. Par la voix de son porte-parole médiatique le journaliste Riad Mouasas, assure que le but de la révolution syrienne est de renverser la dictature et non d’instaurer un régime hostile à Israël ou qui veuille l’attaquer.

Dans un entretien accordé au journal tunisien anglophone Tunisia Life, en marge de la conférence à Tunis des prétendus « amis de la Syrie », Mouasas assure Israël n’a rien à craindre de la « Syrie libre » (après le renversement du régime). Sur un ton capitulard, cet ancien directeur du département arabe d’Euronews affirme : « Nous avons perdu les hauteurs du Golan en 1967 lorsque nous avons attaqué Israël. Et depuis cette date l’armée syrienne n’a pas eu la capacité d’attaquer Israël ». Et d’ajouter sur le même ton : « La seule chose qui arrive lorsque nous attaquons Israël est que nous perdons davantage de territoires ».

Oubliant que durant la guerre de 1973, les troupes syrienne étaient parvenues jusqu’au bord du lac de Tibériade. Ce fut la trahison imprévue du président égyptien assassiné Anouar Sadate qui a pris unilatéralement la décision d’arrêter la bataille les contraignants à battre en retraite.

Concernant la politique extérieure, Mouasas signale que le conseil prônera après la chute de Bachar el-Assad une politique qui s’écartera de l’Iran, du Hezbollah et de la Russie : « Nous n’aurons aucune liaison avec le Hezbollah. Qu’a fait le Hezbollah pour la Syrie », s’est-il interrogé. Selon Mouasas, le CNS œuvrera pour libérer le Golan à travers les négociations, après la victoire de la révolution.

Le CNS a pratiquement engagé des liens directs avec les dirigeants israéliens. Selon la dixième chaîne de télévision israélienne, Khaled Khoja, membre du CNS, a fait transmettre -par le biais du député arabe israélien Ayoub Karra- une lettre au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, demandant de l’aide pour renverser le régime syrien.

En outre, selon le New York Times, le député israélien et leader du parti travailliste, Itzhak Herzog, a affirmé il y a deux jours, avoir rencontré des dirigeants du CNS en France et aux États-Unis. Dans un entretien pour la télévision israélienne Herzog a confirmé la tenue de ces rencontres, appelant les dirigeants israéliens à soutenir ostensiblement la révolution syrienne, car selon lui, il s’agit « d’un devoir moral ! ».

Itzhak Herzog a affirmé avoir reçu des garanties de leur part, qu’une fois au pouvoir, ils négocieront avec Israël !

Al-Manar , 28 février 2012.

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