Syrie : Laurent Fabius appelle à l’assassinat du président Assad
août 18, 2012
Par ses propos guerriers, Laurent Fabius veut contaminer la Syrie.
Par Khidr Omar
La France a franchi une nouvelle ligne dans sa politique étrangère guerrière, après son soutien aux islamistes libyens, qui a permis le renversement et l’assassinat de Mouamar Kadhafi.
Aujourd’hui, elle aide les terroristes djihadistes qui combattent l’armée syrienne dans quelques régions de Syrie, et lance un appel au meurtre.
Son chef de la diplomatie, Laurent Fabius qui a achevé en Turquie une tournée régionale qui l’a mené au Liban et en Jordanie, a fait une déclaration fracassante lors de sa visite dans un camp de réfugiés syriens à la frontière turque.
« Après avoir entendu les témoignages bouleversants des personnes ici (…) quand on entend ça et je suis conscient de la force de ce que je suis en train de dire : M. Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur la Terre », a-t-il déclaré, repris par l’AFP.
C’est un véritable appel au meurtre que vient de faire le ministre des affaires étrangères d’un pays qui se targue d’être le berceau des droits de l’Homme.
Ces mots de Laurent Fabius qui relèvent du pénal dans un monde qui ne fonctionnerait pas avec une justice à deux vitesses, étaient précédés par d’autres mots aussi violents et indignes d’un chef de la diplomatie d’un pays civilisé. « Le régime syrien devrait être abattu et rapidement » a-t-il affirmé sans faire attention aux réserves d’usage dans le langage diplomatique.
Dans ce camp, abritant quelque 12.000 réfugiés syriens, Laurent Fabius a prétendu que ces mêmes réfugiés « avaient demandé l’aide de la France pour mettre un terme à la répression du régime syrien et demandé notamment que l’on livre des armes aux rebelles ».
La planète entière sait que les rebelles en Syrie ont déjà reçu des armes lourdes, sans que l’origine exacte de ces armes ne soit connue, les informations distillées ça et là font état de l’implication des Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France dans l’envoi d’armes et de troupes spéciales avec la sous-traitance de la Turquie et de quelques monarchies du Golfe, en l’occurrence le royaume wahabite et l’émirat microscopique de Qatar.
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