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Syrie : l’émergence d’une tierce partie…. la plus sanglante, par Abdel ari Atwan


Syrie : l'émergnece d'une tierce partie.... la plus sanglante, par Abdel ari Atwan

IRIB- À un moment où l’opposition syrienne connaît un fort conflit interne qui la menace à la fois elle-même…

.. et le peuple syrien qu’elle représente, une troisième force armée a émergé, mettant de côté de nombreuses théories auparavant considérées comme établies sur le soulèvement syrien.

Jouant le rôle de relais pour l’Occident comme pour Israël, les pays du golfe Persique sont très certainement à l’origine des attentats particulièrement sanglants qui ont frappé la Syrie. Le report par la Ligue arabe de la conférence de l’opposition syrienne renforce la possibilité de l’existence d’une tierce partie, qui a une vision claire de ses objectifs et est la plus coordonnée et lourdement armée. La conférence devait avoir lieu demain et le jour suivant. Elle a été reportée après que le Conseil national de la Syrie s’en soit retiré, et deux autres réunions ont eu lieu à la place, l’une à Rome, l’autre en Turquie.

Les deux attentats-suicides qui ont eu lieu le 10 mai et qui ont ciblé un bâtiment de la sécurité et un siège politique à Alep et Idlib sont considérés comme des présages de ce qui pourrait arriver à la Syrie dans les prochaines semaines, mois et années. Avant le 1° décembre 2011, personne n’avait entendu parler d’attaques-suicides en Syrie. Mais depuis le pays a connu 11 attentats-suicides, dont l’échelle a graduellement augmenté, entraînant la mort de 55 personnes dans les deux dernières attaques.

Choisir les villes d’Alep et de Damas en particulier, comme cibles pour les attentats à la bombe n’est pas un choix aléatoire. Les deux villes n’ont pas participé à l’insurrection syrienne contre le régime, et si elles l’ont fait, c’était d’une façon très limitée et seulement dans les zones rurales environnantes.Le but derrière le ciblage de la sécurité est de transformer l’image du régime dans les esprits de ses partisans. Ces attaques sont également considérées comme un avertissement pour la classe moyenne syrienne, composée d’hommes d’affaires et de professionnels qui soutiennent le régime syrien et auront alors à choisir entre deux options : soit fuir le pays, comme ce fut le cas en Irak, soit rejoindre l’opposition. Ils auront à supporter les conséquences de vouloir conserver leur position actuelle.

L’opposition a accusé le régime syrien d’organiser les attaques, disant qu’al-Qaïda est derrière elles dans le but d’obtenir le soutien du monde occidental, exactement comme a voulu le faire le Colonel Mouammar Kadhafi, même si personne ne le croyait à cette époque. L’Armée Syrienne Libre a confirmé par son commandant, le colonel Riyad al-Assad, qu’elle n’avait pas les capacités pour mettre en œuvre ces opérations – et c’est certainement exact.

Toutefois, les deux puissances mondiales qui mènent une guerre froide en Syrie, à savoir les États-Unis et la Russie, se sont accordées en accusant Al-Qaïda. Léon Panetta, le secrétaire à la Défense des États-Unis, a affirmé qu’Al-Qaïda était présent en Syrie, et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Gennady Gatilov, a dit la même chose.

Personne ne peut acquitter totalement le régime d’avoir commis des erreurs. Mais le régime n’utiliserait pas des kamikazes dans des voitures piégées avec l’objectif de détruire ses services de sécurité et ses sièges politiques au risque de perdre son prestige, qui est la dernière chose qui l’aide à s’accrocher au pouvoir.

Des groupes islamistes militants n’ont pas besoin de permission pour entrer en Irak, en Libye, en Afghanistan, au Yémen, en Algérie et au Pakistan. En conséquence, ils n’ont aucun besoin de permission pour entrer en Syrie, ou dans tout autre lieu où ils sont disposés à pratiquer leur djihad contre les régimes qu’ils considèrent comme non-islamiques.

J’ai commencé à croire fortement qu’il existe une troisième force en Syrie, venant peut-être d’Irak, de Jordanie et du Liban et qui est maintenant armée par des États du Golfe, peut-être l’Arabie saoudite, qui a publiquement appelé au renversement du régime syrien, exactement comme il l’a fait plus tôt avec la Libye, l’Afghanistan et le Yémen.

Cette nouvelle force djihadiste n’a nullement dans ses priorités un changement démocratique en Syrie, ni nulle part ailleurs. Elle n’a rien à voir avec le printemps arabe et ses révolutions. Elle pratiquait les opérations djihadistes il y a déjà plusieurs décennies, avant que le printemps arabe ne débute. Elle est en dehors du contrôle de l’opposition comme du régime en place, et elle pourrait se débarrasser des deux à la fois si elle réussit dans ses plans.

« Jabhat al-Nusra Li-Ahl al-Sham » – ou « Le front de soutien pour le peuple de Sham » (« Sham » étant un autre nom pour la Syrie et Damas) – a distribué une vidéo où il revendique la responsabilité des deux attaques-suicides à Damas et à Alep, en plus d’autres attaques similaires. Son porte-parole a affirmé que les musulmans sunnites en Syrie avait besoin d’être protégés contre l’oppression du groupe alaouite chiite au pouvoir en Syrie qui « paiera un lourd tribut ».

La présence de ces groupes en Syrie pourrait conduire à un retard, si ce n’est pas à un réexamen des projets d’intervention étrangère. Ce retard serait alors dû à la crainte d’une répétition du scénario irakien qui a entraîné la mort de 5000 soldats [des forces d’occupation] et a fait 30 000 blessés, en plus de la perte de 1000 milliards de dollars. Les forces d’invasion sont finalement parties après avoir subi une défaite, laissant le pays sous la coupe de l’Iran.

Les perspectives d’intervention militaire occidentale en Syrie sont très faibles à l’heure actuelle, pour plusieurs raisons : la Russie et la Chine guettent toute résolution internationale légalisant cette intervention et elles utiliseront leur droit de veto pour contrecarrer ce projet. La Syrie n’est pas militairement faible, comme l’étaient la Libye et l’Irak qui ont été assiégés pendant des années avant que l’OTAN n’impose un changement de régime. La chose la plus importante est que la Syrie n’est pas un état riche en pétrole ou en gaz, et que son opposition est désunie.

Même si cette intervention est planifiée, elle ne sera pas mise en œuvre avant les élections présidentielles américaines, et pas avant qu’une décision définitive soit prise au sujet du programme nucléaire de l’Iran. L’ Amérique et ses alliés ne lanceront pas une guerre contre la Syrie aujourd’hui, puis une autre contre l’Iran six mois après. Par conséquent, les choses ne s’éclairciront qu’après les élections américaines du début de novembre prochain.

Si le but ultime des groupes de militants islamistes est de renverser le régime syrien, alors leur objectif à court terme est de saboter la mission internationale de Kofi Annan qui cherche une solution politique à la crise en Syrie. Comment un dialogue peut-il s’instaurer entre le régime et l’opposition avec la présence d’une troisième force s’imposant à travers des attentats, des opérations suicides et des voitures piégées ?

La Syrie se dirige vers une grave situation de chaos et de guerre civile inter-confessionnelle, une guerre qui affaiblit le régime et porte atteinte à ses principaux atouts, même si elle ne conduit pas à sa chute. Ce qui est arrivé à Tripoli au nord du Liban, où des affrontements armés se sont déjà produits entre les gens de communautés sunnites et alaouites et ont fait des morts et des blessés des deux côtés, n’est rien qu’un avant-goût de cette guerre.

Cette guerre sectaire, dont le régime est tenu pour responsable, pourrait se développer en une guerre régionale entre la plupart des pays de la région. Si la guerre entre Ottomans et Séfévides, qui a éclaté en 1514, a duré un siècle, alors combien de temps faudra-t-il pour que cette nouvelle guerre régionale et sectaire si elle éclate, se termine et dans quel état serait la région pendant et après un tel conflit ?

Stratford croit en la présence d’éléments de renseignements américains en Syrie

Des experts américains de l’institut Stratford peinent à croire les  informations officielles américaines selon lesquelles Washington ne dispose pas d’éléments de ses services de renseignements en Syrie pour faciliter le transfert d’armements financés par les pays du golfe aux rebelles syriens.
« Il est improbable de croire les allégations que les États-Unis n’envoient pas des officiers des services de renseignements à l’intérieur de la Syrie », pour y superviser les opérations terroristes écrit l’institut dans son rapport de Jeudi.
Selon lui, il faut au contraire bien croire que les États-Unis se sont bel et bien chargés de la mission d’équiper l’opposition syrienne avec les armes les plus sophistiquées.
«  L’envoi d’armes aux insurgés nécessité une présence sur le terrain d’éléments d’intelligence pour y parvenir. Washington peut ne pas avoir déployé là-bas des forces militaires, mais lorsqu’il les déploiera il démentira l’avoir fait », ajoute le rapport.

Commentant l’article du Washington Post, citant des sources officielles américaines, lesquels ont révélé pour la première fois que les États-Unis coordonnent les opérations d’envoi d’armement à l’insurrection syrienne , l’institut Stratford explique : «  il est clair que Washington voudrait annoncer et diffuser un certain nombre de réalités via cette information : la première est liée à la nature des armements qui comptent entre autre des anti-chars, qu’ils sont parvenus aux rebelles, et que leur importance réside dans le renforcement des efforts pour faire face aux armements des forces militaires armées syriennes utilisées contre les insurgés. Deuxièmement que ces armements sont financés par les états Arabes et non par le trésor américain.  Troisièmement que cet armement est d’ores et déjà arrivé, ce qui permet de supposer que ces efforts ne datent pas de sitôt ».

Le rapport de Stratford perçoit aussi une dimension israélienne dans ce positionnement américain, signalant  que l’annonce de Washington survient à l’issue de la visite du chef des services des renseignements militaires israéliens Aviv Kokhafi qui avait exposé aux responsables américains le résumé de l’évaluation israélienne de ce qui se passe en Syrie, laquelle semblent se résoudre à croire que «  les intérêts israéliens seront consolidés par la chute d’Al-Assad » .

Le rapport s’est également interrogé sur les raisons pour lesquelles les États-Unis ont annoncé les trois endroits où les armes ont été stockées: «Il est étonnant de préciser les noms des régions où ont été stockées les armes. Nous supposons que cette partie de leur histoire est fausse et tendancieuse. Elle devrait pousser  (le gouvernement) syrien à rechercher intensivement ces armes dans les faux endroits ; il est possible également, qu’ils ont glissé cette partie de l’histoire pour disperser les efforts intensifs des Syriens dans  leur recherche d’armes ».

Traduit d’Al-Akhbar

Un tribunal sioniste: c’est le judaïsme qui fixe la nationalité !

Un tribunal sioniste: c'est  le judaïsme qui fixe la nationalité !
IRIB-« Un tribunal israélien déboute un activiste anti-coercition de sa demande à être reconnu comme Israélien sans lien avec le judaïsme et juge que la nationalité est fixée uniquement par la Loi du retour.

Le tribunal de district de Haïfa a rejeté mardi l’appel interjeté par le professeur Uzzi Ornan, qui voulait contraindre le ministère de l’Intérieur d’Israël à reconnaître sa nationalité par le fait qu’il était né en Israël, et non parce qu’il était juif.

Ornan, linguiste et membre de l’Académie de la langue hébraïque, qui est aussi le fondateur de la Ligue contre la coercition religieuse en Israël, a saisi la justice contre le ministère de l’Intérieur en 2010 pour que celui-ci le reconnaisse comme Israélien, non parce qu’il était juif, mais parce qu’il était né en Israël.Dans sa décision de mardi, le juge Daniel Fish dit qu’il ne fait aucun doute que le requérant, le professeur Uzzi Ornan, est né d’une mère juive et que, par conséquent, il est juif, ce que la Loi du retour déclare être la source de sa nationalité.

« Même si la définition du « juif » par le législateur n’a été ajoutée à la Loi du retour qu’en 1970 », écrit Fish, « la référence à la loi juive halakha approuvée n’est pas une nouveauté, et un aperçu de la décision précédant l’amendement montre que de tout temps le judaïsme d’un homme a besoin d’être fixé, et que la source n’a pas été ignorée ».

Le juge renvoie aussi Ornan à deux décisions de 1962 et 1968, avant donc l’amendement de 1970, qui stipulent qu’est « juive toute une personne née d’une mère juive ou qui s’est convertie et qui n’est pas d’une autre religion. »

S’adressant à Ha’aretz, Ornan a déclaré que, s’il était très déçu par la décision, il avait l’intention de poursuivre et de plaider sa cause devant la Cour suprême.

« Un juge a recours à la législation juive, et la décision montre qu’Israël est une communauté juive et non un État civil » ajoute Ornan.Réagissant à sa requête, le bureau du Procureur de l’État, intervenant au nom du ministre de l’Intérieur, a déclaré, « Ornan a le droit de penser que les lois en question sont des lois racistes, mais il ne peut imposer son opinion personnelle à l’Autorité et la forcer à agir contre la lettre de la loi ».

Le bureau du Procureur de l’État a rejeté l’argument d’Ornan selon lequel il est « d’une autre religion » et qu’ainsi il n’a pas à être classé comme juif selon la Loi du retour. « Le fait que le requérant soit inscrit au Registre de la population, sur sa déclaration, comme une personne sans religion, n’altère pas le fait qu’il est juif selon le test halakhique, déterminé par la Loi du retour ».

« Accepter l’interprétation du requérant entraînerait la conséquence considérable et inacceptable que les fils de mères juives vivant à l’étranger qui déclarent aux registres de la population étrangers ou par d’autres moyens qu’ils n’ont aucune religion, se verraient refuser le droit de faire Alyah en Israël ».Ornan, 89 ans, est né et a grandi à Jérusalem, et vit aujourd’hui à Nofit, village de Galilée. Durant le Mandat britannique, il a combattu dans l’Etzel (Irgoun – ndt) et en 1944, il a été exilé vers l’Érythrée après avoir été dénoncé aux Britanniques.

Quand il est revenu en Israël en 1948, il a été inscrit dans le premier recensement du pays et a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas l’enregistrer en tant que juif. Dans la case Religion, il a écrit qu’il n’avait aucune religion, et dans la case « Nationalité » il a écrit « Hébreu ». A cette époque, le ministre de l’Intérieur tendait à accepter ce que les gens écrivaient, sans trop poser de questions.

« En 48, ce n’était pas un problème » dit Ornan. « L’atmosphère générale était que c’était un pays libre et démocratique. Il y avait la force alors aussi, mais personne n’a essayé de changer ma ‘nationalité » en juif. »

Source : Haaretz

Entretiens secrets de Dennis Ross, au Qatar

Entretiens secrets de Dennis Ross, au Qatar
IRIB- La haute diplomate américaine s’occupe, depuis deux semaines, d’entretiens secrets, à Doha.

Selon le journal palestinien « Al-Manar », le diplomate américain, d’origine juive, Dennis Ross, est en visite, depuis deux semaines, au Qatar, à l’invitation de l’Emir qatari. Il fait également la navette entre Doha et Riyad. Ross est l’ancien envoyé spécial des Etats-Unis, dans le processus de paix moyen-oriental. Il a rendu de grands services au régime sioniste. Il était le responsable du dossier iranien et le conseiller du Président américain, Barack Obama. Selon une source diplomatique occidentale, depuis Doha, Ross établit des entretiens secrets avec des responsables qataris et des conseillers de l’Emir du Qatar, qui sont, d’ailleurs, de différentes nationalités. La visite inopinée de Dennis Ross au Qatar s’est effectuée simultanément à une visite de Saad Hariri, Chef du courant libanais Al-Moustakbal (futur), mais aussi, avec la visite d’une délégation sécuritaire israélienne, à Doha, une délégation, qui avait fait escale, auparavant, à Ankara, en Turquie.

Al Jazerra, arm

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