Les masques tombent : Quand Paris soutient la soi-disant ONG ?les casques blancs? directement liés aux djihadistes d’Al-Nosra
février 17, 2018
Vendredi 16 février 2018
LUC MICHEL (??? ??????) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
2018 01 14/
La France a toujours eu une position hostile à Damas. Allant jusqu’à tenter d’organiser des frappes directes contre la Syrie, ce que même les américains ne suivront pas (1). Macron, « partisan résolu du Bloc occidental » (voir son interview d’avril 2016 à la Revue anglo-saxonne ‘Monocle’) et allié militaire de Trump, ne fait que suivre ses prédécesseurs Sarkozy et Hollande …
Dernier acte, voici l’Ong ‘Les Casques blancs’ (aussi connue sous le nom de « Défense civile syrienne ») invités à l’Assemblée nationale française ! … Malgré d’innombrables preuves (vidéos et photos) provenant de la Syrie sur le soutien des Casques blancs aux groupes terroristes, dont le Jabbat al-Nosra, « la France continue à les soutenir et en accueille même les membres à bras ouverts », estime Vanessa Beeley, chercheuse et journaliste indépendante.
La journaliste s’est encore étonnée que l’organisation soit « implantée exclusivement dans des zones syriennes occupées par des organisations terroristes reconnues comme telles, dont Al-Nosra [aujourd’hui devenu Fatah al-Cham] ou Daesh ». En octobre 2016, Vanessa Beeley soulignait déjà que l’ONG « était liée financièrement à Londres et à Washington (entre autres), principaux belligérants occidentaux sans mandat en Syrie ». Elle ajoutait que des « membres des Casques blancs entretenaient des liens avec des groupes djihadistes rebelles, tels que Fatah Al-Cham, résultat de la fusion d’Al-Nosra et de Arhar Al-Cham ».
Au même moment, pourtant, les Casques blancs étaient pressentis pour un prix Nobel de la paix, étaient reçus à l’Elysée par Hollande et ‘Netflix’ leur consacrait un documentaire hagiographique, tandis que la machine médiatique pilonnait l’opinion publique occidentale avec force reportages, dépeignant les Casques blancs comme « des héros hollywoodiens ». L’an dernier, le documentaire de Netflix avait obtenu un Oscar. Un second film intitulé « Les derniers hommes d’Alep » est également en course pour un Oscar cette année. Vous avez dit « fake news » et médiamensonges ?
LES COMPLICES ASSOCIES DU JABBAT AL-NOSRA RECUS A L’ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE
L’Assemblée nationale française est allée trop loin en invitant en ce début 2018 au Palais Bourbon, des ‘Casques blancs’. En visite à Paris, le porte-parole des Casques blancs syriens, Abdulrahman Almawwas a rencontré, mardi 13 février, un conseiller spécial d’Emmanuel Macron, ainsi que des députés français.
Tout cela dans la ligne de l’action du gouvernement français depuis plusieurs années. «J’ai rencontré les Casques blancs syriens pour faire un point sur l’évolution de la situation en Syrie depuis notre dernière rencontre.» Tel était le tweet de François Hollande, posté le 7 novembre dernier sur le célèbre réseau social.
Alors que, selon le ‘Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie’, en première ligne dans la pacification de la Syrie, cité par ‘Al-Manar’, « les terroristes du Front al-Nosra et les Casques blancs s’occupent de préparer une provocation dans la province d’Idlib pour accuser ensuite le gouvernement syrien de recours à l’arme chimique » (2).
A noter que Le Département d’État américain a reconnu pour la première fois en octobre 2017 que les terroristes de ‘Hayat Tahrir al-Cham’ (coalition de groupes terroristes dont fait partie le Front al-Nosra) utilisaient des armes chimiques en Syrie.
LA VISITE DES ‘CASQUES BLANCS’ EN FRANCE ET LA « LIGNE ROUGE » D’EMMANUEL MACRON SUR LES ARMES CHIMIQUES EN SYRIE
La visite des ‘casques blancs’ en France survient au moment précisément où Macron entend trouver un prétexte pour frapper Damas, dans un mouvement désespéré pour em^pêcher la défaite totale des groupes terroristes en Syrie.
Entre « indications possibles » (sic) et preuves irréfutables qui n’existent pas à ce jour, l’exécutif français « tente de définir une position lisible quant aux accusations d’emploi d’armes chimiques en Syrie ».
Sur la question des accusations d’utilisation d’armes chimiques en Syrie, le gouvernement français s’en tient à la « ligne rouge » tracée par le candidat Emmanuel Macron, rappelée par le président de la République à Versailles en mai 2017 et martelée encore ce 13 février. « Si [la France] a des preuves avérées que des armes chimiques proscrites sont utilisées contre les civils [en Syrie par le gouvernement], nous frapperons », a-t-il réaffirmé.
Pour autant, les allégations occidentales s’appuient précisément … sur les déclarations des Casques blancs, ONG controversée, et encore de « l’Observatoire syrien des droits de l’homme » (OSDH), fausse Ong et officine des services secrets britanniques, tout est aussi controversé.
Mais l’OSDH, la source principale des médias de l’OTAN, mais aussi des analystes de la CIA et du Pentagone, c’est quoi ? « L’OSDH est un instrument de propagande favorable aux Frères musulmans », affirme au journal La Croix l’expert Fabrice Balanche, spécialiste incontesté de la Syrie, où il a vécu dix ans, et qui est aujourd’hui directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo). L’expert du CNRS ajoute que « l’OSDH est sous perfusion financière des médias panarabes comme Al-Arabiya et Al-Jazira » (3) …
UNE PSEUDO ONG LIEE AUX GOUVERNEMENTS ANGLO-SAXONS
Les ‘Casques blancs’, groupe formé il y a cinq ans, se disent être « une ONG impartiale » (sic) active en Syrie « uniquement pour porte secours aux victimes de la guerre ». Or, à plusieurs reprises, cette ONG a menti et ses mensonges ont été souvent mis en lumière. Leur discours mensonger et propagandiste est destiné à justifier une action militaire contre le gouvernement syrien et à porter des accusations contre ses alliés.
Pour rappel, les ‘Casques blancs’ sont très officiellement soutenus par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, l’une des fameuses « vitrines légales de la CIA »), les Réseaux Sorös et le Foreign Office britannique. En témoigne également une vidéo twitée, en septembre 2016, où le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson évoquait sa « fierté » de leur prodiguer un soutien de 32 millions de Livres, soit la moitié de l’aide qu’ils reçoivent.
Explication : L’organisation a été créée en 2013 par James le Mesurier, un ancien officier britannique reconvertit dans le mercenariat, dont la société est basée à Dubaï.
Selon les médias russes, « ils n’ont cessé de réclamer l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne au profit des forces antigouvernementales ». Ils sont également soupçonnés « d’avoir pris part au blocus de l’eau de Damas en janvier 2017 », un acte qualifié de «crime de guerre» par l’ONU.
AUX COTES DES DJIHADISTES
« Les Casques blancs fournissent des soins médicaux aux terroristes, ils acheminent les équipements par la Turquie dans les régions terroristes », selon Vanessa Beeley. « Ils ont été filmés participant à l’exécution d’un civil à Alep. Ils diffusent des vidéos, sur leurs pages dans les réseaux sociaux, des exécutions de soldats et de civils arabes », a-t-elle précisé au journaliste de RT.
Sur Internet, des vidéos circulent, comme celle où l’on peut voir l’exécution par des terroristes d’un civil à Hreitan, dans le nord d’Alep. Aussitôt après, des ‘Casques blancs’ viennent ramasser la dépouille du supplicié, comme s’ils attendaient hors champ de pouvoir passer à l’action. « Il y a des dizaines de vidéos où on voit, empilés à l’arrière d’un camion, des corps de soldats de l’armée syrienne, avec des Casques blancs se tenant tout autour, les appelant par toute sorte de titres injurieux et faisant le signe de la victoire alors qu’ils démarrent », témoigne Vanessa Beeley.
Un terroriste nommé Walid Hendi a avoué, en mai dernier, avoir participé à la création de toutes pièces de vidéos par une chaîne de télévision turque avec les ‘Casques blancs’, sur des attaques chimiques à Alep dans le but de mettre en cause l’armée syrienne. Le terroriste a avoué les faits en ces termes : « Ils nous ont donné des vêtements et dit que nous serions visés par des produits chimiques. En fait, on a joué une pièce de théâtre filmée par une chaîne turque, sur une présumée attaque chimique qui mettrait en cause l’armée syrienne. »
Il a so ligné que deux personnes nommées Ibrahim al-Hadj et Mohammad al-Seyyed étaient chargées de filmer les scènes. « Ils déclenchaient les sirènes et préparaient les civières pour transférer les blessés. Ensuite, ils diffusaient les vidéos sur Internet dans le but d’incriminer l’armée syrienne », a-t-il ajouté, précisant qu’il avait lui-même participé à plusieurs tournages de ce genre.
NOTES :
(1) Cfr. Luc MICHEL, FOCUS / L’OPINION EUROPEENNE BASCULE CONTRE LA SALE GUERRE DE L’OTAN CONTRE LA SYRIE
sur http://www.lucmichel.net/2013/08/30/luc-michel-focus-lopinion-europeenne-bascule-contre-la-sale-guerre-de-lotan-contre-la-syrie/
(2) Une nouvelle provocation à l’arme chimique est en préparation à Idlib, avertit Moscou !
Le Département d’État américain a reconnu pour la première fois en octobre 2017 que les terroristes de ‘Hayat Tahrir al-Cham’ (coalition de groupes terroristes dont fait partie le Front al-Nosra) utilisaient des armes chimiques en Syrie. La Russie a averti que le Front al-Nosra préparait une provocation à l’arme chimique à Idlib en Syrie. Les terroristes du Front al-Nosra et les ‘Casques blancs’ s’occupent de préparer une provocation dans la province d’Idlib pour accuser ensuite le gouvernement syrien de recours à l’arme chimique, a annoncé le ‘Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie’.
Un habitant de la province syrienne d’Idlib a fait savoir que les terroristes du Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham) avaient acheminé une vingtaine de bidons contenant du chlore dans un village de la région, a indiqué le centre russe dans un communiqué diffusé mardi. Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni ce lundi pour discuter du prétendu « usage d’armes chimiques par Damas ». Selon ce document, les terroristes préparent une provocation qui pourrait impliquer des membres de l’organisation ‘Casques blancs’ ainsi que des journalistes d’une chaîne de télévision étrangère (sans doute française).
« Les informations fournies par cet habitant de la province d’Idlib suscitent la profonde préoccupation du centre […]. Tout porte à croire que les terroristes du Front al-Nosra, de concert avec les Casques blancs, préparent une énième provocation dans la province d’Idlib », indique encore le Centre russe.
(3) Le pseudo « Observatoire syrien des droits de l’Homme » (OSDH), présenté suivant les cas comme une « ONG syrienne » (sic), suivant les autres « un large réseau de militants et de sources médicales et militaires à travers la Syrie » (resic), est en fait une officine barbouzarde, constitué autour du seul Rami Abdel Rahmane, « directeur de l’OSDH » et militant islamiste protégé par Londres.
En réalité, l’OSDH « a été exposé il y a longtemps comme étant une vitrine absurde de propagande gérée par Rami Abdul Rahman depuis sa maison semi-retirée en Angleterre », écrit Landestroyer. D’après un article de Reuters de Décembre 2011 intitulé « Coventry – an unlikely home to prominent Syria activist, » Abdul Rahman admet être un membre de la soi-disant “opposition syrienne” qui cherche à chasser le président syrien Bachar Al-Assad. « Après trois courts séjours dans les prisons syriennes pour activisme », Abdul Rahman arriva en Grande-Bretagne en 2000. Landestroyer écrit encore : « On ne peut pas trouver une source d’information plus douteuse, compromise, biaisée que lui et pourtant ces deux dernières années, son “observatoire” a servi de seule source d’information pour le torrent sans fin de propagande émanant des médias occidentaux (…) Et pourtant, malgré son rôle central dans cette guerre civile sauvage, le bien nommé OSDH est virtuellement un one-man-show. Son fondateur, Rami Adul Rahman, 42 ans, qui a fuit la Syrie il y a 13 ans, gère l’observatoire depuis une petite maison de briques semi-détachée d’une rue ordinnaire de la ville industrielle de Coventry en Angleterre ».
« Peut-être le pire de tout, est que l’ONU utilise cette source biaisée et compromise de propagande comme base de ses multiples rapports », du moins c’est ce que le New York Times affirme dans son article récent « A Very Busy Man Behind the Syrian Civil War’s Casualty Count ». L’article du NYT admet que « les analystes militaires de Washington ont suivi son décompte des corps de soldats syriens et de rebelles pour estimer la direction que prenait la guerre. L’ONU et les organisations pour les droits de l’Homme chérissent ses descriptions de meurtres de civils syriens pour les utiliser comme preuves dans de possibles procès pour crimes de guerre.
Les organisations de presse les plus importantes (…) citent ses chiffres de pertes humaines ». Le NYT « révèle également pour la première fois que l’opération d’Abdul Rahman est financée par l’Union Européenne et “un pays européen”, qu’il refuse d’identifier (…) Tandis qu’il refuse d’identifier ce pays, il s’agit sans aucun doute possible de la Grande-Bretagne elle-même, car Abdul Rahman a un accès direct au ministre des affaires étrangères britannique William Hague, qu’il a de manière documentée, rencontré en personne à de multiples reprises au bureau du Commonwealth de Londres ».
Ecoutons encore Tony Cartalucci sur Landestroyer : « Abdul Rahman n’est pas un “activiste des droits de l’Homme”. Il est un propagandiste payé pour ses activités. Il n’est pas différent de la clique de vils menteurs et de traîtres qui trouvèrent refuge à Londres et à Washington pendant la guerre d’Irak et de la plus récente débauche occidentale en Libye et ce pour le simple but de donner aux gouvernements occidentaux un flot constant de propagande et de renseignements intentionnellement falsifiés créés spécifiquement pour justifier l’action hégémonique de l’occident. Les contemporains d’Abdul Rahman incluent le notoire traître irakien Rafid al-Jalabi, nom de code “Curveball”, qui pavanne maintenant en disant qu’il a inventé les accusations sur les armes de destruction massive irakiennes, la casus belli occidental pour 10 ans de guerre qui a coûté plus d’un million de vies humaines, incluant des milliers de soldats occidentaux et qui a laissé l’Irak en ruines. Il y a aussi le moins connu Dr Sliman Bouchuiguir de Libye, qui forma la fondation, le racket des droits de l’Homme pro-occidental à Benghazi et qui proclame maintenant haut et fort que les histoires de Kadhafi massacrant son peuple étaient tout aussi inventées afin de donner à l’OTAN son prétexte d’intervention militaire ». What do you expect (comme dit la pub) ?
(Sources : Presse iranienne – Pars – RT – EODE Think-Tank)
Photos :
« Volontaires » des ‘casques blancs’ et djihadistes d’al-Nosra : les docteurs Jekill et Mister Hyde de la propagande occidentale.
LUC MICHEL (??? ??????) & EODE
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