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Tout laisse à penser que l’agression lancée contre la Syrie par l’empire étasunien, ses vassaux français et britannique, et des pays arabes félons, va finalement échouer.


AFROHISTORAMA
Raconter l’histoire sans histoires
Vendredi 20 décembre 2013

Bashar al-Assad cropped Bashar El Assad Président de la Syrie.

Tout laisse à penser que l’agression lancée contre la Syrie par l’empire étasunien, ses vassaux français et britannique, et des pays arabes félons, va finalement échouer. C’est un fait nouveau. En effet, depuis la chute du mur de Berlin, les agressions de l’Empire avaient atteint l’essentiel de leurs objectifs : détruire l’État agressé et n’y laisser que chaos et désolation. C’est ce qui s’est passé en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et en Libye. L’État syrien ne sera donc pas détruit. Son indépendance à l’égard de l’Empire va perdurer, son soutien à la Palestine va se poursuivre et sa résistance contre Israël va s’aiguiser.
Voilà une bien bonne nouvelle ! Cependant, les choses ne sont pas encore entièrement stabilisées, mais la tendance est nette.
D’ailleurs, la préoccupation actuelle des pays occidentaux est d’éviter le retour des takfiristes (djihadistes particulièrement violents) qu’ils ont contribué à expédier en Syrie.
Les visées hégémoniques de l’Empire peuvent donc être contrées. La sauvagerie même de l’agression dont la Syrie est encore victime et une politique adéquate de son gouvernement, présidée par Bachar El-Assad, à l’intérieur comme à l’extérieur, lui ont permis de s’appuyer sur la population et sur de nombreuses aides internationales. Les combattants du Hezbollah ont su renforcer le front intérieur, la Chine, la Russie et l’Iran représentant l’arrière-garde.

D’autre pays participent à ce vaste front anti-impérialiste. Sans en faire une longue liste, citons Cuba, le Venezuela. Et l’Iran entretient de bonnes relations avec la République populaire démocratique de Corée.

Ce rassemblement de peuples et de gouvernements pourraient sembler hétéroclite au premier abord. Et pourtant, il ne l’est pas. Il n’y a pas de conflit idéologique dans cette affaire, mais un combat entre la volonté hégémonique de l’Empire étasunien d’une part et la volonté d’indépendance des peuples d’autre part. Rappelons qu’Hassan Nasrallah lui-même a appelé, il y a un peu plus d’un an, à l’unité des musulmans contre l’Empire, au-delà des divergences confessionnelles. D’ailleurs, à chaque fois que notre presse parle d’un attentat contre une communauté religieuse musulmane, il faut y voir la main de l’ennemi étasunien ou israélien !
Une preuve que la religion n’est pas en cause dans ce conflit : Bachar El-Assad a souvent été attaqué au motif qu’il gouvernerait son pays avec une minorité religieuse. Mais le roi du Maroc, alaouite comme lui, n’a pas montré beaucoup de solidarité ! Le problème n’est donc pas religieux ; il résulte de son soutien ou non à l’impérialisme. Il y a ceux qui se soumettent à l’Empire et ceux qui résistent !

Il est bien naturel que la Chine soutienne la Syrie en butte à l’agression impérialiste. Rappelons-nous le poème d’Aragon, la Rose et le Réséda : « celui qui croyait au ciel celui qui n’y croyait pas / Tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats / Lequel montait à l’échelle et lequel guettait en bas ».
Affronter l’impérialisme demande de s’unir sans arrière-pensée, de surmonter ses divergences dans le combat. Chacun, naturellement, a le devoir de conserver et de développer ses propres convictions, mais sans en faire un préalable dans la lutte. C’est la grande alliance qui vaincra l’Empire !
Source : http://www.resistance-politique.fr/article-a-propos-de-la-situation-en-syrie-121634392.html

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