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Un bébé éprouvette nommé Al Qaïda et un terroriste nommé Carlyle


Un bébé éprouvette nommé Al Qaïda et un terroriste nommé Carlyle

Par Djamal Benmerad
22/05/2014

Al Qaïda est un nom usuel qui, en arabe, veut dire « la base », terme qu’utilisaient les Talibans pour désigner leur camp.

Un agent arabisant de la CIA a entendu ce mot souvent répété, l’a happé au vol et l’a transmis à ses chefs qui s’en sont servis pour fabriquer un mythe propre à justifier l’attentat du WTC, sans nous expliquer cependant comment les tours ont cédé par la base alors qu’elles ont été percutées au sommet. Mais les chemins de la physique sont comme celles du Seigneur : impénétrables. Du coup, Al Qaïda est devenue une organisation planétaire et qui risquerait même de détenir la bombe bactériologique. A preuve : quelques jours après l’attentat du WTC, des citoyens auraient reçu comme courrier des enveloppes contenant de l’Anthrax. Les noms de ces personnes n’ont jamais été révélés par l’administration Bush, mais cela est sûrement un secret que seuls partagent Bush et Al Qaïda. Mais il y a là de quoi donner des frissons assaisonnés d’émotions à toutes les concierges des Etats Unis scotchées devant devant l’écran de Fox News. Soucieux d’épargner à ces concierges d’autres émotions, Bush réactive le Patriot act, en même temps que le congrès US accorde des pouvoirs illimités au différents services secrets américains y compris à ce canard boiteux nommé CIA. Etrangement, le même Bush bloque l’enquête du FBI, institution habilitée pour, sur les attentas du WTC.

Coincé entre Al Qaïda et les Armes de Destruction Massive (ADM) de Saddam Hussein, Bush décide, en toute légitime défense, d’attaquer l’Irak. Derrière les bombardiers US suivaient les jets des multinationales du pétrole, dont une fiale du Carlyle Group.

Un terroriste nommé Carlyle

Le Groupe Carlyle, par contre, n’est pas un mythe. C’est une société d’investissement américaine fondée en 1987. Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d’activités, comme l’aéronautique, la défense, l’industrie automobile et des transports, l’énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe possède 89,3 milliards de dollars de capitaux propres et il emploie plus de 515 professionnels de l’investissement dans 21 pays. Les différentes entreprises de son portefeuille emploient, quant à elles, plus de 286 000 personnes dans le monde et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à travers le monde.

Le groupe Carlyle compte parmi ses membres actifs l’ancien Premier ministre britannique JohnMajor, James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.

Nous supposons que ce n’est pas un scoop que de signaler, au passage, que c’est Carlyle Group qui a installé Hamid Karzaï comme président d’Afghanistan. Karzaï. Avant de devenir président d’Afghanistan, Karzaï était un employé salarié… de Karlyle Group.
Le groupe Carlyle n’est pas coté en Bourse, et n’est donc pas tenu de communiquer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que le nombre de leurs parts respectives.

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