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Vladimir Poutine, le vrai roi du monde


ALLAIN JULES

Les amis des terroristes d’al-Qaïda en sont pour leurs frais. Leur guerre picrocholine n’aura visiblement pas lieu. A force de patauger telles des mouches dans la bouse, les présidents français et américain, François Hollande et Barack Obama, viennent d’apprendre à leurs dépends, que, le mensonge peut courir cent ans mais la vérité le rattrape en un jour, comme le dit le sage Haoussa. Il est étonnant de lire le journal de guerre estampillé Le Monde parler de l’isolement de Vladimir Poutine sur le dossier syrien -vraie boutade-, alors que c’est plutôt le duo des pousse-au-crime qui est au bord de l’implosion tant, leurs différents services secrets sont ridicules dans leur fabrication de preuves…secrètes contre le Gouvernement syrien.

Lors du dîner des chefs d’État du G20, qui s’est tenu jeudi soir au Palais de Versailles russe, le Palais de Peterhof de Saint-Petersbourg, le chef de l’Etat russe a martelé avec force que, ce n’est pas un Parlement d’un pays qui peut décider d’une action de force contre un pays souverain. Il s’agissait de dire au Congrès américain qu’il n’était pas l’organisation des Nations unies. Et toc ! Ce n’est pas un combat entre le lion et le moucheron mais, Vladimir Poutine vient de gagner de façon significative, son conflit d’égo avec Barack Obama. Si les Etats-Unis vont néanmoins faire la guerre avec leur caniche français, en cas d’échec cuisant, ils ne s’en prendront qu’à eux-mêmes.
Vladimir Poutine est parvenu à imposer l’ONU comme seule instance légitime pour trancher l’issue du conflit syrien. Ce qui est logique car, les Etats-Unis qui veulent jouer les gendarmes du monde doivent d’abord balayer devant leur porte. Passons. Au dîner, Obama et Hollande ont eu du mal à avaler le caviar ou les petits-fours et les mignardises tant, la majorité des dirigeants du G20 ont emboîté le pas au président russe, en insistant sur la nécessité de trouver une solution politique, et non militaire, à la crise syrienne, dans le cadre des Nations unies.

Finalement, ça sent de plus en plus le camouflet. Dans la foulée de cet échec cuisant, le Secrétaire d’Etat américain John Kerry, à front renversé, a passé un coup de fil à son homologue russe Serguei Lavrov. Le sourire en coin, le ministre russe des Affaires étrangères a écouté l’Américain qui parlait de relancer les pourparlers de paix dits de Genève II. Tiens donc. La perfidie ne saurait être une ligne politique. Quand ces agités du bocal jouent les amnésiques en refusant de parler de Carla Del Ponte, de Khan al-Assal ou de la dernières vidéos de leurs protégés qui assassinent de sang froid des militaires syriens, la sagesse c’est de la fermer, à jamais…
Obama et Hollande, deux piqués de la tarentule, ne représentent qu’eux-mêmes. Ils feraient mieux de s’occuper de leurs pays différents. Hollande serait plus avisé de s’occuper du chômage en France, Obama de ses homeless par milliers et booster son obamacare, au lieu de compter sur deux grandes démocraties devant l’Eternel et les hommes, le Qatar et l’Arabie saoudite, pour aller tuer des innocents.

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