Les Amis de Hollande frappent Damas et toute la Syrie
mai 3, 2013
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L’équipe du site | ||||
Les attentats terroristes se multiplient en Syrie, et surtout dans la capitale où les forces régulières ont réalisé d’importantes avancées ces dernières semaines
La capitale syrienne avait rendez-vous ce mardi avec un nouvel épisode de terreur par le biais d’un deuxième attentat terroriste à la voiture piégée en moins de 24 heures.
Cette fois ci, le véhicule était garé sur la place Marjeh, a proximité de l’ancien bâtiment du ministère de l’intérieur et de la tour de Damas, qui enferme le plus grand rassemblement de cliniques médicales, de bureaux d’avocats et de représentants de sociétés en Syrie.
Selon Syria Truth, cette place a été le théâtre d’un massacre qui avait été commis il y a près de 100 ans, en mai 1916 par les Ottomans. Lesquels avaient exécuté des révolutionnaires syriens qui luttaient pour l’indépendance de la Syrie. Et c’est à partir de l’ancien bâtiment du ministère de l’intérieur, que deux années plus tard, en 1918, l’Emir Fayçal ben Hussein a annoncé la naissance de la Syrie, après avoir chassé l’occupant ottoman.
Lundi, une explosion de nature inconnue a eu lieu dans le quartier des villas à Mazzé, également dans la capitale. Il visait le Premier ministre syrien, Waël al-Haqqi, qui en est sorti sain et sauf, alors que deux de ses gardes du corps ont péri, ainsi que 8 civils.
Les deux actes terroristes n’ont pas été revendiqués. Mais l’implication des rebelles de l’ASL ou du front al-Nosra ne fait aucun doute. Dans l’après midi, un obus s’est abattu à proximité de l’ambassade irakienne dans le quarteir Almaliki, sans faire de victimes.
Retour au massacre de Noubbol et Zahra
Le site Syria Truth a publié les images du massacre sanguinaire contre des jeunes des comités populaires des deux villages chiites de la province nord d’Alep, Noubbal et Zahra tous deux assiégés depuis plus de 6 mois. La semaine passée, 30 d’entre eux ont été kidnappés, puis tués. Certains d’entre eux ont été décapités. Il semble fort que les ravisseurs sont des jihadistes du front al-Nosra.
Ce mardi, rapporte la télévision Al-Mayadine, des femmes et des enfants des deux villages ont été enlevées à proximité de Dar Azza.
Du chimique à Idleb
A Idleb, et plus précisément dans la localité de Sarakeb, des miliciens ont rassemblé des habitants du quartier Chapour et ont ouvert des sachets comportant une poudre chimique. Apres l’avoir inhalé, un certain nombre d’eux ont eu des symptômes d’asphyxie et de tremblements et ont tout de suite été emmenées vers les hôpitaux turcs.
Selon l’AFP, l’ambassadeur syrien auprès de l’ONU Bachar Jaafari a accusé l’opposition syrienne d’avoir utilisé un « produit chimique » contre la population près d’Idleb (nord) afin de faire croire à l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne. Cette stratégie vise à « impliquer le gouvernement syrien sur une base fausse » et à « détourner l’attention » des accusations portées par Damas contre l’opposition à propos de l’utilisation d’armes chimiques le 19 mars près d’Alep. M. Jaafari a réitéré les exigences syriennes à ce propos et a affirmé que le gouvernement syrien n’autoriserait pas l’enquête de l’ONU sur son territoire tant qu’il n’aurait pas reçu des informations détaillées et « crédibles » sur les accusations françaises et britanniques. Dans la ville d’Alep, il est question d’une avancée importante de l’armée régulière dans le quartier Salaheddine, et de 15 miliciens tués selon Syrian Documents dans un pilonnage dans l’entourage de l’aéroport de Mennegh.
Alors que sur la frontière avec la Turquie, rapporte Reuters, 5 insurgés au moins ont péri et 10 autres ont été blessés dans un bombardement aérien de leur position. Selon l’agence, les miliciens appartiennent à la milice Ahrar esh-Sham proche d’Al-Qaïda. Deux dépôts d’armement ont été touchés.
A Deir Ezzor aussi des miliciens ont été abattus dans des accrochages avec l’armée, selon Syrian Documents. D’autres miliciens ont péri dans une attaque contre leurs positions dans l’entourage de l’aéroport Abou-l-Zohour dans la province d’Idleb.
Dans la ville de Raqqa, occupée par les miliciens du front al-Nosra, cette dernière a ordonné à tous les commerces de fermer pendant les moments de la prière, sous peine d’être châtié, signale le site Arabi-Press.
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