Censure d’un meeting politique de Laurent Louis à Bruxelles
février 26, 2014
1. belgian boat.JPG
Censure d’un meeting politique de Laurent Louis à Bruxelles
3. laurent-louis-300.jpg
Triste jour pour la « démocratie » en Belgique. Alors que le député belge Laurent Louis organisait son deuxième meeting politique du mouvement « Debout les Belges ! » pour les prochaines échéances électorales de 2014, avec pour invité de prestige l’essayiste français Pierre Hillard, le mouvement s’est vu empêcher de rentrer dans la salle Lumen à Bruxelles. En effet, les propriétaires de la salle – où Laurent Louis a déjà fait son premier meeting sans aucun débordement – ont décidé de résilier unilatéralement le contrat entre les deux parties. Une vingtaine de policiers étaient présents sur les lieux afin de rediriger la foule réunie en masse (environ 450 réservations pour ce meeting) vers la place Flagey. Le député belge aura d’ailleurs l’occasion de faire un bref discours concernant la censure qu’il subit et les enjeux auquel le peuple belge devra faire face dans les années à venir.
Bien évidemment, aucune équipe de « journalistes des médias de masse » n’était là. Le Cercle des Volontaires était présent afin de filmer le déroulement de la soirée du 23 février 2014. Les images montrent l’esprit bon enfant de la foule qui s’est assemblée sur la place Flagey à Bruxelles et le discours de Laurent Louis, dont vous n’entendrez pas un mot dans la presse belge.
A vous de vous forger votre propre opinion !
E.I. Anass
Nous ne faisons que vous rapporter ici un événement, anecdotique en soi : M. Laurent Louis empêché de prendre la parole devant 450 personnes dans une salle retenue à cet effet, obligé de le faire en plein air, encerclé par la police.
Ne disons rien, cela vaut mieux, d’un gouvernement qui a le front de se prétendre démocratique et qui a recours à ce genre d’expédient pour harceler un adversaire politique, ni de l’élégance en affaires du propriétaire de la salle, qui a préféré déchirer unilatéralement un contrat qui l’engageait, plutôt que de dénoncer les pressions dont il était l’objet ou même (et quoi-z-encore ?) essayer d’y résister. M. Louis et ses amis feraient bien de rendre public les nom et adresse de ce commerçant à principes.
Notre but, par le biais de cette information, est de souligner au bénéfice de ceux qui n’en seraient pas conscients :
Comment fonctionne la diffamation mercenaire
Comment cela marche-t-il dans ce cas précis (un parmi beaucoup d’autres) ?
1. L’événement est filmé et mis en ligne par le Cercle des Volontaires (France et Belgique)
2. Un internaute poste un commentaire défavorable à M. Louis et aux siens. C’est son droit. Il accompagne son commentaire d’un lien renvoyant à un site hostile non à M. Louis mais au Cercle des Volontaires. Entre autres.
3. Raphaël Berland, fondateur et animateur du Cercle des Volontaires lui répond : « En tout cas, nous ne censurons pas vos commentaires. Et vous ? »
4. Indécrottables curieux que nous sommes, nous allons voir ce que raconte le site que l’on nous convie à visiter.
5. Nous découvrons (sans surprise) que ce site se prétend de gauche. « La gauche », qui n’existe plus depuis deux siècles, ça ne mange pas de pain, ça préfère la brioche. Et, surtout, cela ne coûte rien : il suffit d’affirmer, de se réclamer du « Front de gauche » et de mettre en bannière un dessin de Tardi, qui n’en peut mais et qui a ainsi l’air de faire partie de la bande (ce dont nous serions très surpris).
6. Suit un réquisitoire où tout ce qui est intellectuellement un peu au-dessus des pâquerettes et doté de sens critique est accusé de fascisme, de souverainisme, de nationalisme, de complotisme, de confusionnisme et de manger de la moutarde après souper les goinfres. Ils sont évidemment amalgamés avec des gens qui ne leur sont rien et des démarches qui ne sont pas les leurs, et se voient traités à toutes fins utiles de « rouges-bruns » et englobés dans une vertueuse réprobation générale, autoproclamée antifasciste. Sans rire. D’ailleurs, Indymedia l’a dit. Donc…
N’importe qui peut ouvrir un blog, se déclarer anti-fasciste et vilipender ceux qu’il n’aime pas. Tout le monde peut même le faire de bonne foi, en se trompant ou pas. Ou être de mauvaise foi et tromper. Exprès.
Ce qui nous fait croire à cette dernière occurrence, ce sont les listes. Celle des diffamés, d’abord, rigoureusement la même chez toutes les officines employées à cet effet. Celle de leurs péchés, ensuite, d’une bassesse, d’une monotonie et d’un manque d’inattendu à pleurer. Car on diffame en file indienne. Nous ne croyons pas à tant de coïncidences.
Pour en savoir plus sur ces petites mains de l’enfumage, de la diffamation et de la calomnie élevés au rang des beaux-arts, voir Le Grand Soir, qui a vidé la question une fois pour toutes dans une série d’articles aussi précisément argumentés que richement documentés.
Vous cliquez sur leur onglet « thèmes » et, dans les thèmes, vous choisissez « médias ».
Deux exemples :
http://www.legrandsoir.info/+-article-xi-+.html
http://www.legrandsoir.info/+-rue89-+.html