Syrie : la manipulation bat son plein… le sectarisme aussi
mai 29, 2012
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Les phases de l’insurrection syrienne Il faut croire que la contestation syrienne est entrée depuis le massacre de Houla dans une nouvelle phase. Militarisée dès ses premiers jours, elle se lança de plein pied dans des attaques contre les forces de l’ordre, les commissariats de police sans oublier les bâtiments officiels comme les ministères ou autres. En plus des militaires et des policiers, elle enleva et liquida des civils, des professeurs d’université, des proches des personnalités proches du régime (le fils du Mufti) ou des personnalités de l’opposition hostiles à l’insurrection, en plus des champions sportifs, des fonctionnaires du secteur public etc… Dans la seconde phase, en plus de toutes ces pratiques susmentionnées s’ajoutèrent les attentats terroristes, suicide-voitures piégées, comme ce fut le cas à Damas et à Deir Zor. La troisième et surement pas la dernière semble être celle des massacres des familles, grands et petits surtout, pour les imputer au régime, surtout aux Alaouites et plonger le pays dans un conflit sectaire si ce n’est une extermination à base sectaire. Jamais insurgés ne reconnaissent leurs horreurs Dans les trois étapes, jamais les dirigeants de l’insurrection n’ont revendiqué ce que leurs milices commettaient sur le terrain. Dans la première phase, il a fallu le grand courage de l’émissaire de la Ligue arabe, le général soudanais Mohammad Al-Dabi pour révéler au grand jour ce que les agences et les medias occidentaux et arabes s’efforçaient de cacher. Bien entendu, sa mission a été suspendue à jamais. On se souvient très bien les démissions en série des journalistes de la chaine qatarie Al-Jazira après avoir découvert puis montré l’existence d’actions armées perpétrées par les insurgés, que la chaine faisait tout pour occulter ! Dès lors, il ne faut surtout pas s’attendre à ce que les insurgés fassent de même dans cette troisième phase. Sa logique même est basée sur la perpétration d’un acte horrible (en massacrant férocement des enfants), lequel rend impossible toute réflexion et tout questionnement et rend le récepteur perméable à toutes les manipulations. Il suffit d’accuser le régime ou les Alaouites, pour le croire. Devant l’horreur des images, on ne se pose plus de questions. Le rôle de l’ONU Là interviennent les organisations internationales fidèles à leur rôle qui complète la politique des gouvernements occidentaux qui n’ont de préoccupation que de renverser le président syrien Bachar el-Assad. Leur adhésion aveugle à la version présentée par les insurgés ne fait plus aucun doute. Dans l’affaire du massacre de Houla plus que jamais. Malgré les déboires qu’ils commettent. Maintenant qu’ils se sont résolus à l’évidence des images du carnage qui contredisent la version des bombardements (voir notre article : « Carnage houla : vérité et arnaque »), l’Onu a dû remanier sa version. Mais, là aussi, l’Onu ne déroge pas à sa règle : le responsable onusien adhère sans discussion à la version de ces « habitants ». Il n’explique pas les raisons pour lesquelles elle lui semble crédible. Sachant que ces « habitants » ou « rescapés » (selon la version de Reuters) ont très bien pu être choisis par les insurgés. La crispation sans précédent Entretemps, l’odeur du sang des victimes de Houla semble réaliser ses fins voulues, jusqu’au déraisonnement, entrainant une crispation sectaire sans précédent en Syrie. L’une des versions propagées en force par l’insurrection est celle que le massacre de Houla a été commis par les Alaouites. Les Comités de coordination de la révolution l’ont dit dès le premier jour. Les journalistes syriens vivant à l’étranger aussi parlent « de bandes de la mort alaouites et chiites». Il en est de même de l’OSDH dont l’un de ses membres Ahmad Kassem a accusé les Alaouites tout en disant qu’il ne faut pas accuser tous les Alaouites dans leurs villages. Signe supplémentaire de cette crispation frénétique qui frôle le déraisonnement : les accusateurs ne veulent rien entendre et sont disposés à aucune discussion ni dialogue. La panique chez les Alaouites Dans un autre article, le site « Syrian Politic » rapporte que la panique s’est propagée dans les milieux des Alaouites vivant dans la capitale syrienne et qui ont commencé à la quitter, retournant dans leurs villages natals, dans la montage des Alaouites. haykal: la Syrie ou le destin en emporte le vent Parmi ceux qui craignent le plus pour le destin de la Syrie figure l’ancien conseiller du président égyptien défunt Gamal Abdel Nasser, Mohammad Hassanine Haykal.
« D’aucuns s’ingèrent dans les affaires syriennes, ce qui menace la survie de la Syrie, ce qui est très grave », a averti cet homme politique égyptien de renommée, selon le sit en ligne Arabs 48. « Je ne fais pas partie de ceux qui admirent le régime syrien,…, mais la majeure partie en Syrie ont leurs conceptions, leurs visions et leurs revendications. La première étant qu’ils ne veulent pas qu’il arrive en Syrie, ce qui est arrivé en Libye et ne veulent pas de printemps arabe made in Otan », précise Haykal.
Il a dit connaitre un bon nombre d’opposants syriens à l’étranger, et les liens qu’ils entretiennent : « il y a des campagnes frénétiques exagérées, qui, même si elles sont liées à des faits, n’en demeurent pas moins très amplifiées et dramatisées par rapport à la réalité, ce qui peut pousser ce pays vers l’abime », redoute-t-il.
Al-Qaïda et Black Water aussi Cet ancien journaliste a dit voir la présence d’Al-Qaida en Syrie, s’étonnant des objectifs de ceux qui voudraient faciliter son infiltration en Syrie pour commettre des crimes et des destructions. Haykal pense aussi que certaines parties de l’Otan dont la Turquie, laquelle compte 15 millions d’Alaouites et un nombre similaire de Kurdes, adopte une position quelque peu différente de certaines parties arabes : « il est certes étrange que certains régimes arabes conservateurs se soient soudain transformés en des directions révolutionnaires progressistes qui appelle à la révolution armée », s’est-il étonné. Haykal est d’autant plus surpris que « la campagne contre la Syrie à laquelle s’ajoute celle contre l’Iran est sur le point de transformer le conflit au proche Orient d’un conflit arabo-israélien, en un conflit sunnite-chiite, en une zizanie qui frappe le cœur de la nation islamique, ce qui constitue un grand péché ».
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La Syrie, ne doit plus attendre , pour se défendre de ses ennemie, qui se protègent en Turquie, Jordanie et Israël. La Syrie doit attaquer ces sanctuaires, les détruire et éliminer tous ces mercenaires et traitres qui s’ y cachent, après les frappes et terrorisme dans la Syrie.
Si la Turquie, attend ça, pour faire le sale boulot de l ´OTAN, qu´ils viennent, pour la lutte finale. Le peuple syrien s’ unira pour défendre sa patrie, l ´Iran et la Russie, viendront a son aide.
Il ne faut plus attendre, c´est le tout ou rien. Israël et la Turquie sont responsables pour les génocides qui arriveront dans tout ces pays.