Syrie : Moscou absent de la conférence de Paris
juillet 3, 2012
Site du Mouvement démocratique arabe « Résister à l’occupation, c’est vivre libre »
|
Inscription à notre liste de diffusion: « Assawra »
|
mardi 3 juillet 2012, par La Rédaction La Russie, principal soutien du régime syrien sur la scène internationale, a annoncé « sans surprise » à la France qu’elle ne participerait pas à la conférence des Amis du peuple syrien prévue vendredi à Paris, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. « La Russie a été invitée, elle a fait savoir qu elle ne souhaitait pas y participer, ce qui n’est pas une surprise », a-t-il déclarer à la presse à l’issue d’un entretien avec son homologue allemand, Guido Westerwelle. Le groupe des Amis du peuple syrien, qui rassemble plus d’une centaine de pays arabes et occidentaux, d’organisations internationales ainsi que des représentants de l’opposition syrienne, s’était déjà réuni à Tunis en février et à Istanbul en avril. Chaque fois, Moscou et Pékin avaient boycotté cette instance. Cette troisième conférence aura lieu quelques jours après une première réunion samedi à Genève du nouveau Groupe d’action sur la Syrie qui comprend notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité – Russie, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne. Ce Groupe d’action s’est entendu sur les principes d’une transition en Syrie avec un gouvernement qui pourrait inclure des membres du cabinet actuel et de l’opposition, mais sans impliquer explicitement le départ du président syrien, Bachar el-Assad. Cette réunion visait à un consensus avant la conférence de Paris. Mais, après la réunion, les membres du nouveau groupe créé à l’initiative du médiateur international Kofi Annan ont divergé sur l’interprétation de l’accord, les États-Unis et la France estimant qu’il ouvrait la voie à l’ère « post-Assad », tandis que la Russie et la Chine, alliées du président Assad, réaffirmaient qu’il revenait aux Syriens de déterminer leur avenir. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé mardi certains pays Occidentaux de chercher à « dénaturer » cet accord. (03 juillet 2012 – Avec les agences de presse) |