Malgré la censure, les attaques à la bombe dont elles ont fait l’objet, la censure demandée officiellement par la «Ligue Arabe» à la société du satellite NileSat, les chaînes de télévision syriennes se sont vraiment distinguées dans leur réponse à la guerre médiatique dont le pays fait l’objet depuis 17 mois.

Elles ont réussi à proposer au peuple syrien une analyse permanente de ce qui se passe dans son pays (exposé des bidouillages vidéo de l’«opposition», etc.) et même d’anticiper (avisant, par exemple, sur les possibles détournements d’antenne par les impérialistes, les mises en scène cartonnées de Damas ou Alep, etc.).

Les habitants, qui peuvent ainsi comparer avec ce qu’ils voient sur les autres chaînes de télévision, ont ainsi appris à comprendre les techniques sophistiquées de propagande utilisées par Al-Jazeera, Al-Arabiya, la BBC, etc.

Mais ce n’est pas tout. La chaîne Addounia en particulier, a innové en proposant depuis peu vdes entrevues palpitantes avec les soldats sur le front anti-terreur et même leur accompagnement, rue par rue, maison par maison, à Alep et ailleurs, dans le sifflement des balles…

C’est ainsi que l’on peut expliquer que malgré la longueur de la guerre et tous les coups bas, le peuple syrien n’ait pas « basculé ».

Qui pourrait imaginer qu’un jour, ce seront les Syriens qui donneront des leçons de journalisme et d’éthique journalistique aux Français, Anglais et Nord-Américains, entre autres ?

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Les Pacifistes de Tunis

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