Après son appel au Jihad en Syrie, Arifi voyage à Londres pour passer un été de vacances de rêves…
juin 20, 2013
L’hypocrisie au pouvoir, cela dure depuis le début de la conquête de l’Arabie centrale par le gang des Saoud. Depuis que, comme le dit le Hadith: » le Nedj est venu détruire et opprimer le Hedjaz. …avec ses « missionnaires » financés à partir de …la city londonienne, là où dorment les fortunes des pétro-roitelets du désert.
L’accord du Quincy a constitué la preuve congénitale de cette forfaiture et de cette trahison des textes et des peuples.
Mais fort heureusement, de courageux journalistes (et il en faut du courage !!!) au royaume des Saoud osent commencer à dire tout haut ce que murmurait le peuple martyrisé d’Arabie depuis des décennies, au-dessus des puits de pétrole, des luxueux palaces, des bases de l’US Army et au-dessus des ruines des monuments historiques et religieux de La Mecque et de Médine détruits par les Vandales saoudiens.
Après son appel au Jihad en Syrie, Arifi voyage à Londres…
Des journaux et des twitteurs saoudiens ont adressé de vives critiques qui se moquent du fameux prédicateur salafiste saoudien Mohammad Arifi pour avoir voyagé à Londres quelques jours après son appel lancé aux jeunes d’aller combattre en Syrie.
Le journal Okaz a qualifié Arifi de « cheikh des moudjahidines à Piccadilly », une des rues de la capitale britannique. Dans un commentaire sur sa dernière page, le quotidien écrit : « Le cheikh des moujahidines a déclaré le Jihad. Les cris des fidèles se sont élevés répondant positivement à son appel. A la grande surprise de tous, le cheikh réserve en première classe pour passer l’été à Londres ».
Et d’ajouter : « Du point de vue militaire, le cheikh possède cinq millions d’adeptes qui suivent quotidiennement Twitter », « le cheikh brandit la bannière et vous dit l’ennemi est devant vous, et le marché Harrods est derrière ».
Ou encore : « Le commandant des jeunes se trouve dans la capitale du brouillard, allongé sur son lit dans l’un des plus luxueux hôtels de Londres, au moment où des centaines de jeunes partis auLevant meurent quotidiennement après son appel retentissant ».
De son côté, le quotidien saoudien « Dammam » écrit : « Félicitations à lui ,ce voyage à cheval entre la Turquie et les trottoirs de Piccadilly. Peut-être que demain il ira aux Champs-Elysées pour manger le caviar des baleines blanches ».
Le journal a poursuivi sur le même ton ironique : « L’homme n’a jamais dit qu’il vivait dans l’austérité (…) laissez-le tranquille et allez au Jihad auquel il a appelé, cessez de le pourchasser, pauvre Arifi ».
Un autre twitteur a souhaité que quelqu’un dépose une plainte contre lui tant qu’il se trouve à Londres.
Quant à Arifi, il a prétendu vouloir visité des sociétés islamiques pour diffuser ensuite leurs activités sur la chaine Iqraa, et qu’il s’est rendu à la plus importante chaine islamique anglophone pour s’accorder sur la façon de couvrir les événements en Syrie.