Arrêtons la guerre avant qu’elle ne commence.
février 4, 2012
1) Pas de menace: l’Iran n’a pas attaqué de pays depuis plus de 200 ans. Ses dépenses militaires par habitant sont les plus faibles de la région. Le régime a permis des inspections et a été d’accord pour négocier avec l’occident sur toutes les questions. Le discours occidental actuel fait penser à la guerre en Irak quand une menace fut fabriquée pour justifier une intervention
2) deux poids-deux mesures: beaucoup des alliés occidentaux, y compris Israel, possèdent l’arme nucléaire. Il n’y a aucune preuve que l’Iran est en train de les développer, comme l’a montré le rapport de l’AEIA de l’an dernier. L’Iran, contrairement à Israel etau Pakistan, est signataire du traité de non prolifération nucléaire, selon lequel il a le droit de développer une puissance nucléaire civile.
3) les sanctions mènent à la guerre. Comme l’a montré l’impasse militaire récente, les sanctions augmentent la tension et la méfiance. Elles renforceront les faucons en Iran. En Irak, les sanctions ont eu pour résultat un niveau génocidaires de victimes civiles et n’ont amené que la guerre et la souffrance du peuple irakien. Les sanctions n’ont pas été un pas vers la paix mais vers la guerre.
4) conséquences catastrophiques. Toute attaque contre l’Iran amènera des milliers de morts et provoquera des représailles avec des effets dévastateurs pour toute la région. Les sanctions et la guerre feront augmenter le prix du pétrole, créant encore plus de dégâts dans une économie mondiale déjà en crise.
5) leçons du passé: si les attaques contre l’Afghanistan, l’Irak et la Libye nous ont enseigné quelque chose, c’est qu’une intervention militaire n’amène que la mort, la division et la misère. 30 000 personnes sont mortes en Libye, des dizaines de milliers en Afghanistan, et un million en Irak. La violence continue dans ces 3 pays.
6) la guerre=moins de services sociaux. Barack Obama s’est récemment engagé à dépensé plus d’argent pour le militaire que ne l’avait fait le gouvernement de George W. Bush. La Grande Bretagne a dépensé des centaines de millions pour bombarder la Libye et dépense 6 milliards par an pour la guerre en Afghanistan. Une attaque sur l’Iran pourrait avoir un coût financier bien plus important, poussant le gouvernement à imposer encore plus de coupures de crédit sur nos services publics.
7) La démocratie. Les guerres récentes ont été profondément impopulaires chez nous et ont créé un « déficit démocratique ». Des plans pour une attaque en Iran ont été élaborés à Washington et à Whitehall sans consultation des élus du parlement ni de l’électorat.
8) Sécurité: la guerre contre le terrorisme a rendu notre monde plus fragile et plus dangereux. Une attaque contre l’Iran ne peut qu’augmenter l’amertume contre les puissances occidentales.
9) droits et libertés. La campagne contre l’Iran mènera à plus de diabolisation de la communauté musulmane en Grande Bretagne et à de nouvelles atteintes aux libertés, déguisées sous l’appellation « mesures anti-terroristes ».
10) Nous pouvons changer les choses. Le principal facteur pour retenir les faiseurs de guerre est l’opinion publique mobilisée.Même George W. Bush s’est opposé à ce qu’Israel attaque l’Iran quand il était au pouvoir, parce qu’il sentait que les américains étaient contre. Les voix de la majorité anti-guerre en Grande Bretagne doivent se transformer en un mouvement de masse qui force nos dirigeants politiques à mettre fin leur politique de guerre sans fin.
Iran: 10 reasons to protest against sanctions and war on 28 January
11 January 2012